Tout ou rien
La politique c'est tout accepter pour s'abaisser.
Le lèche cul.
C'est une expression qui cible un panel de situations presque insondables, pratiqué dans beaucoup de domaines on trouve le plus de lèche-culs dans la politique.
En fait, le lèche-cul c'est un suceur de bite fictive qui fait tout pour passer la pommade et qui avalise absolument tout ce que le "chef" dit, pense ou décide, même si le suceur-lèche-cul n'est pas d'accord, il n'a pas le choix, il doit absolument taire ses sentiments, voire les annihiler totalement au profit de sa place et de ce qu'il en tire même s'il se dévalorise aux yeux des autres, passer pour une lavette ce n'est pas grave du moment qu'on suce bien pour avoir la considération - feinte la plupart du temps - de celui qu'on lèche.
Ce qui fait que quand on a une ligne de conduite dite, qu'on fait part de son opposition concernant certains faits, on est déconsidéré, parfois entendu mais pas écouté, pour que le chef apprécie ceux qui lui sont inférieurs il faut que ces inférieurs se couchent, s'avilissent à dire oui même quand ils ont envie de dire non.
On trouve ces lèche-culs dans toutes les couches de la société, à tous les âges ; ça commence tôt d'ailleurs, dès l'enfance à la maison quand on est une fratrie, il y a toujours un, ou une, pour dénoncer, se complaire à être au mieux avec la hiérarchie familiale, et ça marche puisque la vie est ainsi faite que même en famille il y a des préférences.
Puis ensuite à l'école, qui n'a pas connu le petit-trou-du-cul à lunettes qui cire les pompes de l'instituteur pour être bien vu - je mets à lunettes mais ce n'est pas obligatoire, c'est pour situer.
Puis à l'armée - moins maintenant qu'il n'y a hélas plus de service militaire - où là ça se fait le plus sentir, il est vrai que quand on peut éviter les corvées de chiottes, les tours de gardes de nuit sous la flotte et autres de savoir sucer un sous officier ça aide.
Enfin, plus tard, au boulot, passer la pommade à son patron c'est toujours utile, juste que le patron, au lieu de se montrer généreux envers le suceur-lécheur, le sera moins envers les autres, la différence, gratuite donc, c'est ce qui confortera le lèche-cul à croire avoir la complaisance patronale, ça a toujours fonctionné.
Pour satisfaire ces gens il faut dire comme eux, bien leur faire croire qu'ils ont raison, même s'ils ont tort, c'est encore plus sensible en politique parce que là c'est carrément faux-cul, un candidat fera toujours bonne figure à ceux qui sont susceptibles de lui apporter des voix, après on s'en fout, une fois élu ne restent en considération que les lèche-culs, les suceurs, ceux qui feront tout pour être dans les papiers de l'élu.
L'adulation.
Pour certains aduler c'est limite de la prostitution morale, cet avilissement personnel devant son "dieu" sur terre ç'est presque indécent, toujours accompagné d'hypocrisie et de soumission s'abaisser à aduler un personnage rend même le statut de citoyen obsolète, le droit devient un devoir qui devient incontournable pour durer dans la soumission ; je n'ai jamais pu me soumettre à quoi que ce soit qui soit contraire à la liberté, s'empêcher de penser même relève d'un avilissement intolérable qui pourtant est très en usage.
Il faut savoir que pour parvenir en politique il faut des adulateurs, c'est incontournable, qui plus est des adulateurs influents, ce qui fait d'eux des maîtres en matière de lèche-cul mais c'est aussi par intérêts, une forme de prostitution.
L'avantage de l'adulé c'est qu'il peut faire pratiquement tout ce qu'il veut, personne de son entourage ne lui fera d'ombre, trop occupé à garder la préférence - sans retour d'ailleurs - l'adulateur accepte tout et fait en sorte que ceux qui dépendent de lui acceptent aussi, savoir que la plupart des adulés sont aussi des adulateurs de plus hiérarchiquement élevés, la chaine de la sucette politique ne cesse qu'en haut de l'échelle bien qu'il y ait plus haut encore, mais c'est occulte ; on entre là dans le domaine de l'esclavage de luxe en politique, ça consiste, bien que premier de cordée, à vendre ses services pour imposer aux autres ce que le plus haut décide, en principe c'est soit un consortium, soit une puissance financière. Tout s'achète même le Pape.
