Tournée des rues de Briançon 13 - La Chaussée 1
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La Chaussée.
Non inclue....
....Dans la chaussée, mais ne voulant pas faire une page spéciale sur cet accès à la vieille ville je la mets en avant première.
C'est une des entrées de la vieille ville, la principale même si on considère que le trafic automobile de cette vieille ville passe à 90 % par cette entrée.
C'est peut-être la raison pour laquelle c'est aussi dégradé, tenant compte qu'il y passe aussi de nombreux camions de livraison pour la plupart de plus de six tonnes contrairement à ce que laisserait présager la signalisation.
Mais comme la signalisation, à Briançon, c'est devenu une vaste rigolade pourquoi respecter ce qui n'est jamais appliqué, un peu comme le Chemin du Barry, le stationnement en vieille ville et autres endroits de Briançon où les panneaux ne sont là que pour le décor.
Donc une entrée qui ressemble à s'y méprendre à la presque totalité des chaussées de Briançon, trous, bosses, impressions picturales multiples sur trous et bouchons.
Bref, l'image type de la ville telle que la découvrent, effarés, nos visiteurs.
Le Chemin du Barry justement.
Rue servant de raccourci à bon nombre d'automobilistes, d'ici ou d'ailleurs, ce qui prouve que dès qu'on autorise partiellement une interdiction (Autorisée aux riverains) c'est la porte ouverte aux abus mais comme c'est devenu une dérogation que s'octroient ceux qui se ne sentent pas concernés, nombreux, tout devient possible, même l'impossible.
Après çà allez dire aux jeunes de ne pas faire ce que font leurs parents quotidiennement de façon tellement désinvolte qu'on se demande si ce comportement ne relève pas d'une pathologie neurologique non considérée pour l'examen du permis de conduire.
De la même façon que je me fais régulièrement "talonner" par des automobilistes pressés puisque je ne dépasse pas les 50 km/h en ville, également des attitudes que je relève tous les jours.
Bref, le quotidien.
Explication.
Qui est certainement la raison pour laquelle certains automobilistes, à la recherche de raccourcis, se retrouvent dans cette rue en impasse, c'est la résidence "Le Jardin de Notre Dame", face au parking Jean Freud dans l'avenue de la Libération.
Attaquons la Chaussée.
En passant par les voies piétonnes puisque ce virage, dangereux, n'est pas, en théorie, accessible aux piétons.
Cet arbre, je le connais très bien, je ne dirai pas pourquoi puisque ça impliquerait mon ex-femme en 1997 mais c'est un souvenir marquant et couteux.
Le panneau à 30 est là pour rappeler que c'est la vitesse maximale autorisée, il arrive que la police surveille, de loin, cette restriction de vitesse.
Personnellement je pense que c'est difficile de tenir cette vitesse dans une pente aussi inclinée sauf à descendre en première, ce que je fais mais rarement, j'évite cette rue parce que mon moteur n'aime pas du tout.
Il reste la solution de descendre au frein sur la totalité de cette rue, pas vraiment très bon pour la mécanique non plus. Donc je fais le tour par Grand-Boucle.
Image fréquente.
Non que les riverains y soient attentifs mais c'est hélas ce qu'on voit souvent.
Ce parc, agréable, se trouve derrière la résidence plus avant citée.
Heureusement....
....Il y a un panneau invitant à ne pas jeter sur les pelouses papiers et mégots,il invite aussi au respect !!!!
Un peu comme les panneaux de sens interdit ou de stationnement interdit, une vaste rigolade ou alors de la provocation.
Escalier semi-végétal.
Permettant de rejoindre le "trottoir" de la Chaussée.
A l'entretien très douteux.
Puisqu'ici....
....Il est, en théorie, interdit de passer, pour les piétons.
Pourtant je vois bon nombre de touristes s'y aventurer, il faut dire que la signalétique n'est pas performante et que, par définition, ce qui est interdit est tentant.
A cet endroit non plus, le balais ne s'use pas.
Déformations.
Nombreuses à Briançon, ce n'est pas la bouche d'égout qui sort du sol c'est le mouvement du revêtement qui en est responsable.
Rue à forte inclinaison, les différences de température entre l'été et l'hiver (Sol à +50° en plein soleil et à -10 l'hiver) font glisser ce revêtement sur sa base, un peu comme un glacier, la cause c'est le support inadapté à la structure de la rue, la circulation intensive et les déplacements géologiques (Imperceptibles mais bien réels) font le reste.
Ce ne sont pas les couches d'asphaltes ajoutées les unes sur les autres qui arrangeront le problème, bien au contraire.
Tout cela a un coût bien sûr mais, à moins de laisser se dégrader l'ensemble (Spécialité briançonnaise), à long terme les coûts sont bien moindres quand c'est fait correctement et en profondeur.
Salade briançonnaise sur canapé de feuilles mortes.
Ce pourrait être la carte d'une entrée dans un restaurant, ce ne sont que les tristes conséquences d'un laxisme flagrant.
