CCB ou Comique Cafouillage Briançonnais

Ecologiste mais pas logique

Rue des Couteliers.

En zone d'activité briançonnaise.

Bientôt 9h00, pas de salage ni déglaçage.

Rond-point.

Glissant, quelques véhicules se sont retrouvés subitement sur le chemin du retour.

Il en est de même sur le rond-point de l'autre extrémité de cette rue mais avec de la casse.

J'ai appelé les ST qui m'ont répondu que ce n'est pas de leur ressort.

Sur conseil j'ai appelé la CCB qui m'a passé un responsable.

Ce dernier m'a promis que le gravillonage allait être effectué, d'évidence quand tous ceux qui vont bosser dès 6h00 se retrouve à danser la valse, avec voitures et camions, épandre du gravier à 9h00 passé est d'une logique étonnante.

Il m'a précisé que la CCB ne mettait pas de sel pour des raisons écologiques bien que je considère que c'est pour des raisons autres, pressions de quelques écolos-débiles en mal de notoriété, 2 grammes de sel au m3 ne feront pas crever les petits poissons de la Durance.

Le sel déposé par la ville ne va pas aux mêmes endroits, dans la Durance, que celui qui n'est pas déposé par la CCB, une rivière sélective qui fait aussi de la politique.

La séparation des responsabilités amènent à des situations comiques mais aussi préjudiciables à ceux qui sont victimes de la connerie humaine.

La ville ne va donc pas "voler" le travail non effectué par les sevices de la CCB même si ce sont les briançonnais qui payent pour des conneries pareilles.

Peut-être que d'avoir dépensé les réserves financières (1 000 000 d'Euros de positif il y a peu) ne permet plus d'effectuer des tâches pourtant rémunérées d'avance par les contribuables.

Décidément, dans cette ville on en voit de plus en plus, des décisions débiles.

Rassurons-nous, la CCB va répandre du gravier, vers 10h00 du matin donc un peu tard, qui ne sera retiré, au mieux, qu'au mois de Juin ou Septembre, les vacances d'été étant sacrées il est hors de question de nettoyer pendant ces deux mois précieux pour un personnel harassé d'un travail non fait.

D'ici là certains pare-brises auront récupéré ces souvenirs de l'hiver.

Pauvre de nous qui avons élus des nulités pareilles.