Enseignement et allocations de rentrée scolaire

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Ces jours-ci je suis malade, je ne sors donc pas et j'en profite pour aborder certains sujets récurrents.

 

rentree-des-classesDans les années 1950. (Photo Internet)

 

La rentrée scolaire c'était ça, c'est à peu près mon époque et l'âge que j'avais. (J'ai l'impression de me revoir, même tignasse et même fringues que le garnement perché)

 

En dehors des centres aérés des villes et villages, il n'y avait que peu de gens qui partaient en vacances au sens où on l'entend maintenant, ce qui évitait des frais pharaoniques dans un monde où le "budget vacances et loisirs" n'existait pas.

 

Les mères de famille s'occupaient de leurs enfants à la maison et le père allait gagner de quoi faire bouillir la marmite, ce qui avait l'avantage, pour les enfants, de vivre dans un milieu homogène et familial qui n'existe presque plus maintenant puisque les enfants d'aujourd'hui connaissent mieux les enseignants et les nounous que leurs parents qu'ils ne voient qu'une heure le matin (Et encore) et deux heures le soir.

 

Les seuls budgets de la maison c'était le salaire du père et les maigres allocations familiales créées le 11 mars 1932, donc loin d'avoir des fonds permettant de créer des budgets divers en faisant, souvent aujourd'hui, passer le superflu avant l'indispensable malgré les trains de conneries que j'ai pu entendre sur les familles nombreuses qui s'enrichissent avec les "Alloc". 

 

Pendant deux mois on faisait les "zouaves" avec les mêmes copains que ceux de l'école et pour les conneries je ne suis pas resté en retrait.

 

Les lieux de jeux, c'était les terrains vagues, les anciennes usines désaffectées ou reliquats des bombardements puisque la France sortait de la guerre et que la reconstruction ne s'est pas faite en huit jours.

 

Les villes organisaient des sorties journalières au bord de la mer, on y allait dans des vieux "chaussons" (Autocars de l'époque, ne pas confondre avec les Charentaises, ça dure beaucoup moins longtemps sur ce genre de trajet)

 

111115125927425835.jpegDans ce style-là. (Photo Internet)

 

C'était un bonheur de voyager dans ces bus sans ceinture, sans direction assistée, sans disques de contrôle, etc., avec une galerie sur laquelle on mettait nos sacs de bouffe pour la journée et nos "slips de bain", on ne disait pas "maillot" à cette époque, ces derniers étant la tenue de plage des dames.

 

Comme à l'école, il y avait les centres pour les filles et les centres pour les garçons, reliquat pétainiste de la préservation de la morale publique. (Donc pas de mélange, on ne sait jamais, à huit/dix ans !)

 

On mettait à l'avant les enfants "malades" (On disait "mal au coeur) avec pour seul médicament un sucre imbibé d'alcool de menthe.

 

Les autres, dont moi, faisions les zouaves parmi les chants et les jeux divers pour passer le temps, long puisque les autoroutes n'étaient que vagues tronçons de quelques dizaines de kilomètres.

 

ramassage-scolaireAujourd'hui. (Photo Internet)

 

La rentrée scolaire se fait, très souvent, par des cars, les économies draconiennes qu'appliquent nos dirigeants depuis des décennies (sans distinction politique) ayant supprimé des dizaines de milliers de postes de "maîtres ou maîtresse". (Maintenant on dit enseignants, l'ancien terme étant jugé trop péjoratif dans notre monde de cinglés, les maitresses d'aujourd'hui, c'est complètement autre chose) 

 

Ce qui a permis de supprimer des écoles, de fermer des milliers de classes donc de tuer les petits villages et désertifier nos campagnes dont l'école était un des poumons de la vie rurale avec d'autres services administratifs également en voie de disparition dans les villages où il y en a encore.

 

Je ne vais pas critiquer l'évolution puisque c'est indispensable, je constate simplement qu'à chaque changement de gouvernement chaque ministre veut laisser sa "touche" pour la postérité. (D'ailleurs, il y en a pas mal qui feraient bien de s'abstenir, plus on les oublie mieux on se porte)

 

En fait dans une ponctualité politique ne compte que l'élément présent, rares sont les hommes politiques qui ont laissé un souvenir durable de leur passage et heureusement.

