STARS ?????
Quand on a approché les "stars" on a
une autre vue, pas vraiment valorisante
Au hasard.
N'ayant pas la joie d'être formaté télévisuellement j'ai pris cette image au hasard sur Internet.
J'ignore si c'est autorisé et puis je m'en fous, dès lors que c'est public le but c'est d'être vu.
Aussi, ignorant totalement ce qu'est cette émission, qui a l'air de voler relativement bas, je suis dans la totale incapacité de connaitre ou reconnaitre un quelconque "acteur" dans cette brochette, pas plus que je ne sais si ce sont des "chanteurs", acteurs de cinéma ou autres.
Stars ça ne veut rien dire, en fait les vraies stars ce sont ceux qui travaillent dans l'ombre pour permettre à quelques personnages de briller, encore que briller ne convient pas, ce qui retient l'attention, dans un film où sur une scène, c'est le rôle, pas celui qui l'incarne.
J'ai bien entendu mes préférences parmis les acteurs, les anciens puisque je ne connais pas les nouveaux, et puis comme je fais maintenant partie des vieux cons forcément les actuels me dépassent un peu.
Pour le peu que j'en vois, à travers Internet et ce que je vais chercher, puisque je vais chercher ce que je veux voir, ou entendre, sans passer par la case lavage de cerveau, je ne peux donc avoir un avis récent.
Et puis comme j'ai baigné dans le "spectacle" pendant quelques années je n'ai pas le même regard que ceux qui n'y connaissent rien.
Encore qu'un "chanteur sur scène a plus de valeur qu'un acteur de cinéma, parce que c'est du direct et que le travail est différent, d'ailleurs le public ne s'y trompe pas, on pardonnera à un chanteur quelques "défauts" ou erreurs, sauf ceux qui chantent en playback, avec une oreillette dans l'oreille, pour mimer les paroles, ça évite les couacs et les trous de mémoire.
J'ignore si ça se fait toujours, mes chanteurs préférés sont soit trop vieux soit morts.
Au cinéma ce qui fait le jeu de l'acteur c'est bien entendu le travail qu'il fourni, mais c'est aussi, et surtout, le travail de la régie qui coupe, colle, fait refaire des scènes plusieurs fois, ces gens qui montent un film pour qu'il soit visualisable sans défaut, les entrées en salles de spectacle et de cinéma en dépendent.
Et puis aujourd'hui, avec l'informatique, on reforme une voix, on redresse un physique, les maquilleurs et maquilleuses font un travail magnifique, j'en sais quelque-chose que je suis passé entre leur mains du temps de ma jeunesse quand je me produisais à Paris (Mes livres "ADHOMO") alors que j'étais pourtant encore frais et attirant, ce qui ne dure pas longtemps dans le showbiz.
Parce qu'entre ce qu'on laisse paraître et ce qu'on est il y a pas mal d'écart, surtout quand on fait la java, presque incontournable dans certains secteurs du spectacle, et qu'on se laisse entrainer, les nuits blanches et les excès ça dégrade vite.
De ceux que j'ai côtoyé pas mal se laissaient largement déborder par les circonstances nocturnes, moi compris.
Si j'avais accepté certaines complaisances j'aurais certainement été "star" d'un moment, parce que peu durent, sauf que d'être complaisant ça entraine aussi quelques déviances dont pourtant je ne laissais pas ma part, mais pas avec tout le monde.
Et puis cette vie de cinglé c'est spécial, ça ne me convenait pas. (Toujours dans mes livres)
Difficile de n'être pas informé.
Aussi, quand j'ai visionné ce scoop, je n'en ai pas été étonné, je sais comment la notoriété entraine des excès, fort de cette notoriété, justement.
Les acteurs sont choisis fonction d'un casting, comme ils disent, il faut répondre à des tas de critères draconiens, physique, photogénisme, mémoire, diction, prestance, etc..
Par contre l'instruction et l'intelligence ne sont pas des critères de sélection, ce qui doit arranger quelques stars pour lesquelles parfois on se pose des questions.
Ayant connu pas mal de monde, dans des domaines différents, spectacles, politiques et autres, j'en tire quelques conclusions pas toujours valorisantes, c'est aussi pourquoi je ne mentionne jamais les noms dans mes livres, quelques descendants actuels auraient des surprises.
La notoriété c'est ce qui se fabrique le mieux à coup de dollars, aussi ce qui rend célèbre c'est le travail des régies diverses qui flairent le rendement à travers un jeu de rôle, ce qu'on m'avait laissé entendre, on fabrique donc un acteur qu'on porte aux nues par la propagande et la publicité, la qualité d'un film ce n'est pas forcément les acteurs mais le metteur en scène qui sait tirer partie du pire pour en faire le meilleurs.
Il y a les acteurs qui ont une gueule, comme on dit, ceux-là sont incontournables parce que ça s'exploite facilement, puis ceux qui savent jouer sans renâcler, acceptant le pire même au prix de leur santé, sacrifiant beaucoup de temps pour répondre à la demande du producteur.
Puis il y a ceux qui s'imagine irremplaçable, Elizabeth Taylor, dans les années 1950/60, à couté une fortune pendant le tournage du film "Cléopâtre", se permettant une ivresse manifeste, des débordements, des retards, voire des absences ; pour un cinéaste c'est un cauchemar
Et puis ça dépend du film, du contexte, et d'un tas d'autres critères dont je n'en connais pas la moitié, c'est juste pour situer.
