Saisonniers ? Oui mais !
Entre proposer et obtenir ça fait deux
Hautes-Alpes. Montagne : employeurs et saisonniers, les raisons du désamour
Des chefs d'entreprises déroutés. Face à des travailleurs saisonniers dégoûtés. Le modèle économique et social des stations de sports d'hiver (ou des bords de mer) est-il cassé ? À l'en...
Complexe ? (Cliquez sur le lien pour lire l'article.. pour ceux qui sont abonnés bien sûr)
Pas tant que ça, l'article est intéressant et bien explicite, pas besoin de le réécrire ou d'y ajouter quoi que ce soit.
Saisonnier je l'ai été un temps, celui de ma jeunesse, les conditions étaient autres et les obligations réciproques aussi. (Dans certains de mes livres "ADHOMO")
La crise politique, déguisée en crise supposée sanitaire, n'arrange rien, des gens qui viennent trouver un travail rémunérateur en repartent finalement moins argentés que quand ils sont arrivés, ça n'incite pas à se casser le cul dix à douze heures par jour, parfois plus dans la restauration, pour finalement n'en tirer ni bénéfices ni avantages.
Bien entendu ce n'est pas une généralité d'employeurs, heureusement.
Sur mes sept enfants quatre ont fait des saisons d'été et d'hiver, surtout dans le briançonnais, ce fut plus une galère sans avantages qu'une réussite, en hôtellerie restauration tout est décalé, les horaires de repas, les temps de repos, les déplacements, et justement pour ces derniers j'avais déjà soulevé le problème il y a plus de dix ans, j'avais écrit au maire de Briançon de l'époque, qui ne m'a jamais répondu comme à son habitude, mais comme il ne répondait qu'à ces militants on peut comprendre la différence qu'il y a entre un maire attentif à sa population et un maire attentif qu'à ses seuls sympathisants, ou ses adulateurs sans limite qui sucent pour être bien vu.
Un de mes enfants a été exploité par un restaurateur de Chantemerle, sous payé, pas déclaré à son insu, au risque d'avoir d'énormes problèmes en cas de blessure en cuisine ; pourtant la Justice a débouté mon fils alors que tout était flagrant, même l'avocate a été estomaquée de cette décision, le monde juridique particularisé est parfois lié à d'étranges pratiques qui donnent tort à ceux qui ont raison pour protéger ceux qui s'exonèrent des lois et règlements.
Du temps des cars Rignon, à Briançon, la desserte des vallées passait par le Champ de Mars, ce qui était un gros avantage pour les saisonniers qui étaient pour beaucoup logés en hébergement dans la vieille ville, ce service n'existe plus, le département, gestionnaire des lignes locales en dehors de la TUB, néglige ce petit détour qui couterait supposément trop cher, pourtant les lignes qui desservent les vallées peuvent monter par la Chaussée pour redescendre par l'avenue du Professeur Forgues, le temps de trajet ne serait augmenté que de trois minutes et la consommation de gasoil en plus insignifiante.
Ces lignes, qui débutent dès six heures trente du matin, rendraient service à bon nombre de saisonniers parce qu'en vieille ville il y a encore beaucoup de marchand de sommeil qui louent à la saison pour des prix dérisoires, il est vrai que vu les logis ça s'explique mais c'est une autre histoire qui ne regarde que les services de l'urbanisme et les services sociaux, j'y reviendrai pour un autre problème.
Salaire acceptable.
Les saisonniers ce ne sont pas que des employés de restauration, ce sont aussi des perchmans sur les pistes, des chauffeurs dans le transport, des employés de surveillance, puis d'autres encore, ça fait du monde à loger et trop souvent les loyers sont excessifs, comme le souligne si bien l'article du Dauphiné les loyers de logement dans les résidences saisonnières sont prohibitifs, et pas que pour les saisonniers, l'effet montagne et l'attrait vacances incite les propriétaires à faire exploser leur location, qui plus est ces derniers demandent des garanties exorbitantes, des cautions que souvent ils ne rendent jamais pour tel ou tel motif, un saisonnier ce n'est pas un vacancier, il vient faire du fric, pas en dépenser.
Se sustenter aussi est un problème, quand un restaurateur, qui produit cent cinquante repas par jour, retient sur le salaire du saisonnier le montant de ses repas pris sur place, alors que ce même saisonnier voit partir à la poubelle des quantité de nourritures non consommées, ça fout les boules, comme on dit.
Il y a aussi ce problème, de taille, de retenues sur le salaire d'une mutuelle d'entreprise dite obligatoire, ce qui est faux dès l'or que l'employé a déjà sa propre mutuelle, je suis en ce moment sur des dossiers de ce genre pour préparer, à ceux qui m'ont sollicité pour ce faire, des dossiers à soumettre à la Justice pour justement faire cesser ces abus - une page déjà produite sur ce blog.