Quand il y avait des arbres.
Coupés au raz du sol, le tout laissé en l'état.
Ça fait négligé, presque dégueulasse et puis comme casse-gueule c'est super.
Mais bon, quand il neige ça ne se voit plus, attendons l'hiver.
Nom d'un ingénieur du début du 19ème siècle.
Qui fut à l'origine de l'essor de l'industrie de la soie à Briançon (Usine de la Shappe) et participa à son extension.
Rue à sens unique.
Qui dessert le lycée et le collège Vauban, elle rejoint le Chemin de la Tour.
Etat acceptable, puisque peu utilisée, par rapport à ce qu'on connait à Briançon.
Ici est réuni....
....A peu près tout ce qu'on peut trouver de "dérangeant" à Briançon, palette de couleurs au sol, usagée, trous et bosses peints, bouchons d'enrobé, salades, dégradations, pissotières gratuites, crasse, coup de dents de la pierre et manque d'entretien.
Il ne suffit pas de passer un coup de balais pour rendre un endroit propre.
C'est à l'angle de la Chaussée et de la rue Marius Chancel, passage emprunté par des centaines d'ados tous les jours.
C'est pourquoi les briançonnais ne font plus attention à leur environnement dégradé, il en sont instruits dès leur jeune âge partout à travers la ville, quel que soit l'endroit où les yeux se posent il y a de la merde et des dégradations sauf, peut-être, rue Centrale et place Centrale, mais ce ne sont pas mes lieux de promenade favoris, je fuis la pollution et le bruit.
Vingt mètres plus bas.
Trottoir en deux parties, une acceptable et la continuité du précédent qui est le même mais autrement.
Une boite aux lettres flambante neuve, pour compenser celles qui ont été ôtés de la vieille ville. (Pour laquelle, à la poste, on ne se bat déjà pas pour distribuer le courrier, surtout en hiver, alors pour le ramasser ?)
Demi-tour sur place.
Miracle, on retrouve nos habitudes et nos habituelles misères briançonnaises.
Rien à décrire, juste observer.
Observer et constater.
C'est bien ces photos parce que certains de mes correspondants extérieurs, même d'Angleterre où deux me suivent, pourraient douter de ce que je décris, il faut dire que sans les photos on me taxerait de vicieux détracteur, ce que je mets sur mon blog depuis des années ne se constatant nulle part ailleurs.
Il arrive que je reçoive quelques commentaires dans ma boite Mail, certains ne sont pas flatteurs.
Plus rarement dans la rubrique "commentaires" en bas de chaque page, beaucoup craignent d'être reconnus, je les rassure, c'est anonyme tant qu'ils ne mettent pas leur nom, personnellement je signe et assume tout ce que je décris.
Juste remarquer les bouches d'évacuation des eaux de pluie et de fonte, on y reviendra, j'en ai une collection impressionnante.
Une apparence.
Trouver cent mètres de rue en état à Briançon relève de l'exploit, alors je mets cette photo qui, sans être parfaite, laisse entrevoir un semblant de propreté, salade non comprise.
Il y a bien un lampadaire incliné par un coup de chasse neige mais on fera comme si on n'avait rien vu.
Franchement !
Ce n'est pas tuant de passer un coup de balais de temps en temps et un coup de Lazure sur les boiseries.
J'ai beaucoup de mal à comprendre ce fonctionnement.
Bâtiment administratif.
Anciens locaux du lycée Vauban, on y trouve la maison de la Justice et l'UTL où je prenais mes cours d'italien.
C'est aussi la gare routière officielle de Briançon, celle de la Gare SNCF n'étant qu'un simple arrêt des bus et des cars.
Une grille en balade mais elles sont nombreuses dans ce cas dans cette ville exceptionnelle.
Les parterres "fleuris" sont eux aussi exceptionnels.
Théâtre du Grand briançonnais.
Côté coulisses.
C'est l'amorce de l'Avenue du Lautaret qui fera l'objet d'une page exceptionnelle.
Crasse, abandon, salades, pisses, trous, bouchons frais et anciens, bouchons sur peintures (Ce qui change de l'habitude des trous peints, ce sera pour l'an prochain) fuites de toitures, murs lépreux et un arrêt des bus non répertorié dans ma série "Des arrêts de bus pas comme les autres".
En façade c'est çà.
Un très gros effort pour cacher la merde au chat, ça devenait d'une grande urgence.
Avant c'était çà en façade :
En 2010
Et çà côté avenue du Lautaret :
En 2010
En 2014
Sans parole.
Contraste.
Je me demande comment on peut élaborer de tels travaux, où on fait tout où on ne fait rien.
Faire semblant.
Sans y parvenir.
Je ne vous cache rien, c'est vraiment cacher la merde, et pas seulement au chat.
Et à grands frais pour un résultat aussi minable puisque ça ne change pas grand chose.
Allez, la suite bientôt, demain ou après demain la suite des arrêts de bus.
Bonne soirée à tous.
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