Si grands et si petits. Si forts et si faibles
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Suivez la flèche.
Cette comparaison stellaire est à l'échelle.
Suivez la flèche, je doute que l'on puisse me voir à cette échelle mais cette mini bille, c'est bien la terre.
Sachant que le système solaire se trouve dans la voie Lactée, d'environ 120 000 années-lumière de diamètre (Mais je ne suis pas allé mesurer, information "NASA") et contient environ 150 000 000 000 d'étoiles beaucoup ayant, à elles seules, la dimension de notre système solaire au complet.
Donc une petite étoile nommée soleil autour de laquelle gravite des planètes dont notre terre.
Sur cette dernière, vivent environ 7 000 000 000 d'individus qui se reproduisent à une vitesse fantastique compte tenu de l'échelle géologique. (Donc du temps qui est une unité de mesure)
Ces individus, qui sont des terriens appelés aussi "Hommes" (Dans lesquels sont également comprises les femmes, pas de sexisme) sont répartis sur la presque totalité des terres émergées comprises entre 0 et 1200 mètres.
65 % de la population mondiale vit près des mers et océans.
Autant de monde sur une si petite surface, vue par un extraterrestre, doit former quelque chose de très cohérent et de très unis.
Et bien non, tout ce petit monde en effervescence s'entretue pour avoir la place et les places.
L'augmentation de la population est inversement proportionnelle aux besoins qu'elle génère, ce qui fait que dans peu de temps va se poser le grave problème de la survie humaine.
Quand je suis né, en 1950, il y avait 2,5 milliards d'habitants.
De quoi occuper des immensités pour la culture et le bétail.
A ce jour la population a presque triplé en un peu plus d'un demi-siècle.
Mais tous ces gens, il faut les loger, les habiller, les nourrir, leur donner du travail, les discipliner.
La difficulté majeure est qu'il est de plus en plus difficile de réunir ces critères puisque le problème commence à devenir insoluble.
La population de l'Afrique a quintuplé en à peine trente ans, ce continent, un des plus vaste difficilement exploitable en surface (Déserts, montagnes) est au bord de l'explosion démographique.
La Chine et l'Inde ont, partiellement et pour peu de temps, réussi à stabiliser leur démographie.
L'homme blanc (Terme péjoratif mais incontournable) est en forte minorité sur la planète.
C'est pourtant celui qui est à la pointe de l'actualité, à croire que d'autres n'existent pas. (Mais la tendance s'inverse)
Cette "supériorité" (A prendre avec réserve) tient du fait que durant des siècles il fut celui qui a le plus colonisé et s'est imposé un peu partout sur la terre, trois grand courants, Espagne, France et Angleterre.
Les "américains" d'aujourd'hui ont leur histoire en Europe, les grandes invasions de ces deux continents américains n'ayant vraiment commencé qu'au milieu du XVIème siècle.
Pourtant, la Chine et l'Inde, à elles deux représentent plus du tiers de la population mondiale.
Ce qui fait cette disparité aujourd'hui ce sont les différentes cultures, longtemps les uns et les autres sont restés chez eux en dehors des "blancs".
Les moyens de communication de maintenant ont tellement rétréci la planète qu'elle est devenue trop petite et ce n'est pas demain la veille qu'on pourra habiter ailleurs, il est même fort probable que nos civilisations actuelles auront disparu bien avant de pouvoir entrevoir un "déménagement" sur une "exoplanète" habitable.
L'emballement de la machine démographique fausse ce que la nature à prévu et conçu, cette dernière étant prépondérante dans tous les domaines finira par avoir le dessus même si de "gros malins" s'imaginent "dompter" la nature.
Toutes sociétés en surnombre tombent en décadence (Végétales, animales et donc humaine puisque nous sommes au sommet du règne animal) et s'autodétruit par excès.
Ce que nous annonçons aujourd'hui, à grand renfort de "scoops" et autres informations, plus alarmantes les unes que les autres, n'est que la finalité de sociétés en décadence, même si le phénomène est lent.
Que faire ?
On ne va quand même pas "trucider" tous ceux qui sont de trop !
Une lueur de prise de conscience s'est faite jour il y a environ quarante ans, quand la Chine a commencé à prendre des mesures pour la régulation des naissances, toujours en vigueur à ce jour.
Les colossaux progrès technologiques, donc médicaux, font que la sélection naturelle, celle qui régule tout organisme sur terre, est enrayée au point de devenir dangereuse.
Cette réflexion basique m'est venue en voyageant.
Et en observant les gens, tous les gens puisqu'avec la technologie on peut aller en Chine ou aux Etats-Unis en quelques "clics".
Mes voyages (Limités extra-Europe) ne m'ont appris à connaitre que les différences qui existent entre les gens et les couches de sociétés fonction de leur position géographique.
Mais ça m'a permis de mieux admettre ces disparités et d'accepter ce qui pourrait sembler inacceptable.
Ça permet aussi d'être plus tolérant et de voir les choses avec plus de réalisme que de se fonder sur des suppositions ou des impulsions issues de "clichés" sectaires ou/et religieux.
Le problème majeur de la surpopulation c'est d'engendrer des tensions et du particularisme.
C'est aussi un pari dangereux des chefs d'Etat à essayer de gérer de plus en plus de monde de plus en plus disparate.
Sauf à recréer des tas de petits pays souverains pour éclater les grands pays qui peinent à tenir la route, la régression de la population devient une interrogation qui va vite devenir un problème majeur.
On ne pourra pas indéfiniment tenir sur la corde raide sans dommage.
Ce qui tient, pour le moment, l'humanité dans un équilibre précaire, ce sont les religions.
Les trois principales issues d'un même Dieu s'entretuent pour des questions d'étiques.
