Balade merdique briançonnaise
J'hésitais à mettre balade briançonnaise
merdique mais ça revient au même.
Marche forcée.
Toujours au volant je m'efforce à marcher un peu pour ne pas me figer définitivement, à l'instar de la femme de Loth qui s'est retournée au mauvais moment. (Pour ceux qui ne savent pas se rapporter au livre de la Genèse)
Il est vrai qu'à Briançon la colère divine serait à la hauteur des fautes puisque les motifs de constater des navrances sont multiples.
Ce ne sont pas des navrances sexuelles attirant les foudres du seigneur mais de basiques manquements qui n'attireraient que les foudres des briançonnais si ces derniers se réveillaient un peu afin de demander des comptes aux responsables irresponsables responsables de responsabilités qu'ils n'ont pas la responsabilité de responsabiliser à ceux qui sont responsables de les mettre en oeuvre ce qui rend également ces derniers irresponsables. (T'as vu la phrase ! Pas une seule virgule)
Bref en un mot c'est le bordel.
Cette première photo de page est donc une de mes préférées quand je fais une balade pédestre pour dérouiller mes articulations peu sollicitées quand on est assis au volant, le Mélézin vu sous cet angle, sans perturbations diverses de panneaux en tous genres et de divers poteaux de soutien de divers câbles électriques ou de téléphone ; en ville faire une photo vierge de nuisance visuelle ce n'est pas facile mais on est en ville.
Cette ville, qui m'a adopté il y a quelques vingt cinq ans maintenant bien que je m'y sois intégré plus avant, a des côtés avantageux, ceux que la propagande municipale met en avant afin de glorifier le maitre absolu des lieux qui a été investi par une partie de la population lui donnant ainsi des ailes et des droits lui permettant de disposer de la ville comme il l'entend même si d'autres ne l'entendent pas de la même façon ; gérant provisoire d'une ville il s'en sent propriétaire et en dispose comme tel, ce qui est une erreur mais peu de monde semble lui en faire reproches, surtout pas l'opposition municipale actuelle qui semble plus encline à aduler ce maitre absolu ; des fois que !!!!
Classique.
Le maire n'en est pas responsable, c'est juste que dans cette ville où tout est permis plus personne n'a de scrupule pour s'arroger des auto-autorisations de stationnement sauvage au détriment des piétons, mais vu le laxisme dans ce cadre il n'y a aucune raison de se gêner.
D'ailleurs les feux de détresse - en anglais warnings - à l'origine rendus obligatoires sur les véhicules pour signaler un danger quelconque, sont devenus des auto-autorisations de stationnement pour faire à peu près tout ce qu'on veut où on veut avec un véhicule.
J'ai déjà écrit quelques pages sur le sujet on ne va pas y revenir, sauf peut-être ceux qui me feront la remarque qu'il y a un passage supérieur le long de la pharmacie, ce qui pour un handicapé en fauteuil roulant est pratique surtout quand l'autre extrémité se termine par des marches, insignifiant détail négligeable pour les utilisateurs des auto-autorisations ci-dessus définies.
Bruler les frontières.
En anglais donc "burn the borders" - j'ai regardé sur mon traducteur Google - parce qu'en France c'est mieux de l'écrire en anglais, ça fait érudit, il est vrai que l'anglais et moi ça fait deux mais habitant en France je me demande bien pourquoi j'irais me casser les couilles à apprendre une langue qui ne me sert à rien sauf peut-être pour lire les notices d'utilisation diverses, ça me casse les burnes ce cirque même si ce mot à la consonance identique - du moins pour moi sur ce sujet précis - a deux signification différentes ; bien que d'avoir le feu au cul pourrait être apparenté à cet endroit interdit de l'anatomie, après tout des couilles au cul le trajet est court, surtout quand on est deux.
Bon d'accord, je déraille un peu mais d'être à proximité de la SNCF y est peut-être pour quelque chose.
Juste pour écrire que l'entretien du mobilier urbain, puisque ces magnifiques pots de fleurs semblent en faire partie, est assez négligé.
Alors bien entendu on va me répliquer que c'est pour éviter qu'une voiture bélier défonce les vitrines, puisque maintenant la mansuétude d'État qui consiste à excuser tout acte délictueux engendrent des excès contre lesquels on prend ce genre de mesure.