 

rentree-scolaire-mauvais-karma-bisounours-L-1La classe, avant, c'était ça. (Photo Internet)

 

Des classes de 30/35 élèves.

 

Là aussi une évolution devenait indispensable sauf que cette évolution a inversé les rôles et que la discipline en a beaucoup souffert.

 

Avant, les "maîtres" avaient devoir d'instruction y compris la discipline, ce qui n'existe plus aujourd'hui surtout depuis la "conne" suppression du service militaire par un certain Jacques Chirac. (Apprentissage de la hiérarchie, respect des autres et autres formes d'éducations de base)

 

Maintenant les profs rasent les murs et subissent les volées d'injures d'élèves (Du moins quelques-uns) qui ne sont présents à l'école que parce que c'est obligatoire depuis Jules Ferry et pour ne pas perdre le bénéfice des prestations familiales.

 

Maintenant, "nos ancêtres les Gaulois", ce n'est pas très d'actualité pour bon nombre d'élèves comme ce ne l'était pas plus dans les colonies françaises d'avant guerre, une évolution positive. (Quoi que !)

 

J'aime bien cette photo parce que c'est exactement ce que j'ai connu, d'ailleurs j'ai gardé un pupitre que je possède toujours. (Pas celui qui me servait, le même que j'ai acheté dans une brocante)

 

DSCN9514.JPGJ'aurais préféré un double avec banc solidaire.

 

On m'en avait réservé un, dans une école de campagne, mais il a mystérieusement disparu.

 

6a00d8341c6c8b53ef0154355381a1970c-250wi.jpegExactement comme celui-là. (Photo Internet)

 

J'ai acheté des encriers de l'époque, je les attends pour les remettre, un pour l'encre violette et l'autre pour l'encre rouge. (Avant on disait encre violette et non bleue ou noire, un délice quand on suçait le porte-plume, il n'y avait pas de stylos comme maintenant, raison majeure de la blouse grise que je portais, et je ne compte pas le nombre de crayons que j'ai "bouffé")

 

Blouse obligatoire et mise en rang des élèves, bras levé main sur l'épaule du précédent, pour prendre les distances, avant de rentrer en classe.

 

L'enseignement n'a guère changé contrairement à la discipline, du moins en primaire (A part le port de la blouse), bien que tous les ministres successifs se soient échinés à réformer l'école. (Ce qui s'est partiellement fait mais pas avec les résultats escomptés)

 

A part l'histoire, dont l'enseignement a curieusement dévié sur des sujets ciblés et quelque fois douteux.

 

Il ne doit pas y avoir beaucoup de monde qui connait les dates des rois de Frances et des républiques qui ont suivi.

 

Je serais curieux de connaitre le pourcentage de gens qui connait la date de naissance et de mort d'Henri IV et quel prestige a connu son petit-fils (Louis XIV pour aider) ainsi que ses dates de naissance et de décès. (Non, on ne triche pas en regardant sur Internet)

 

Bref, beaucoup de jeunes sortent de l'école, bardés de diplômes de plus en plus facile à obtenir mais ne sachant pas conjuguer les verbes ni avoir une orthographe acceptable.

 

Comme quoi les "coups de pompes dans le cul "d'antan n'étaient pas forcément néfastes.

 

rentree scolaire aurillac 2010Rentrée scolaire à Aurillac, dans le Cantal ou 15. (Photo Internet)

 

Certainement une classe de cinquième vu l'âge des élèves.

 

Certes les éléments d'enseignements ont largement évolué, les classes sont plus claires et mieux réparties.

 

Facilement dix élèves de moins par classe que cinquante ans plus avant mais, curieusement, avec moins d'enseignants, moins d'écoles et moins de classes pour une population qui a doublé. (Un mystère que je ne m'explique pas ou qui pourrait laisser planer un doute sur la qualité de l'enseignement)

 

Chacun vient, habillé comme il le veut, ce qui créé des conflits entre élèves (Et quelque fois entre parent par rebond) puisque le statut social s'affiche clairement fonction de la tenue vestimentaire.

 

L'idée, plusieurs fois avancée et en cours d'élaboration par le gouvernement actuel, d'imposer un uniforme permettrait aux enfants de mieux s'apprécier, de faire tomber, à ce niveau, les barrières sociales donc de retrouver une discipline disparue.

 

Un enfant de "pauvres" ayant autant de valeur qu'un enfant de "riches".

