Commerces "grand confort" à vendre
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Sous la porte d'Embrun. (Photo Alain Prugne)
Entre l'école des Artaillauds et la Chaussée, accès à la rue de république (Chaussée) et à l'avenue de la Libération.
Qui est la même rue qui change de nom à la porte d'Embrun.
Grande Gargouille. (Photo Alain Prugne)
Une photo peu valorisante, le magasin, dessous, est très bien entretenu et valorisant.
Pas assez pour compenser cette déchéance immobilière.
Il y a peu, dans une page récente, (A prendre ou à laisser. Briançon 2ème jour) je faisais état de certaines particularités de la vieille ville, entre ce qui est très bien entretenu et ce qui ne l'est pas du tout.
Ce n'est pas exceptionnel dans cette cité Vauban, les immeubles tricentenaires découpés par étage entre plusieurs copropriétaires sont les plus vulnérables.
Beaucoup qui, ayant de belles façades sur la Grande Rue, ont l'intérieur dans le même état, mais les touristes n'y rentrent pas donc ne le voient pas et heureusement.
Ceux qui y habitent, quand c'est habitable, rencontrent beaucoup de problèmes, tant sanitaires que d'équipements.
Si une commission de sécurité, sérieuse et non corrompue, faisait le tour de tous ces immeubles beaucoup seraient frappés d'interdiction de location ou de vente.
Franchement, dans le cas présent, même si j'étais très riche je n'investirais pas un centime dans un habitat aussi dégradé.
La vieille ville a fait, maintes fois, l'objet de restructurations partielles, bien plus de l'urgence que de la prévention.
En vieille ville classée, il est difficile d'effectuer des travaux en profondeur sans passer par les méandres hyper-tordus de l'administration, plus d'un propriétaire a jeté l'éponge.
L'imposition écrasante de la ville sur les propriétés et la location est aussi un facteur d'abandon, investir dans un bien, effectuer des travaux d'importance pour, au final être perdant, n'incite guère à attirer le client.
Ce que les italiens ont acheté dans les années 90 a été remis en état, les locataires se sont montrés intéressés mais les contraintes de cette vieille ville, la taxation et l'imposition ont réduit presque à néant ces efforts.
Pour "faire semblant", la municipalité actuelle a créé des logements sociaux dans son patrimoine immobilier de cette vieille ville, l'afflux de personnes de conditions médiocres (Au sens humanitaire du mot) a déstabilisé cette cité Vauban.
Nombre de riverains me l'ont dit et en sont écoeurés.
Ce qui fait qu'ils partent pour ceux qui peuvent partir et qu'ils subissent pour ceux qui n'ont pas le choix.
La municipalité actuelle, pour rester dans un cadre qui soit en harmonie avec ce dont elle se répond, fait du social de dernière urgence en "collant" les plus démunis dans des appartements vétustes et hors normes, ce qui n'est pas incitatif à faire un effort pour ces habitants de passage.
Certains appartements ressemblent plus à des taudis transformés en chenil ou cohabitent bêtes et humains dans un état sanitaire très discutable grâce aux subsides des services sociaux et de la CAF.
L'immobilier HLM géré par l'OAC 05 est nettement plus soigné.
Quelques propriétaires privés font des efforts pour rénover leur bien, ils ne sont pas nombreux, les travaux de réhabilitation coutent une fortune, les aléas climatiques restreignant les périodes d'intervention.
Fort malheureusement, ce n'est qu'une minorité mais qui rayonne sur l'ensemble de cette vieille ville.
Les "zonards" chassent les gens, comme dans tous ghettos ce que devient la vieille ville.
Une majorité de commerçants n'habitent pas en vieille ville, je les comprends.
Le bar des Arcades. (Photo Alain Prugne)
Le plus rentable et le mieux placé de tous les établissements publics de cette catégorie.