Ces décorations florales de mauvaises herbes, d'un genre nouveau, repeintes il n'y a pas si longtemps, servent de colonne Morris aux élucubrations de ceux qui préparent la révolution culturelle multi-ethnique qui consiste à enflammer les frontières pour laisser passer les innombrables candidats aux vacances européennes façon "Club-Med", de toutes façons les frontières sont déjà des passoires, alors y mettre le feu ne servirait pas à grand chose d'autres que ralentir l'inondation migratoire, ce qui est un paradoxe.
Ça va, tout le monde suit ?
Bref, juste pour dire qu'un coup de pinceau municipal effacerait ces marques distinctives de ceux qui détiennent le pouvoir d'emmerder le monde.
Et puis franchement garder des pots de fleurs de cette taille pour trouver la même chose au sol juste à côté c'est vraiment dépenser des ronds pour rien, la culture végétale briançonnaise est partout où la binette municipale ne passe pas, puisqu'il y a autant de végétation de sol sur les trottoirs.
Il est vrai que la gestion des services techniques de la ville ne bénéficie pas des mansuétudes financières municipales comme le sont les complaisances envers les promoteurs et autres utopiques créateurs, dont Mr Arnaud qui veut transformer un fort en château de Versailles.
On ne passe pas la même pommade à tout le monde même si ceux qui la payent sont ceux qui n'en bénéficient pas.
Alors on garde la merde de rue parce que ça fait ville abandonnée et gestion merdique.
Engrais.
De végétation au sol.
Il y a quelques années je faisais des pages sur les croquettes briançonnaises, mais c'était surtout en vieille ville. (Voir les début de ce blog, ne serait-ce que ma page du 26 Octobre 2010)
Qu'on se rassure donc il y en a aussi ici et pas de la première fraicheur, il est vrai que si la balayeuse passe dans le quartier Pasteur plusieurs fois par jour il n'y a plus assez de gasoil pour passer ailleurs.
Les balais sont tout aussi rares que les personnels et tout aussi rares que les binettes, un peu plus loin - dommage je n'ai pas pris de photo - il y a un estomac qui a gerbé son quatre heure, avec un peu de chance un chien errant ira en déguster un peu, le reste sèchera et tartinera les godillots de ceux qui ne sont pas attentifs à l'excellente du nettoyage de rue en regardant en l'air.
Quelle merde.
Végétation de caniveau.
Dans la logique ces dispositifs sont installés pour évacuer les eaux de pluie, il est vrai que ces temps derniers elle n'est pas très abondante, on peut comprendre que les herbes folles s'y plaisent, sauf que c'est dans beaucoup d'endroits de la ville.
On réalise tout de suite le suivi d'entretien de Briançon, l'irresponsabilité à ce point ça vaut une prime, d'ailleurs je me suis laissé dire que quelques responsables sont grassement payés pour justement ne rien faire ; ça se voit.
Platitudes.
Ce mot utilisé un peu n'importe comment induit tout de même que c'est plat, comme le fonctionnement municipal et celui des services techniques, on peut aussi l'utiliser pour une mer calme, pour définir une situation de bassesse, puis aussi pour démontrer qu'à force d'être écrasé un objet longtemps au même endroit peut se confondre avec son environnement.
Ici c'est le cas, encore quelques semaines et cette canette sera intégrée dans son support qui est la chaussée à cet endroit précis, mais il y en a d'autres un peu partout en ville, là où les balais municipaux sont absents ; pas besoin de chercher toutes les rues ont les leurs.
Matériel résiduel.
Pour ceux qui ne s'en sont pas encore rendu compte dans cette ville les éléments résiduels de chantier sont observables un peu partout, ce qui domine ce sont les barrières mais dans une ville où on en met des payantes on peut bien offrir le visuel de quelques gratuites un peu n'importe où.
Je me demande seulement combien ça coute un élément de ce genre et pourquoi ceux qui en sont propriétaires négligent de les récupérer, bien sûr c'est inclus dans les factures, ce qui prouve que le pognon des autres, quel que soit celui qui en use et en abuse, ne représente rien, du moins pour ceux qui le dépensent inconsidérément.
Bon, d'accord, on est samedi.
Pourtant ce gobelet, déjà présent hier au soir, attend un coup de vent pour aller ailleurs là où il ne sera pas plus ramassé.
On va me dire que je chie dans la colle de prendre des photos d'une telle insignifiante connerie, c'est que les quelques clichés que je viens d'exposer ne représente que 200 mètres de voirie, je vous laisse imaginer le reste.
Suggestions.
Pour le futur maire si l'actuel est "viré".
Derrière l'hôtel de la gare il y a cet emplacement qui sert de parking un peu sauvage, je me suis laissé dire que ce pourrait être "goudronné", ce qui en ferait une voie de circulation rendant dangereux la proximité de l'école Oronce Fine, déjà que quelques cinglés du volant y roulent trop vite !