 

Bref c'est un sujet qui est remis sur le devant de la scène chaque fois qu'on change d'obédience politique dans les hautes sphères de l'Etat.

 

Un mois après, comme tout ce qui est promesses électorales, c'est oublié et mis dans les tiroirs en attendant les prochaines élections.

 

Maintenant, soyons clair, je ne préconise pas une régression dans la qualité des équipements, je mesure simplement ce que j'ai connu avec ce qui existe aujourd'hui, étant donné que j'ai sept enfants je suis assez bien placé pour savoir ce qui est et ce qui devrait être.

 

Je ne nie pas que le petit coup de pouce de l'Etat pour soulager les familles en difficultés financières par la création de l'ARS soit un plus.

 

allocation-de-rentree-scolaire-ars-83Cigle de représentation de ce petit coup de pouce. (Photo Internet)

 

Je ne nie pas non plus que c'est une évolution qui, mieux gérée, serait efficace.

 

Je m'explique : Une famille, ce jour, de trois enfants, de 6, 12 et 16 ans par exemple, scolarisés, perçoit, en plus des allocations familiales, 356,20 € d'une part, 375,85 € pour une autre part et enfin 388,87 € pour l'ados de 16 ans.

 

Soit 1120,92 €, soit le salaire moyen, net, d'un "smicard", allocations versées mi-août ce qui permet à quelques-un de se payer des vacances tardives. (J'en connais).

 

Je n'ai absolument rien contre ces mesures bien qu'elles coûtent une fortune aux contribuables alors que les sommes allouées ne sont pas forcément utilisées à des fins d'aides à la scolarité.

 

Je n'irais pas, non plus, jusqu'à prétendre, comme j'ai lu hier sur le forum SFR, que ça permet de se payer un voyage en Afrique avec sept enfants. (J'ai de gros doutes sur la pertinence de cette réaction (truffées de fautes d'ailleurs) d'un internaute qui ne doit pas savoir ce que c'est que d'élever sept enfants)

 

Cependant, il n'est pas inconnu que pas mal de familles dépensent ces sommes à autre chose que le confort matériel et vestimentaire scolaire.

 

J'en connais personnellement quelques-unes et je dois admettre qu'il est aberrant de constater ces carences dans l'éducation d'un enfant en faveur de conneries achetées avec l'argent du contribuable aux dépends des enfants mais aussi en leur enseignant que l'argent facile et "gratuit" a l'inconvénient de n'en connaitre pas la valeur. (C'est français et bien écrit) (Vous avez constaté ! Pas une virgule)

 

Donc transmettre aux enfants d'aujourd'hui (Dans certains milieux, s'entend) que pour vivre bien il faut, soit être riche, soit être dans la précarité afin de percevoir le maximum d'aide sans effort dans ce dernier cas.

 

montant ars allocation rentree scolaire 2012 2013L'argent facile pour ceux qui le méritent. (Photo Internet)

 

Un peu sévère comme réflexion mais tellement d'actualité.

 

J'en suis à me demander pourquoi le gouvernement, quel qu'il soit, ne met pas en place, avec le concours des services sociaux, une mesure visant à financer les établissements scolaires pour fournir (comme cela se pratiquait il n'y a pas si longtemps, livres dans les collèges et lycées surtout) aux enfants bien définis, le matériel lui servant à apprendre et à travailler à l'école.

 

L'avantage étant de ne plus faire de particularisme en ayant des enfants "nantis", avec des fournitures de prix, qui, à l'instar de la tenue vestimentaire, fait la différence, des différentes couches sociales, comparée aux enfants des familles "un peu justes financièrement".

 

J'entends déjà les hauts cris de ceux qui vont me dire qu'il faut acheter des vêtements, des chaussures neuves, et autres tenues vestimentaires plus ou moins utiles.

 

Le miracle français c'est que fin juin de chaque année, les fournitures scolaires de l'année écoulée s'autodétruisent le premier jour des grandes vacances.

 

Ces pauvres enfants, qui vont "cul nu" pendant une bonne partie de l'année scolaire, se voient attribuer des vêtements neufs pour aller se "castagner" dans les cours d'écoles au grand "Dam" de ces beaux vêtements tout neufs. (Toujours concernant une certaine couche sociale dont beaucoup utilisent l'argent ainsi délivré à ce dont à quoi il est destiné)

 

Evidemment, les époques ont changé mais j'avais cinq frères et soeurs et les "fringues" de l'année précédentes, devenues un peu juste pour les aînés, servaient aux cadets.