Si j'avais vécu un siècle plus avant avec le même état d'esprit je n'aurai pas vécu longtemps, on écarte ceux qui sont rebelles et qui refusent de se plier à ce qui ne convient pas aux élus et qui sortirait du fonctionnement de la société conformiste aux institutions.
Il y a bien longtemps que j'ai réalisé que pour obtenir quelque-chose il faut savoir lécher les culs plus haut placés, sauf que j'ai un tempérament autre ce qui fait de moi un personnage à éviter, comme en politique le mensonge et la dissimulation sont les deux utilités indispensables, si jamais on vient à prouver le contraire on devient suspect.
Le droit de parler.
Et justement, de ne pas avaliser ni suivre les désirs de certains nous classe dans la catégorie des gens dont il faut ce méfier, on devient "suce-pet" à défaut d'être lèche cul, ce qui présente toutefois un avantage puisque l'immatérialité du suce-pet laisse évasive la suspicion alors que de lécher des cul rend la bouche pâteuse, au lieu de dire "je m'oppose" on dit "je suis d'accord". Le droit de parler c'est l'autorisation de dire exactement ce qu'attend celui qui autorise, ce qui fait que celui qui n'est pas d'accord, mais qui prétend l'être pour bien lécher, se retrouve dans la merde de ne pouvoir exprimer ce qu'il ressent exactement, et puis franchement, quand on lèche des culs, de ne pouvoir faire autrement, se retrouver dans la merde c'est une forme de logique et un piège merdique dont on ne peut sortir, puisqu'il est plus facile d'éviter la merde que de s'en débarrasser.
La récompense offerte c'est de pouvoir bouffer de la merde de luxe, qu'on n'aime pas forcément, à défaut de déguster les sucreries de la vérité à laquelle on croit peut-être sans pouvoir l'exprimer, encore que cette dernière puisse être prouvée, il est connu que seuls ceux qui sont élus détiennent la vraie parole, ils n'y a qu'eux qui savent, qu'eux qui connaissent, les autres ce sont les bannis, ceux qui mentent et qui complotent, surtout ces derniers temps.
J'ai remarqué, depuis bien longtemps, et qui se répète presque tous les jours, que faire semblant pour dire "je vous emmerde" est une politique habituelle à tous les échelons des diverses hiérarchies politiques, localement c'est encore plus palpable ; il est réel aussi que je n'ai aucune considération pour qui que ce soit qui viendrait tenter de s'imposer par sa place, sa fonction, avant de cerner un responsable je suis avant tout devant un homme - ou une femme - qui est de chair, de faiblesses mais de prétention, identique à tout le monde mais qu'une partie de ce monde encense afin de lui donner l'impression d'être supérieur, c'est d'ailleurs captivant de réaliser que ceux qui imposent aux autres le peuvent parce que ces mêmes autres l'y ont autorisé en le mettant à une place qui en fera leur maitre.
Moi, je n'ai pas de maitre.
Alors quand un maitre fictif, se prenant pour mon maitre de par la place qui lui a été accordé, prétend m'imposer sa fonction pour m'impressionner je me marre intérieurement, non que j'ai fait l'erreur de faciliter sa place, puisqu'en politique il faut choisir entre la peste et le choléra, mais pour me régaler de l'ascension fulgurante qui annihile le personnage laissant ainsi la place à un être déshumanisé, grisé par la fonction il devient l'objet politique qui le place dans la catégorie des suspect d'État, ceux qui de sincères sont devenus roublards, menteurs, dissimulateurs, ce sont ceux finalement dont il faut se méfier le plus. Ils foisonnent au gouvernement.
La puissance des élites c'est l'impuissance de ceux qui créent ces élites, un peu comme les banques qui font bien sentir la puissance de l'argent qu'elles détiennent alors que cet argent c'est celui de ceux qu'elles écrasent avec leur propre argent. Savoir qu'une banque à plus besoin de ses clients que les clients ont besoin de la banque, quand la population laborieuse aura compris ça déjà on y verra plus clair à condition d'être entendu et écouté ; le travail des lèche-culs subordonnés des élites et des élus c'est justement de faire croire le contraire, que les clients dépendent de leur banque ; tout comme en politique les élus ont plus besoins des électeurs que le contraire, c'est pour cette raison qu'ils assoient rapidement un système de soumission afin d'empêcher les électeurs de réagir.
L'ignorance volontaire c'est la pratique politique qui fabrique les parias, dès que ces parias font part de leur désaccord ils deviennent des complotistes. Mais des complotistes à la mode actuelle, plus rien à voir avec le vrai complots, interdire la vérité c'est la transformer en mensonge afin que le mensonge soit perçu comme une vérité. Et pourtant c'est ce qui gouverne le monde.