Chanter c'est autre chose, il faut savoir plaire, pas seulement au public mais surtout à ceux qui financent et qui lancent, ensuite il faut savoir naviguer à vue sans sortir de la route et en étant très très complaisant. Pas besoin de savoir chanter, juste accepter même ce qu'on réfute, le fric ça achète tout.
Le plus dur c'est le théâtre, je m'y suis essayé aussi, ce fut très court, on m'a bien fait comprendre que je n'avais pas assez travaillé et puis j'étais déjà trop "vieux", pas mal "abimé" par ma vie de débauche mon physique ne collait pas.
Pourtant il y a quelques "célébrités" que les abus n'ont pas empêché d'arriver, comme ils disent, ceux qui arrivent défoncés sur un plateau, ou qui insultent, ont un passé sulfureux ; par un concours de circonstances ils percent mais il y a du monde derrière, du beau monde et surtout du fric.
J'avais un protecteur étant jeune, pourri de fric à ne même pas savoir ce qu'il possédait, sauf que j'ai choisi autre chose parce que le fric, si ça rend riche et apporte l'abondance, ça apporte aussi des emmerdements.
Maintenant il faut moduler, je ne suis qu'un petit citoyen de bas de gamme sans envergure, même si j'ai eu l'occasion de pourvoir en avoir, je ne sentais pas ce monde si spécial ou tout est permis, du moins presque, mais aussi ou l'on peut tomber rapidement et, là, la chute est douloureuse, ça entraine des suicides, des dégringolades et/ou des problèmes juridiques, voir judiciaires.
Cet acteur américain, qui baffe d'importance un présentateur qui est connu pour ses provocations — ce qui est incongru dans ce contexte mais c'est aux USA — est un de ces exemples qui caractérisent la notoriété et ses dérives.
Quand on prend la grosse tête on n'en peut plus de suffisance et de mépris, ça joue des tours et ça dévalorise.
Le sport.
Le foot en particulier.
Le sport c'est très bien, c'est bon pour la santé, c'est bon pour le moral, c'est social et ça lie des liens.
C'est aussi une occasion pour se retrouver entre copains, faire un peu la chouille et parfois se défouler avec quelques débordements.
Là aussi il y a des stars, et pas des moindres, tellement stars que même Betelgeuse fait pâle figure à côté, cette super géante rouge, dans la constellation d'Orion, semble être détrônée par la tête des supers géants bleus qui courent sur les stades.
Pas tous, heureusement, juste ceux où dans la boite crânienne il y a plus de place pour les mirages que pour la cervelle.
Là, pareil, pas besoin de faire des études pour gagner trente ou quarante fois le salaire d'un scientifique anonyme, qui fait plus pour la science qu'un footballeur un peu déficient pour la valeur d'un pays, encore que pour beaucoup la valeur d'un pays ce n'est pas d'avoir sa place dans le contexte international mais dans les pieds de ces footeux hyper-surpayés.
Et ma foi, ces icônes du ballon rond ont bien raison, quand on a quatre-vingt mille admirateurs, qui payent une centaine d'euros pour regarder aller et venir un ballon sur une pelouse, ils auraient bien tort de ne pas en profiter, le football étant certainement la branche sportive la plus lucratives pour les organisateurs.
Et encore, là c'est pour un stade modeste à l'échelle de la France, que dire des stades de cent-mille places comme aux USA, mettant de côté les autres plus grands qui n'ont jamais été remplis.
Huit millions d'euros de recette en une soirée de deux heures ça vaut le coup d'organiser des matches le plus souvent possible, l'adulation et la médiatisation font le reste, même s'il y a des frais.
J'ai donc remarqué que plus le "dieu" est démuni cérébralement, et plus il se prend pour le plus beau, le meilleurs, à tel point qu'il en devient méprisant pour ceux qui l'admirent pour qu'il les méprise encore plus.
J'adore.
En fin de compte, les plus malins, ce sont ceux de l'ombre, parce qu'eux ne sont pas con, ils exploitent ce qui se vend le mieux.
Moi, les gens que j'admire sont nettement plus simple et anonymes, ils se lèvent tous les matins pour gagner tout juste de quoi ne pas crever, sans aucune reconnaissance, se gardant quelques sous pour, éventuellement, se payer un billet de spectacle ou de stade, s'imaginant un instant être à la place de ceux qu'ils adulent, se payant du rêve, celui de croire posséder, à travers leurs dieux, ce qu'ils n'auront jamais, même si ce sont eux qui financent.
J'admire leur abnégation, leur soumission, leur adulation, parce que je n'en suis pas contaminé, quelque-part j'ai dû louper quelque-chose.
Et enfin.
Le nec plus ultra de l'adulation ce sont les hommes - et femmes - politiques, parce qu'ils réussissent l'exploit de prouver qu'ils sont incapables de gérer ceux qui les adulent, juste en leur laissant les mirages sociaux et surtout, surtout, en les enfermant dans la complaisance adulatrice qui met en place ceux qui les laminent.
En organisant et favorisant le spectacle, les matchs divers, ils entretiennent ce qui est le moteur de la politique, l'illusion incessante et éternellement renouvelable de l'adulation.
Pendant ce temps, les stars de l'ombre, celles qui se taisent mais travaillent sournoisement, grignotent ce qui est le pilier de la société avec la complaisance des adulés qui s'enrichissent sur le dos des adulateurs qui en redemandent.
Soumettre la société c'est une façon de rester une star.
Bonne soirée à tous
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