Les guerriers français

Publié le par François Ihuel

 

Ceux qui vont mourrir ne vous saluent pas

(Mes références pour écrire cette page sont superficielles et n'effleurent que l'Histoire)

 

Morituri te salutant

Dans le film Quo Vadis, tourné en 1951, il y a un esclave qui s'appelle Macron, un colosse, serviteur d'un chevalier romain, qui va périr sous le glaive des romains.

La phrase célèbre "Morituri te salutant" — ceux qui vont mourir te saluent — est précédée de "Avé Caesar", titre honorifique donné aux empereurs successifs pour les placer au plus haut de la hiérarchie romaine, à l'égal des Dieux comme le voulait tant Néron. 

Pourtant, Jules Caesar, qui n'a jamais été empereur, ce que beaucoup pourtant affirment parce qu'on lui donnait le titre d'impérator, distinction qui le situait dans la plus haute fonction d'un général, l'impérium, en fait la place de commandant suprême des forces armées sous son contrôle.

Il n'a pas dépassé le consulat qui, à cette époque, plaçait le personnage à la plus haute distinction de Rome, celui qui dirige pendant un année, ce titre reconduit si le Sénat le lui accordait. Mais je ne vais pas vous faire un cours d'Histoire antique, c'est juste pour situer.

Aussi, les arènes — ne pas confondre avec les cirques — n'existant pas encore sous Jules Caesar, du moins de peu d'importance et en bois, le cinéma, surtout américain, a induit en erreur des centaines de millions de spectateurs, Caesar s'est vu attribuer le consulat à vie, ce qui ouvrait la porte à l'impérium suprême, ce que deviendront ses successeurs dont Octave, son fils adoptif, sera le premier en prenant le nom d'Auguste, c'est d'ailleurs ce dernier qui a commencé les grands édifices.

Ces grands édifices, dont le cirque Maximus de Rome, qui a été construit 400 ans avant Auguste, ont d'abord servis pour les courses de chars — nos hippodromes d'aujourd'hui — on n'y saluait pas l'empereur, comme dans les cirques dans lesquels les gladiateurs s'entretuaient ; encore que là il faut moduler puisque les mises à mort n'étaient pas si courantes qu'on veut bien le dire. 

Les vrais massacres, dans les cirques, ont réellement commencé sous le règne de Néron, qui n'était d'ailleurs pas le sanguinaire qu'on veut bien nous faire avaler, pas plus que Caligula qui l'avait précédé avant Claude. Néron est mort, à 31 ans, d'avoir abaissé les patriciens qui l'ont délaissé. (C'est nettement plus complexe, je résume)

À Partir de Caligula, justement, ont commencés les combats avec des fauves, d'abord des taureaux puis des animaux importés d'Afrique, là on a commencé à crier, dans l'arène, "Avé Caesar - Morituri te salutant". 

Auguste, puis Tibère, ne se servaient des édifices grandioses que pour des spectacle de naumachie, batailles navales reconstituées, et autre reconstitutions militaires à la gloire de Rome, sans combat de gladiateurs ni supplices d'esclaves. C'est Caligula qui a introduit les premiers gladiateurs tel qu'on les décrit aujourd'hui.

Pour en arriver à ce que je veux développer, dans cette page, c'est que les armées romaines n'ont commencé à intégrer beaucoup de soldats, non romains, qu'au début de l'expansion de l'empire, qui n'a vraiment débuté qu'avec Marc Antoine, consul après Caesar avant qu'Octave ne l'élimine pour avoir les pleins pouvoirs sur l'empire tout entier.

 

Les guerriers français

Un empire comme un pays.

L'extension d'un empire c'est bien, pouvoir le contrôler c'est déjà plus difficile, en garder efficacement les frontières ça l'est encore plus, aussi, il devient inévitable d'intégrer dans les armées des éléments étrangers à Rome, puis plus tard, dans d'autres circonstances, par la plupart des pays ayant un besoin de renforcer leurs armées.

Ça pose toujours quelques problèmes, surtout quand les éléments intégrés doivent se battre contre leurs propres coreligionnaires, la motivation est pécuniaire ; sous la Rome antique c'était la condition pour devenir citoyen romain, ce que recherchaient beaucoup les habitants des pays conquis.

Aujourd'hui les armées sont sensiblement identiques, la différence tient dans la méthode d'incorporation de ces pays, les grands pays comme la Chine, l'Inde, la Russie, n'ont pas besoin de "mercenaires", la population est suffisante pour alimenter les pertes en cas de conflit.

Pour la France, comme la plupart des pays d'Europe, les soldats d'origine étrangères constituent une partie non négligeable des effectifs, à condition qu'ils soient français, soit par naturalisation, soit par naissance.

C'est là que je voulais en venir.   

Il y a peu, j'ai découvert un reportage, privé, puisque je doute qu'un média favorisé ose aborder le sujet, dans lequel des jeunes des banlieues ont été interrogés sur ce qu'ils feraient si la France devait rentrer en conflit armé, la presque totalité à répondu que ça ne les regarde pas, beaucoup ayant la double nationalité aucun ne voulant défendre la France, ils ne se contentent que de l'exploiter à leur profits.

Ainsi, si notre gladiateur national prenait fantaisie d'aller chatouiller Poutine, avec son arrogance et sa prétention sans limite, il y a de fortes probabilité que les jeunes français d'origine étrangère fassent l'impasse sur la mobilisation qui en serait consécutive.

Ce qui fait qu'on enverrait les seuls français de souche se battre contre ce qui risque de rapidement les dépasser, pour une cause douteuse et pour ne servir qu'un petit dictateur Ukrainien qui n'en peut plus de prétention d'avoir chatouillé le nounours russe jusqu'à le réveiller — Bombardement du Donbass, par l'Ukraine, durant une décennie pour chasser les russes de cette province. 

Comme les guerres éclairs ça n'existe pas, on va sacrifier la jeunesse de France pour laisser la place aux immigrés, aux jeunes des banlieues et aux envahisseurs islamistes qui n'attendent que ça.

Est-ce qu'il va falloir aussi que nos jeunes prêtent serment au président ?

Je vois ça d'ici, la phrase appropriée serait "AVÉ PRÉSIDENT, CEUX QUE TU EMMERDENT NE TE SALUENT PAS".

Sous quel glaive, le gladiateur Macron des temps modernes va-t-il périr ?

La question est de savoir quelle proportion de soldats français seraient appelés par mobilisation générale, et combien de remplaçants étrangers, ou d'origine étrangère, prendront leur place, leur femme, leur biens.

L'empire romain s'est effondré de saturation étrangère, Romulus a été renversé par ceux qui ont été, durant des décennies, acceptés dans l'empire sans toutefois s'y intégrer, le nombre faisant la force ce sont donc les étrangers qui sont devenus maitre de Rome, après avoir ravi les postes clefs, ce qui a signé son effondrement.

L'Histoire se répète.

Les responsables ne sont pas ceux qui entrent dans un pays, ce sont ceux qui leur permettent de rentrer. (Sources de mes connaissances, les livres d'Histoire ; pas les médias télévisés bourreurs de crânes)

Il y a tant à écrire !

Bonne soirée à tous.

 

  

 Pour me rejoindre, continuer à me suivre et partager ce blog,  inscrivez-vous à la rubrique "s'abonner" Newsletter— du bandeau droit de cette page

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article