La société c'est une illusion - ce que j'explique dans quelques-uns de mes livres - qui consiste à créer du rêve à offrir sans jamais le concrétiser pour qu'il reste du rêve, tant que le peuple rêve il ne pense pas à autre chose en croyant qu'un jour il accédera à ce qu'il croit sans jamais y parvenir, il faut bien que ça dure pour assoir la politique.
Le fonctionnement municipal c'est aussi une illusion, en fait c'est un programme bien en place, d'une équipe élue, qu'on étale dans le temps en y incluant des artifices, ces derniers consistent à rendre exceptionnel un fonctionnement normal et routinier de façon à en faire étalage quand le moment est venu, ce que les administrés payent par leurs impôts n'a de retour que par des évènements dits "effort municipal" qui consiste à rendre exceptionnel ce qui devrait être réalisé en priorité, avec force déclarations médiatiques pour donner à l'ordinaire un caractère exceptionnel. C'est dans presque toutes les communes de France.
Comment éviter le sujet ? (Cliquez sur les photos pour les voir entièrement)
Tout un chacun dirait "en nettoyant" tout simplement, sauf si le sujet émane d'un paria, ou d'un complotiste, lui donner raison c'est avaliser le reste, c'est-à-dire ce qu'il dénonce.
Ceux qui me suivent depuis longtemps, certains fidèles depuis le début il y a maintenant douze ans, savent que je n'hésite pas à manifester ce qui déconne, le choix est immense, la matière première infinie et les sujets délicats.
Aussi, alors qu'il serait simple de porter remède à ce qui demande attention, les élus successifs laissent pourrir, comme s'ils voulaient me donner matière à en faire état, c'est une joute presque amusante sauf pour ceux qui en subissent les conséquences. Il n'est pas rare, à travers les réseaux sociaux, de constater un certain mécontentement de beaucoup d'administrés briançonnais qui saturent de n'être pas entendu - comme le "panneau "Père Noël" - et surtout d'avoir l'impression de passer pour des imbéciles à défaut de passer pour des complotistes.
Il est réel que M le Maire, Arnaud Murgia, a ramassé une vile en ruine, toutefois en un an et demi le bilan perçu par les administrés semble plutôt mitigé, on ressent nettement le clientélisme prioritaire aux dépend des urgences municipales, qui plus est les signalements divers ne sont pas considérés, ou alors avec des mois de retard.
Serait-ce que ses subordonnés dans les différents postes s'opposent à ses directives ou que les administrés passeraient pour des négligences à éviter !
La photos de ce matin, de la nouvelle décharge sauvage à ciel ouvert de la zone d'activité Sud, dont le premier signalement date de Juin 2021, en est une des navrances municipales, on sait que le particularisme briançonnais consiste à partitionner les responsabilités sans d'ailleurs en connaitre les tenants, ce qui donne ces résultats.
Je pensais, en Juin 2020, quand le nouveau Maire a été élu, que les urgences de campagne seraient prioritaires, je pensais aussi que la propreté de la ville serait étendue à tous les secteurs de la ville, même les parties de la ville qui sont en ville mais ne sont pas de la ville puisque dépendantes de la CCB dont le président est pourtant le maire de la ville, sauf que les intervenant ne sont pas de la ville puisqu'ils dépendent de la CCB, donc un secteur d'importance incluant les trois principales vallées avec des préférences pour les unes par rapport aux autres.
Il est aussi réel que les signaleurs sont des complotistes municipaux, de ceux qu'on évite ; ce ne sont pas les lèche-culs préférentiels qui, eux, savent mais ne disent mot, on ne sait jamais, une place de conseiller il faut la maintenir au chaud en suçant bien pour que ça ne refroidisse pas.
Même si le - ou la - conseiller se la pète grave en se prenant pour dieu le père, imbu d'une fonction somme toute modeste, fort d'une notoriété locale, illusoire et qui ne sort pas du briançonnais, commerciale ou administrative, ça donne toujours l'impression d'une certaine supériorité, celle que les inférieurs lui ont offert pour justement ne pas faire ce que ces derniers attendent pourtant. Comme quoi, quand on n'a besoin d'être écrasé on sait qui mettre en place pour ça.
Je vais me faire une séance photos pour une prochaine campagne de complotisme municipal et de dénigrements justifiés par des exemples frais.
Bonne fin de journée à tous.
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