Entre deux chaufferies

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Reçu ce matin, tout est fait tout est dit pour 2013.

Ils s'imaginaient çà les socialistes qui ont votés en 2012 ?

Ils s'imaginaient çà ceux qui croyaient à un avenir meilleurs ?

Sur Boulevard Voltaire.

Commencée avec les suites de l’affaire Cahuzac le ministre de la lutte contre la fraude fiscale, qui avait planqué en Suisse quelques centaines de milliers d’euros pour ses vieux jours, l’année 2013 aura été un florilège de la nullité politique.

Placée par le Président Bonne Blague sous le signe de l’inversion de la courbe du chômage, elle a vu, au terme d’un suspense insoutenable, la dite courbe rester courbée à la hausse et pour finir les pères Noël, Sapin et Moscovici, venir nous expliquer que lorsque ça monte ça descend et que lorsque c’est haut c’est que c’est bas.

Un léger détour sur la droite, à l’UMP, pour admirer le spectacle permanent des rivalités présidentielles, Copé / Fillon, depuis les élections internes sur fond de CONARE et de COCOE, facéties qui ont effacé un moment le génie comique des socialistes et leur ont volé la vedette.

Arrive l’événement de l’année, le progrès sociétal universel et le vote du mariage pour tous : deux hommes ou deux femmes pourront jouer au papa et à la maman ou à maman et tati et s’aimer enfin avec la bénédiction du maire…

Et Taubira superstar, femme de l’année, ricanant sous les huées de ces pauvres familles, catholiques ou non croyantes, qui n’en peuvent plus d’être vilipendées et traînées dans la boue de la réaction et de l’obscurantisme face aux lumières innovantes du bobo progressiste.

Mais le point culminant restera sans conteste l’épisode du Président invitant Leonarda, en direct à la télévision, à revenir faire ses études – mais seule – pendant que Merluchon appelait à la démission de l’expulseur ministre de l’Intérieur tandis que M. Placé (et surtout bien placé) invitait les lycéens boutonneux à la révolution, oubliant du coup de payer ses 20 000 euros de contraventions à la République.

Deux à trois fois par mois, pour conserver un ministère, les écologistes en train d’avaler tant de couleuvres et boas qu’un élevage de ces animaux serait le bienvenu chez EELV.

Vincent Peillon, en Jules Ferry des pédagogues différenciés et du sexe indifférencié, dispensant doctement, en guise de refondation séculaire, les sempiternelles niaiseries sur la rythmique scolaire et la formation des enseignants, conspué par des enseignants non formés et des parents dérythmés.

Madame NVB voulant rajeunir la société en abolissant le plus vieux métier du monde et égaliser les sexes en les supprimant.

Et sur tous les fronts, l’infatigable Tartarin Valls, le regard noir, l’œil courroucé (Ça ne rappelle rien la mèche sur le front et moustache en moins ?), chassant les lapins et les automobilistes, invectivant de loin les lions et les braqueurs. Le temps d’admirer Ségolène Royal posant pour un journal en allégorie de La Liberté guidant le peuple !

Arrive la fin de cette année épique : le retour orchestré du racisme et de la bête immonde, avec l’affaire de la banane d’abord.

Et après la banane, les quenelles. Tartarin Valls, encore lui, fanfaron avide de gloire, Cid Campeador de la Deconquista à l’assaut d’un humoriste décrété ennemi public numéro un, pour un geste censé symboliser un salut nazi inversé, et même – accrochez-vous ! – la sodomisation des victimes de la Shoah !

Où vont-ils chercher tout ça ?

Et pour conclure, sortant de je ne sais quel chapeau, fin décembre, un député UDI qui veut faire voter à l’Assemblée nationale une loi… pour interdire les quenelles !

Voltaire, au secours !

Texte comprenant quelques corrections et ajouts personnels

Si Briançon se retrouve avec les mêmes guignols pour six ans "UMP et/ou PS" l'avenir de nos enfants est gravement compromis.

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