Taxes et travail

Publié le par François Ihuel

 

L'exonération, confortée par le non-travail, conforte les zonards

 

Taxes et travail

Carrefour Briançon.

Comme je suis juste à côté j'en fait mon magasin préférentiel, du moins je tente, parce que depuis quelques mois c'est la misère.

J'apprécie le personnel parce qu'il est apte à rendre service, à accompagner dans le rayon concerné quand j'en fait la demande. 

Toutefois, comme pas mal de rayons sont vides, ne laissant apparaitre que des cartons, vides eux aussi, j'ai demandé la raison à un membre du personnel, que je ne citerai pas pour ne pas lui porter préjudice.

Ce n'est pas à cause de la guerre en Ukraine mais à cause du manque de main-d'oeuvre, ce qui est surprenant sachant qu'il n'y a pas besoin de diplôme spécifique pour faire du rayonnage, non pour moquer ceux qui ne possèdent pas de diplôme, mais afin de bien cadrer les emplois disponibles accessibles à tous.

Sauf que ; les emplois de base sont payés au ras des pâquerettes, tout juste le SMIC, duquel est retiré les prélèvements obligatoires, ce qui réduit sérieusement le montant de ce qui est réellement perçu par les salariés.

Avec un SMIC de 1329,05 euros net par mois, pour gérer un budget c'est délicat, une fois prélevé le loyer — fort cher sous nos contrées — les charges courantes d'eau et d'électricité, où là aussi les organismes concernés se goinfrent, il ne reste que peux pour vivre, du moins pour survivre, puisqu'arrivé à ne plus avoir que deux ou trois cent euros pour faire un mois c'est de la survie.

Alors que lorsqu'on a un motif pour ne pas travailler, motif accessible à tous sans vérification ni contrôle, on dépend des minimas sociaux d'un montant de 956,00 euros, en sont bénéficiaires ceux qui sont oisifs, ceux n'ayant pas envie de travailler, ce qu'on appelle des inactifs.

Ces derniers sont en fait les profiteurs de la société, puisque le statut d'inactif est reconnu.

Avant, celui qui ne voulait pas bosser devait se démerder sans que la société n'entretienne sa fainéantise, maintenant c'est un statut reconnu, quoi de plus simple que de se laisser vivre dans une société décalée qui entretient ceux qui en sont les parasites.

Pas de loyer à payer, où très peu, pas de charges sociales, pas d'obligations diverses, intouchables des autorités ils se laissent, pour la majorité, entretenir par ceux sur lesquels ils dégueulent, laissant crasses et désordres, insultes et agressions.

On peut comprendre que la main-d'oeuvre se fasse rare, disposer du RSA en guise d'argent de poche c'est tout de même mieux que se se casser le cul à aller bosser pour en finalité n'avoir que 200 euros pour survivre.

Les rayons vides ne dépendent donc pas entièrement de Zelensky, le maitre du monde.

Je ne sais pas où on va mais pas vers du propre, avec un président qui passe outre l'avis de la population, ce dont il fallait se douter, on va vers la merde à très très grande échelle.

Demain une page Briançon.

Bonne soirée à tous. 

 

Publié dans Délire social

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