Se poser les bonnes questions

Publié le par François Ihuel

 

Un article du Dauphiné Libéré à considérer

 

Se poser les bonnes questions

La destruction silencieuse.

C'est en effet le problème le plus grave, même bien avant ceux médiatisés trop fortement.

À considérer pour prendre enfin conscience.

Lorsque j'étais enfant, alors que je passais un temps énorme dehors dans les bois comme dans les prés, mais aussi dans les parcs et jardins de Paris puisque je suis parisien né à Paris, d'autant qu'à mon époque aucun des éléments dits modernes d'aujourd'hui n'existait pour formater les cerveaux fertiles en conneries diverses, les gosses étaient dehors, dans la nature.

Là j'étais incessamment entouré d'insectes divers, aucun dangereux bien que cette proximité agace, rares sont les insectes qui piquent d'autant que c'est avant tout pour se défendre, si on les laisse tranquille ils sont tous inoffensifs.

Pour l'enrichissement rapide, mais surtout pour que les grands laboratoires de produits phytosanitaires deviennent milliardaires, on produit des quantités phénoménales d'insecticides, herbicides et autres saloperies qu'on ingère à travers nos aliments contaminés par ces produits hautement toxiques. 

Il n'y a pas besoin d'être un écolo rigolo engagé pour savoir ce qu'il faut protéger, ce qu'il faut faire, mais surtout ne pas faire.

Lorsque je vois les services départementaux raser les "banquettes" de bord de route, à en éjecter des cailloux tellement ça rase le sol, je me dis que l'habitat de millions d'insectes divers est détruit pour l'agrément des yeux, on peut couper les bordures de routes mais en laisser au moins dix centimètres, sans aller "tondre jusqu'à plus de trois/quatre mètres des bords on se demande bien pourquoi d'ailleurs, puisque c'est près du sol que les insectes sont à demeure ; laisser de la verdure c'est éviter le dessèchement des sols, la verdure est le moyen le plus efficace de conserver l'humidité.

Lorsque j'habitait à Chantemerle je laissais ma parcelle telle que la nature le veut, j'avais des fraises des bois naturelles, une quantité importante d'insectes, des lézards, puis d'autres de ces petits animaux qui ont besoin de verdure.

Les voisins, ceux qui dépensent des fortunes en tondeuses et en carburant qu'on retrouve dans les sol, passant des heures à emmerder le monde par les pétarades de leurs machines, gaz d'échappement compris, surtout le dimanche, pour avoir ce qu'il pensent être une belle pelouse alors qu'il détruisent ce qui est indispensable, s'en sont plaint au syndic de copropriété, ce qui fait que mon logeur à fait intervenir, sans me prévenir et profitant de mon absence, un "professionnel pour faire raser la totalité de la parcelle attenante à mon domicile. J'étais dans une colère noire et une des raisons de mon départ en plus des nuisances volontaires de mon voisin immédiat pour me faire partir.

Fini les insectes détruits, fini les lézards qui me rendaient visite, fini l'humidité qui permettait à ces animaux de vivre et de fonctionner tout en réduisant l'évaporation due à la saison. La connerie humaine est ce qui est le plus détestable pour la nature laquelle pourtant nous est indispensable, un paradoxe.

Aujourd'hui je n'ai plus que deux mètres carrés de verdure au milieux du béton, de l'asphalte, imbibé de résidu de fuel et incommodé d'odeur de fuel parce que je ne peux hélas pas faire autrement.

Que n'habitais-je donc point en pleine nature, au milieu d'une véritable verdure avec tous ces animaux pour me tenir compagnie, la loi interdit de vivre naturellement, puisque tout est prétexte à taxes et impositions.

Nous nous auto-détruisons pour faire semblant d'être intelligents et modernes.

Pauvre de nous qui ne sommes plus que des machines biologiques au service du profit et de la vaste connerie des temps nouveaux.

Je suis un véritable écologiste, sans carte d 'adhérent, sans tapage médiatique, juste que j'aime la nature que je ne peux protéger parce que justement l'écologie politique détruit la véritable écologie, les vrais écologistes ne sont pas rassemblés en parti politique, il œuvrent tous les jours à préserver ce qui les entoure en respectant la nature, pas plus, mais pas moins.

Il y a tellement à écrire.

Bonne journée à tous.

 

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