Internet c'est génial

Publié le par François Ihuel

Internet c'est génial

Franchement.

Accéder à la plupart des sites existants c'est super, déjà il faut accepter les cookies, depuis quelques mois une loi impose aux annonceurs à y insérer le choix "refus", sauf qu'une bonne partie de ces annonceurs passent outre, y compris des sites officiels. 

Ensuite il faut remplir un questionnaire pour vous connaitre, détaillé bien entendu afin de pouvoir utiliser vos coordonnées à des fins publicitaires.

Certains de ces "interrogatoires" virtuels sont presque intimes, de plus si je veux connaitre le prix du fuel, par exemple, il me faut m'inscrire à je ne sais trop quoi, sinon pas de renseignement.

Si je veux acheter des sous-vêtement il n'est pas rare d'être dirigé sur un site pornographique, dès que j'effectue un achat quelconque je suis inondé de propositions diverses, je suis, pour un DVD ou une paire de chaussettes commandé, le meilleurs client, submergé par les annonceurs qui nous prennent pour crésus à acheter le même produit plusieurs fois par semaine des fois qu'on n'en fasse qu'un usage unique, le tout jetable ayant la particularité de fabriquer de la merde qu'on nous vend comme produit de qualité mais qu'il faut jeter rapidement parce qu'effectivement c'est de la merde, un peu comme BFMTV mais ça on ne peut pas le jeter, il faut juste éteindre la télé.

De ces "inscriptions" incontournables découlent des fraudes, puis des ameçonnages puisque les données que vous laissez pour vous inscrire afin d'avoir le droit d'acheter sont revendues à des sites parfois douteux.

Alors je me pose la question, l'État, si prompt à interdire par la censure ce qui le dérange, surveillant le moindre mot clef qui vous classe dans les personnages suspects, qui peut vous interdire de réseaux sociaux, qui vous piste du lever au coucher à travers vos activités journalières via le smartphone ou autres supports qui ne quittent jamais l'individu, pouvant même savoir si vous allez chier ou pisser et le temps que vous y passez - ce qui est perturbant pour les branleurs qui s'en tapent une vite fait sur le trône en matant une vidéo porno sur le dit smartphone tenu de la main gauche pendant que la droite astique la colonne (ou inversement pour les gauchers) - n'est pas en mesure de maitriser les annonces qui inondent les boites Mail et qui incrustent la vie des gens du lever au coucher.

Déjà d'être sur la "toile", comme ils disent, suffit à nous pister, si en plus l'internaute a tendance à raconter des conneries, comme moi, et que ces conneries ne sont pas du gout des autorités le pistage est plus poussé, je me demande comment réagissent ceux qui me surveillent à lire mes conneries chaque fois qu'ils vont vérifier si ce que j'écris est de leur gout, ce que je regarde, si je mate un porno ou un dessin animé, si je lis Voltaire ou Mickey, si j'écris des choses suspectes susceptibles de froisser quelques élus, etc..

Déjà je le sais qu'on me suis, c'est déjà pas mal, si en plus je dois faire attention à ce que j'écris c'est aussi contraignant que de se passer des cookies ou éviter de remplir les questionnaires pour faire de moi le meilleurs consommateur Internet. 

Bref, surveillé du matin au soir et du soir au matin la vie privée n'existe plus mais je m'en branle grave, si ça peut leur faire plaisir moi ça ne m'empêche pas de dormir ni de mater mes pornos en me cognant un rassis d'enfer même si Popaul se fait parfois prier, à 71 balais l'extase devient aléatoire mais comme ça marche encore je profite de ces derniers soubresauts pour astiquer ce qui reste de rigide.

Bon, ça va, j'arrête mes conneries mais franchement ça me fait chier tous ce bordel informatique, d'ailleurs je finis là ma page pour y aller justement, d'ailleurs j'ai remarqué que de se faire chier parfois ça fait bander, au moins ça changera des conneries officielles qui ont tendance à faire débander, elles.

Demain, ou après-demain, je vais faire dans la pédale (sans jeu de mots), j'ai un sujet tout chaud spécial Préfète des Hautes-Alpes.

Bonne soirée à tous et n'appelez pas tout de suite l'asile, que je m'amuse encore un peu.

 

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Publié dans Folie douce

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