 

C'est également une bonne gestion financière que d'apprendre à faire durer des affaires dans ce monde de gaspillage et de dépenses inconsidérées.

 

Je sais par expérience qu'un "jeans" a une durée de vie de plusieurs années et que si la taille d'un "douze ans" ne va plus à un "treize ans" le "douze ans" qui suit peux très bien le mettre. (Partant du principe que famille nombreuse = précarité, ce qui est surfait, découlant ainsi une procession de frères et soeurs à l'infini)

 

La société de consommation actuelle va à l'encontre de ces méthodes pourtant économiques, on pousse le consommateur à la dépense en faisant valoir des arguments plus ou moins fiables.

 

Le matraquage publicitaire cible particulièrement les jeunes qui ont, pour beaucoup, énormément d'influence sur des parents qu'ils ne voient que très peu. (Une de mes phrases plus avant dans cette page)

 

Ces liens délités conjugués à la faiblesse de beaucoup de parents entrainent cette surconsommation qui envoi pas mal de monde à la Banque De France, services surendettements.

 

Rentree-scolaire 1Le choix de l'enfant. (Photo Internet)

 

C'est l'immense panoplie de produits proposés parmi une multitude de produits, les quatre cinquième fabriqués en Chine ou dans les pays asiatiques en voie de développement, pour exemple un compas classique valant 0,50 à l'importation et vendu environ 4 € dans les rayons des grandes surfaces. (Durant ma période de "routier" marchandises, j'ai vu des choses qu'il est absolument impossible à décrire tellement l'arnaque aux consommateurs est gigantesque)

 

Qui plus est, les parents n'arrivent plus à imposer un matériel en rapport avec un budget, c'est l'enfant qui décide.

 

Ce qui est profitable pour la grande distribution puisque les produits les plus attirants, qui "flashent" comme on dit maintenant (Très représentatif sur la photo), sont ceux situés à hauteur de la vue des enfants. (Stratégie commerciale bien connue)

 

Si les gens connaissaient la marge des fournisseurs et distributeurs, ils n'en dormiraient plus.

 

Alors, les statistiques de l'Etat se basant sur une échelle de prix spécifiques, fourni par les distributeurs (Dont beaucoup d'hommes et femmes politiques en place sont actionnaires), ce premier dépense l'argent du contribuable à gaver les multinationales qui croulent sous le poids des bénéfices.

 

En conclusion, un enseignement de moins en moins efficace (mais à l'heure de l'ordinateur plus besoin de gros bagages intellectuels) et une panoplie scolaire, pour en faire moins, de plus en plus conséquente. (Nombre de fournitures scolaires imposées ne servant qu'une fois dans l'année, voire pas du tout, et des cahiers de 100 pages dont seulement quinze vont être utilisées)

 

Et, pourquoi pas, pour les allocations familiales, faire la même chose, la CAF verse les APL directement aux propriétaires de logements qu'ils louent (Au bon vouloir de l'allocataire, alors que ce devrait être imposé, mais un pas qui est déjà positif) pourquoi ne pas délivrer des "Bons d'achats", un peu comme les "Bons vacances", pour effectuer les achats nutritionnels des familles nécessiteuses en excluant toute délivrance d'alcool et de tabac.

 

Il est certain que pas mal d'enfants s'en trouveraient mieux.

 

J'exagère ? Non ! J'espère que dans un délai assez court des responsables de l'Etat prendront ces mesures, ce sera une bouffée d'oxygène pour les finances du pays.

 

Maintenant, les conflits politico-politiques incessants qui font que chaque gouvernement défait ce qu'a mis en place le précédent pour des raisons d'éthique, il va être difficile de faire passer des mesures de ce genre, le profit électoral l'emportant sur la logique de gestion.

 

Si je vais mieux demain j'irais faire des photos.

 

Sinon j'ai d'autres sujets, d'actualité, sur lesquels je brode mes déductions que personne n'est obligé d'avaliser.

 

Ce n'est qu'un point de vue mais aussi une analyse raisonnable de faits qui touchent directement le peuple.

 

A bientôt.

 

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