Savez-vous boucher les trous à la mode à la mode.

Liens : http://francois.ihuel.over-blog.fr/ & http://francois.ihuel05.over-blog.fr/ &http://francois.ihuel15.over-blog.fr/ & http://www.francois-ihuel-05.com/

Sur l'air de "Savez vous planter les choux"

Déjà diffusée.

Dans ma page "Quelques bizarreries" du 30/11/2011.

Une parmi tant d'autres dénonçant les inquiétants affaissements de certains secteurs de la vieille ville.

Je ne vais pas refaire l'article puisqu'il existe mais c'est un des points de détails des problèmes générés par le sous-sol de la cité Vauban.

A l'origine, des maisons en bois ont été érigés sur la roche de ce verrou glaciaire dès le IIIème siècle.

Au fil des siècles la ville s'est structurée et agrandie dans la limite des "socles" disponibles pour se faire, en gros la plupart des constructions existantes aujourd'hui sur ce verrou glaciaire reposent sur de la roche solide.

Mais pas en totalité.

Dès la fin du moyen-âge des remblais ont été ajoutés aux abord de la ville pour gagner de la place et permettre de construire des fortification en bois, bien avant celle de vauban.

Pour l'époque c'était bien suffisant et les quelques charriots et animaux qui y reposaient ne risquaient pas d'effondrer ces remblais.

La vieille ville, comme on la voit maintenant, date de 1690 à 1720, des remparts en "dur" ont été construits et l'inter-espace remblayé avec des morceaux de roche et de la terre.

Dans cet espace ainsi créé on a inséré des "caves" reliées entre elles par des galeries, toujours existantes à ce jour.

Il n'y a pas de cavité sous les maisons de la vieille ville, n'ont été utilisés que les espaces inter-roche notamment sous la Grande rue, la place du temple et la Place d'Armes, (et d'autres plus petites) raisons pour laquelle ce sont des places sur lesquelles on ne peut rien construire sauf le Grand Colombier qui fait partie des remparts et construit sur un rempart.

Ces "caves" servaient de réserve à nourriture, à munition, d'eau et de glace qui tenait toute la saison chaude, glacières naturelles pas difficile à approvisionner sous nos latitudes.

L'évolution amenant des commodités bien moins contraignantes ces "caves" ont peu à peu été délaissées et abandonnées sans que rien ne soit fait pour les consolider puisqu'à l'époque on ne parlait pas encore de véhicules lourds ni de trépidations de surface fortement déstabilisatrices.

Des galeries existantes certaines sont restées accessibles jusqu'en 1998, date à laquelle elles ont été murées définitivement à cause des risques d'effondrement.

Et c'est bien là le paradoxe, pour éviter que des curieux (Et surtout des mômes dont les miens) ne continuent à prendre des risques on a condamné ces galeries, bonne décision mais pas suffisante puisque si ces galeries s'effondrent c'est qu'il y a une raison.

Je ne sais si des études ont été faites avant ces condamnations pour savoir quels risques potentiels subsistaient pour la surface. Il est fort probable qu'en mairie il y ait des archives en ce sens.

Ce qu'il faut constater à ce jour c'est la multiplication des problèmes qui ne sont pas résolu par l'accumulation de plusieurs tonnes d'enrobé à froid avalés tous les ans par ces trous si gourmands.

Ce qui est plus troublant c'est que personne, apparemment, ne se soit posé la question de savoir pourquoi ces trous si gourmands sont également insatiables.

Nous avons ce jour une réponse accidentelle à cette question non posé autre que par moi-même.

Presque un miracle. (Photo Dauphiné Libéré)

C'est un spectacle qu'on voit de temps en temps à la télé ou dans les journaux concernant des zones de la planète particulièrement exposées à des affaissements de terrain.

Rien de nouveau, il y a trente ans, en région parisienne, plusieurs maisons ont été englouties par les affaissements des anciennes carrières "comblées" avec les moyens de l'époque sans tenir compte d'une éventuelle évolution déstabilisatrice.

Le sous-sol de paris est un gigantesque gruyère en sursit d'effondrement, ce n'est qu'une question de temps.

Pour ceux qui suivent mon blog, j'ai souvent soulevé le problème des infiltrations d'eau dans les fissures et trous des rues de la vieille ville.

Certains en ont rit, d'autres se sont foutus de ma gueule en me prenant pour un con qui ne sait pas ce qu'il dit. (On est toujours le con de quelqu'un, ça rassure)

Ma foi, comme on ne peut plaire à tout le monde j'ai continué mes pages dénonciatrices quand-même prise en compte par certains personnels des services techniques puisque souvent suivis d'effets, but de mes signalements d'ailleurs.

Dois-je me réjouir d'avoir vu juste ?

Non, je ne me réjouis pas, je suis navré de tant d'ignorance et de tant de désinvolture.

Je pars du principe qu'un signalement n'est jamais anodin, si quelqu'un, surtout un usager fréquent d'un lieu, vient signaler un changement dans la structure d'un édifice ou d'une chaussée qu'il voit tous les jours c'est qu'il juge nécessaire de le faire afin que les autorités prennent des mesures.

Mais si les autorités n'ont pas la même couleur politique (Hélas on en est là) que le signaleur ce dernier passe pour un emmerdeur ou un con, ce qui m'est parfaitement égal.

De quoi "flipper" comme disent les jeunes. (Photo Dauphiné Libéré)

Par contre la voiture qui est au fond a subit des dommages, heureusement pas de victime en dehors de deux blessés léger (Information Dauphiné Libéré)

Je ne vais pas en refaire tout un patacaisse inutile mais j'invite les candidats à la mairie à prendre plus en considération les signalement (Même paraissant absurdes) effectués par les administrés.

Peut-être que les causes pourront être plus sérieusement étudiée et les remèdes mis en place le plus tôt possible.

Demain, arnaque politique de candidats à candidats.

Si vous désirez recevoir mon blog automatiquement, inscrivez-vous à la newsletter, bandeau droit du blog. C'est gratuit et sans danger.