Afin d'utiliser intelligemment l'argent des contribuables, afin de leur offrir enfin le retour de leurs impôts, afin d'avoir une fluidité de circulation et un confort de stationnement, il serait envisageable, de créer à cet endroit, un parking, en partie enterré sur un niveau, pour avoir un autre niveau en étage, ce qui ferait trois niveaux de stationnement discrets, donc environ 450 places, près d'un lieu très utilisé par les briançonnais mais aussi par les clients de la SNCF.
Gratuit bien entendu parce qu'il faut arrêter de chier dans la colle et de toujours taxer les gens qui financent des infrastructures dont ils ne voient pas la couleur.
Ce ne sont pas de grosses dépenses, moins cher que de refaire l'environnement complet du Coeur de Ville qui est à la charge de la ville, ce que la municipalité se garde bien de dire puisque qu'ayant avancé que ce sont les promoteurs qui se chargeaient des constructions.
Et puis....
Avoir l'intelligence de créer un passage souterrain, sécurisé par vidéosurveillance, afin que les utilisateurs des diverses infrastructures locales, gare SNCF, gare routière, buffet et hôtel, puisse passer des uns aux autres sans risque ; à cet endroit il n'y a même pas de passage "dit protégé" par quelques coups de pinceaux au sol, les seuls existants obligeant ceux qui sont respectueux de faire un détour exceptionnel avec bagages, enfants et autres diversités liées aux voyageurs.
Ce secteur est très dangereux parce que de ceux qui y circulent beaucoup sont en vitesse excessive mettant en danger les piétons, très nombreux en ce secteur, dont beaucoup d'enfants et de jeunes se rendant aux diverses écoles à proximité.
J'avais suggéré, il y a quelques années, la création d'une passerelle au-dessus des voies de chemin de fer afin de permettre d'aller en zone d'activité et aux divers terrains de sport pour les piétons, ce afin d'éviter le grand détour périlleux par la rue Bermond-Gonnet, étroite et dangereuse.
Et enfin....
Repenser et réaliser une vraie gare routière en supprimant le parking voitures délaissé par la municipalité, sachant qu'on ne sait pas trop qui gère quoi, afin d'avoir un fonctionnement sécuritaire des mouvements des cars et bus des sept lignes régulières existantes ainsi que des prises en charge occasionnelles des voyageurs SNCF.
Un sens de circulation rotatoire avec interdiction formelle aux autres véhicules, sauf les taxis en leur faisant une aire de dépose et de prise en charge.
Le tout couvert comme à Modane (deux photos ci-dessus) bien que l'on puisse constater que le civisme en cette ville n'est pas meilleurs que celui de Briançon mais c'est une généralité qui découle d'un laxisme des autorités quel que soit l'endroit de France où l'on se trouve.
Du moins dans les zones rurales, dans les grandes villes c'est nettement autre chose, stationner en voiture sur une gare routière à Paris, Bordeaux, Lyon, Nice, etc.. C'est vite réglé et la voiture en fourrière.
À ce niveau il est facile d'intervenir à condition que la mansuétude et le clientélisme n'entravent pas le fonctionnement des forces de l'ordre.
Ça coute des sous tout ça ?
Nettement moins que les conneries accumulées depuis des années en cette ville de Briançon et, au moins, pour une fois le fric des impôts servira utilement aux briançonnais, ça fait tellement longtemps que ce n'est plus le cas.
Et puis, là ou le maire actuel a construit sa superbe connerie de garage à vélos, on pourra installer deux bornes automatiques de billets routiers, à l'abri, parce que l'actuelle est en plein milieu de la petite place, à cuire en été et geler en hiver, ce qui la rend très souvent inopérationnelle, et au moins les écrans seront visibles quelque soit le temps qu'il fait.
Et puis, cerise sur le gâteau, obtenir d'une banque que soit installé un distributeur de billets de banque, je crois que Briançon est la seule gare de France qui n'en est pas équipée, le nombre de voyageurs qui arrivent à Briançon, surpris et mécontents de ne pas trouver ce dispositif, est conséquent ; une aberration.
Donc, messieurs les candidats, ne négligez pas les doléances de tous ces gens, être maire d'une ville c'est travailler dans l'intérêt, le confort et la sécurité de ceux qui le mettent en place.
À très bientôt pour autre chose et n'hésitez pas à me solliciter, j'ai des bonnes idées à la pelle.
Bonne soirée à tous.
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