Les autres sont plus modestes mais plus homogènes, elles parviennent à équilibrer leurs adeptes dans un monde qui n'est malheureusement pas réel.
Ce besoin d'illusions et de fantasmes est l'échappatoire de bon nombre de personnes, ce qui est logique et s'amplifiant à la même vitesse que la population mondiale.
D'occulter la réalité n'a jamais résolu les problèmes, même si il y a une solution à chaque problème ce n'est pas toujours adapté, c'est même parfois néfaste.
J'ai retenu ce graphique.
Parmi des milliers d'autres.
Il est très parlant mais inquiétant, la terre, elle, n'ayant que très peu bougé.
Pour ceux qui l'ignoreraient la planète augmente en volume au fil des millions d'année de son existence, phénomène bien connu pour qui "tâtent" un peu la physique.
C'est d'ailleurs ce qui ralenti sa rotation mais il faudrait des dizaines de milliers de génération pour s'en rendre compte.
Cet effet a pour conséquence d'augmenter sa vitesse orbitale, toujours sur des dizaines de millions d'années.
Donc, un graphique de l'évolution de la planète serait quasi-plats comparé à l'image ci-dessus.
A un moment il va falloir que ça s'arrête, de quelle façon je l'ignore mais ça va s'arrêter un jour.
Je parle de la démographie humaine, plus perceptible pour nous.
Ce qui est de plus en plus sensible c'est le changement radical de comportement de l'humanité à mesure que se développe la technologie.
Cette dernière, censée apporter améliorations et progrès, apporte paradoxalement complications et multiplications phénoménales des problèmes qui sont, pour certains, insolubles.
Pour comparaison, les gens des campagnes ou ruraux, ont une approche communautaire encore basée sur le passé proche, convivialité et entraide.
Les gens des villes ou citadins se sont éloignés de cette convivialité et entraide.
Je ne parle pas des associations caritatives et autres services humanitaires, je parle de Mr Tout-le-monde, de ceux qui habitent le même étage sans se connaitre et qui attendent que le voisin ait fermé sa porte pour ouvrir la sienne.
On peut donc dire en toute logique que le rapprochement a éloigné les gens.
C'est aussi un phénomène de conflit, plus on est nombreux dans un territoire restreint et plus ce territoire parait individuellement trop petit.
Ce qui créé les phénomènes de tensions et de violence.
Ceux qui ont construit les grandes "barres" HLM dans les années soixante ont répondu à un besoin urgent de loger un maximum de monde dans un contexte de démographie galopante.
Ils ont pensé à beaucoup de choses sauf à l'aspect humain de ces concentrations urbaines.
Le temps passant, les habitats vieillissant, la population de ces "barres" a changé, une grande quantité est devenue territoire et "ghettos" que les plus endurcis ont monopolisé en mini-ville à l'intérieur des villes.
Que ce soit en HLM de trente étages ou en bidonvilles étalés sur des hectares de terrains vagues aux périphéries des grandes villes le fonctionnement est identique.
Considérant que chaque humain a un besoin d'espace vital de cent mètres carrés, la population d'une cité HLM, relogée en habitat individuel plus apte à l'épanouissement de l'individu, prendrait des surfaces énormes.
Prenons une cité HLM de 30 hectares pour une population d'environ 5500 habitants, l'espace vital est réduit à 54 mètres carrés par habitant tenant compte des éléments extérieurs à l'habitat en lui-même.
Ça ne peut que créer des problèmes et des conflits.
Si chaque famille de ces habitats HLM était réparti dans un cadre pavillonnaire, en se basant sur un couple et trois enfants en moyenne, il faudrait 1000 mètres carrés par famille maison comprise pour vivre sereinement.
Soit minimum 110 hectares sans prendre en compte l'urbanisme environnant, les dessertes et complexes en tout genre (Ecoles, magasins, salles de sport et autres), ce qui nous amènerait à plus de 250 hectares.
En ville ! Impossible. En périphérie ! Oui mais au détriment de la campagne donc des ressources indispensable à la vie quotidienne de ces gens.
Sur une population comme la France, de 67 millions d'habitants, cela emmène à près de 15 millions d'hectares ou 15 000 km2 en vivant tous côte à côte sur des terres habitables.
Ce qui revient à créer une cité cosmopolite concentrée de laquelle va ressortir les mêmes conflits que les précédents cités.
La planète compte à peine 5% de surfaces habitables sans risques majeurs.
Un vingtième de 153 000 000 km2 de terre ferme (continents) représente près de 31 000 000 de km2 pour une population de près de 7 milliards d'habitants soit un peu plus de 4 hectares par habitant à ce jour.
C'est beaucoup et c'est peu puisqu'il faut y inclure les infrastructures diverses.
Sauf raser les montagnes, raser les forêts, pour construire, également sur toutes les terres cultivables, la limite de saturation est pratiquement atteinte.
Non du fait qu'il manque de la place mais parce que la terre n'est pas extensible.
Un homme respire, il rejette du gaz carbonique.
Un homme vit, il consomme et rejette les résidus quels qu'ils soient, un homme doit travailler donc industrialisation pour son confort et l'évolution de sa vie et de son espèce.
Et c'est là que ça coince. Nous allons droit dans le mur.
Je mets au défi n'importe quel homme ou femme politique responsable, de quels que pays que ce soit, de trouver une solution à cette impasse.
Il n'y a qu'une solution, faire régresser la démographie afin de rétablir l'équilibre mais ce n'est le but d'aucun responsable, quel qu'il soit et où qu'il soit sur la planète.
Pour finir cette page une photo du briançonnais ce matin.
Le Mélézin ce 27 Octobre 2012 à 11h00.
Encore assez grand pour nous sentir encore assez petit.
A bientôt et bonne vacances pour ceux qui le peuvent.
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