Il y a quelques jours
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La Collégiale Saint Nicolas.
La photo date un peu mais je mets rarement des photos instantanées pour ne pas entraver les photos du jour diffusées sur http://www.briancon-vauban.com/
Après un mois de Mars exceptionnellement beau et chaud nous retrouvons nos grisailles d'altitude.
Le fort des trois Têtes.
Au-dessus de Briançon.
C'est l'ouvrage le plus important du dispositif fortifié Briançonnais.
Dès 1700 Vauban avait souligné l'importance stratégique de cette position qui surplombe les vallons du Fontenil et de Fontchristiane ainsi que la ville fortifiée.
Sa construction débuta en 1721 sous la direction de deux ingénieurs : Tardif et Nègre, il fallut d'abord aplanir le plateau des Têtes en détruisant les bosses rocheuses qui s'y élevaient et dont il ne reste qu'un témoignage sur la place centrale.
Le Fort se compose de trois fronts et d'un bas fort, il présente toute la panoplie des défenses de l'époque : demi-lunes, feux de revers, chemin couvert, etc...
Sa superficie, une fois et demie supérieure à celle de la vieille ville, permettait le casernement de 1250 hommes et d'environ 70 pièces d'artillerie, en cas de prise de la ville il aurait servi de base de repli.
Le Fort des Têtes se trouve au coeur du système défensif, il est relié à la ville par le pont d'Asfeld et au fort du Randouillet par la communication Y. Il ne fut jamais achevé et de nombreux bâtiments manquent à l'appel, d'autres en revanche furent réaffectés à d'autres tâches, la chapelle fut ainsi transformée en caserne au 19ème siècle.
Sources Internet
Les remparts de Briançon.
J'ai tenté de camoufler la voiture avec l'échauguette mais c'est raté, dommage.
En plus elle est en stationnement interdit mais comme à Briançon tout est permis, peu importe. (La voiture, pas l'échauguette)
Je suis allé en Alsace, la discipline y est autre, et puis les réglementations sont mieux respectées.
Maintenant tout dépend avant tout, du gestionnaire, ici c'est le maire, quand il peut faire quelque chose autre que de renflouer une ville sinistrée par !!! Lui-même entre autres, il y a plus de vingt ans.
Le Prorel.
Enneigé, ces températures de début d'hiver sont propices à la bonne tenue de la neige en altitude, au-dessus de 2000 m.
Le Grand Colombier.
Il barre le haut de la ville et sépare la Grande Gargouille, ou Grande Rue, de la porte de Pignerol.
L'intérieur, à l'étage, est composée d'une salle d'une trentaine de mètres, toute en longueur, bien éclairée naturellement et agencée de façon à être utilisée comme une salle d'honneur ou de réunion.
Une belle salle bien agencée.
Malheureusement, comme presque toute la vieille ville l'extérieur laisse à désirer et la crasse générée par les gaz d'échappement (Et oui, même chez nous dans une ville classée à 1356 mètres d'altitude !) est incrustée.
Tous les essais pour trouver une solution à ces problèmes se sont soldés par des échecs, voire un remède pire que le mal.
Un nettoyage ce n'est pas une réfection mais ça redonnerait, à cette vieille ville, une image qu'elle perd un peu plus chaque année.
Au lieu d'entretenir, on ne peut plus que réparer, en urgence, ce qui s'écroule par manque d'entretien, à grand frais et pas toujours efficace. (Voir mes pages récentes, "Défaire et refaire" et "Une suite")
La rue du Temple.
Qui va du Grand Colombier à la place du Temple, là où il y a la Collégiale.
Certainement la rue la plus "sinistre" de la vieille ville.
Sale, dégradée, malodorante, surtout l'été (Refoulement d'égout, urines canines et humaines, etc.) elle est très peu parcourue par les touristes qui se risquent encore à venir nous voir.
Ici, c'est moitié-moitié, une partie rébarbative incombant à la municipalité et l'autre rébarbative incombant aux propriétaires qui laissent leurs immeubles se dégrader.
Beaucoup de logements y sont inoccupés, rue froide, jamais de soleil et pas éclairée, ou si peu.
Il y a des décennies, elle était pourtant rue marchande, les anciens magasins sont devenus garages et entrepôts divers pour particuliers.
Deux irréductibles commerces tentent de persister mais jusqu'à quand ?
Un magasin d'antiquité et un restaurant.
Les autres tentatives ont échoué, pas assez de passage (Ça se comprend) et récession économique.
Etranglée par les taxes et impôts divers, surtout locaux, cette vieille ville se meurt.
Il existe bien un cahier des charges mais à Briançon l'exception est une règle d'or, ce que je signale depuis plus de deux ans.
Le Mélézin et la vallée de la Durance.
Et la ville de Briançon que je songe à quitter, la place de Maire ne m'intéresse pas et franchement, reprendre une ville dans cet état, c'est un travail de pharaon et un suicide personnel puisque c'est toujours celui qui est en place qui "ramasse".
Alors que c'est une multitude de différentes municipalités, de tous bords politiques, qui sont toutes responsables.
Le Grand Aréa.
Enneigé aussi et température un peu basses pour la saison.
Le pic de Rochebrune, 3319 mètres.
Les pluies incessantes de ces dernières nuits en ont remis une couche en altitude.
Tant mieux pour le lac de Serre-Ponçon qui a bien besoin,de toute cette eau.
Stationnement interdit autorisé spécifiquement.
Par décret personnel, complaisance, ou autres, au choix.
C'est, du moins, ce que j'en déduis.
La voiture ne me gêne pas et je m'en fous mais pour faire une photo potable, même à ces heures, c'est loupé. (Voir plus avant)
La même que précédemment mais en bleu.
C'est le premier mai et comme je suis toujours levé de bonne heure, j'en profite.
Encore une couche cette nuit.
Le Mélézin.
Limite pluie/neige 1800 mètres.
Le Prorel.
Les hauts de pistes sont de nouveau praticables en ski.
Trop tard, on aurait eu ça en mars que c'eut été un bonheur et un amortissement partiel de ce téléphérique déficitaire. (Sources municipales que je tairais pour ne pas porter préjudice)
Les Têtes de sainte Marguerite.
La Cucumelle est dans les nuages.
De petits nuages il faut admettre, en fait l'évaporation de la neige sous le soleil.
Echarpe de brume à la croix de Toulouse.
Qui s'est fait blanchir cette nuit.
Dessous les piliers de la porte Dauphine.
Un brin de muguet sur les remparts.
Mais il n'y a pas poussé, je sais que ce n'est pas entretenu mais pas à ce point, du moins pas encore.
Vide grenier.
Pour finir cette page.
Bon d'accord, la rue ressemble plus à un terrain labouré qu'à une voirie soignée mais ce n'est pas moi le responsable.
A demain, pour la suite.
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