Le transport ; là aussi un effort du département serait bien vu, ou de la CCB puisque localement ce sera cette dernière qui va gérer les transports locaux. Celui - ou celle - qui va tous les jours bosser pour un salaire parfois ridicule est là aussi contraint de sacrifier une partie de ce qu'il gagne pour justement se rendre à son boulot, sans faire de gratuité il existe des formules mensuelles mais c'est la bouteille à encre et entre la demande et l'obtention il se passe parfois un mois, ça aussi c'est un problème.
Je lis dans l'article du Dauphiné "certains se tournent vers les travailleurs étrangers, moins exigeants" ; tout est dit, la législation du travail passe à la trappe, on sait que les contrôleurs, dans ce secteur géographique, sont quasi inexistants, ça permet beaucoup d'abus et on devine nettement l'exploitation des personnels ainsi embauchés, peut-être même sans contrat de travail supposant que ces "étrangers" sont aussi, pour beaucoup, sans papier ; ça c'est une chose qu'elle est bonne comme disait Coluche, personnels corvéables à merci, obligés de fermer leur gueule pour rester en France, contraint à ne se contenter que d'un salaire dérisoire pour souvent, comme écrit plus avant, dix à quatorze heures de travail sur six jours d'affilés, logés de façon précaire à cinq ou six dans une pièce de vingt mètres carrés à cause des tarifs explosifs des locations saisonnières.
Là aussi ces pauvres bougres, importés par les ONG supposément humanitaires, sont exploités, une forme d'esclavage "légal".
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Main-d'œuvre attractive. (Cliquez sur le lien pour lire l'article.. pour ceux qui sont abonnés bien sûr)
Ne pas se leurrer, ces gens qu'on importe sous couvert de réfugiés c'est la future main-d'œuvre de la France, les français coutent trop cher parce qu'ils connaissent leurs droits et les font valoir, ceux qui embauchent le savent, ils savent aussi que ces gens importés, exploités et placés dans des entreprises incontrôlables, c'est tout bénéfice.
L'importation d'esclaves modernes c'est aussi ce problème de pompe aspirante ; très répandu en Espagne - plus laxiste en matière de protection des salariés - ça s'étend aussi en France avec bientôt la complaisance induite et officieuses de certaines autorités, il ne suffit que d'une petit enveloppe à destination ciblée.
Si les ONG diverses et les passeurs "humanitaires" sont si actifs c'est que derrière il y a de la demande, ne pas nous faire croire que le bénévolat du cœur serait le seul motif ; en fait tout le monde est gagnant, les ONG, les passeurs "humanitaires" associatifs et quelques autorités locales "arrosées" pour ne pas voir ce qui saute aux yeux.
Mais c'est aussi le résultat de trente ans de syndicalisme politique qui ont détruit l'emploi, donc l'industrie et l'artisanat, ce qui fait qu'aujourd'hui une main-d'œuvre aussi nombreuse à prix cassé c'est tout bénéfice, sauf pour l'URSAFF encore que là il suffit de ponctionner les salariés français qui bossent encore.
Ça aussi c'est le grand remplacement que personne ne veut voir mais qui va nous sauter à la gueule sans prévenir.
Il est vrai aussi que la désinstruction nationale a créé des jeunes incapables de réagir, formatés pour ne rien dire et se soumettre, à cette jeunesse il reste la solution de s'expatrier pour avoir un emploi ailleurs, aux Amériques par exemple, comme ça ça laisse la place aux migrants qui arrivent pour les remplacer, cette stratégie durable, qui a commencé il y a maintenant plus de quinze ans, devient de plus en plus flagrante. Pourtant ça marche, on peut alors comprendre que nos dirigeants exploitent cette situation, il n'y a pas que les saisonniers qu'on va remplacer dans les années à venir.
C'est aussi ça la complaisance des autorités pour ce qui est de chasser les uns pour en mettre d'autres, rien qu'à voir fonctionner les maires des grandes villes.
Savoir aussi que les trois derniers Présidents de la France n'ont pas œuvré pour la France mais on profité des français pour assoir une politique migratoire en ce sens, parce que pour ceux qui ne s'en sont pas encore rendu compte la société française est en déclin grâce aux dirigeants pourtant élus pour la remettre sur ses rails, un paradoxe qui échappe à tous les formatés du cerveau, de plus en plus nombreux.
Plus les candidats aux élections promettent de l'amélioration et plus le pays se dégrade.
Alors les saisonniers !!!!! On s'en branle.
Bonne journée à tous et à bientôt.
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