Les propriétaires actuels (Que je connais assez bien) ont investi énormément dans cet établissement et dans la rénovation complète de l'appartement au-dessus, ils y habitent d'ailleurs ce qui leur permet d'être ouvert bien plus tôt que d'autres dans cette vieille ville.
Il est à vendre pour raisons de santé et si j'avais les moyens je n'hésiterais pas un instant pour acheter.
C'est le premier établissement que l'on voit en entrant dans la vieille ville, l'été est propice aux affaires et son chiffre se fait essentiellement sur cette période estivale.
L'hiver il est aussi très agréable de boire un chocolat chaud au pied du Grand Colombier.
C'est un investissement intéressant et lucratif pour peu que l'imposition baisse dans cette ville "matraquée" par les taxes et impôts.
Je ne fais pas de la publicité, je décris les choses telles qu'elles sont et dans une situation réelle, ceux qui me suivent ont dû se rendre compte que je n'ai pas l'habitude de "faire dans la dentelle".
Certains commerces sont peu ouverts. (Photo Alain Prugne)
Du moins une bonne partie de l'année, ce qui est une vision négative de la ville, pas mal de touristes viennent hors saison et sont assez dépités de constater ces carences.
Maintenant, fonction de la spécificité de ces commerces, le chiffre d'affaire ne peut se faire que durant ces périodes, 15 juin / 15 septembre et Noël.
D'autres commerces sont ouverts toute l'année et ce quel que soit le temps.
Je ne peux les citer tous mais mes pages précédentes en font état.
Ils sont, pour la majorité, situés dans la première partie haute de la Grande gargouille.
Les commerces de "bouche" sont tous ouverts toute l'année, en dehors des périodes de congés annuels bien sûr.
D'autres, de souvenirs et de proximité sont également ouverts toute l'année, Tabac, épicerie, mercerie, librairie.
Il y a un établissement bancaire (Crédit agricole) en vieille ville, ouvert toute l'année du mardi au samedi midi.
Il y a plusieurs facteurs qui font que la vieille ville décline en ce moment.
Les obligations européennes qui ont déstabilisé le marché immobilier et hôtelier de la France entière, être attractif quand on possède un hôtel alors que la clientèle est devenue rare ne permet pas d'investir des fortunes dans ce genre d'établissement.
L'hôtel le mieux placé de toute la ville. (Photo Alain Prugne)
Simple, pas cher mais dont les propriétaires sont largement arrivés à l'âge de la retraite.
Comme beaucoup de commerces dans cette situation, les repreneurs se font rares à cause des contraintes draconiennes imposées pour revendre.
Maintenir des prix attractifs pour travailler à perte n'est pas possible, un investisseur achète pour gagner de l'argent, comme un salarié travaille pour un patron.
Si un salarié est assuré d'avoir sa paye à la fin de chaque mois (En théorie, la situation actuelle en France est alarmante) ce n'est pas le cas pour un commerce qui ne peut compter que sur la clientèle.
La deuxième cause de la désaffection de la clientèle est l'enfermement de la ville par des procédés allant à contre sens de sa bonne santé financière.
Je doute fort que la municipalité soit gagnante par les recettes de parkings désertés par ceux qui font les recettes des commerces.
Cette aberration de fonctionnement relève de l'irresponsabilité la plus complète.
La conjoncture économique du moment n'est pas au beau fixe, je le conçois, mais ce n'est qu'une des périodes résurgentes des aléas politico-économiques, ça ne durera pas et la période d'abondance reviendra.
Cependant, cette manie qu'ont certains politiques à défaire ce qu'ont fait les précédents ralenti la croissance, la stoppe même, voire régresser.
Le fonctionnement municipal actuel est la plus influente cause de perte de rentabilité de la ville, pas seulement en cité Vauban mais aussi à Sainte-Catherine, la ville du bas.
La municipalité actuelle a loupé le train de l'évolution pour se consacrer à un train sur voie de garage, elle a inversé ses objectifs qui devraient être l'amélioration des conditions de vie de la population briançonnaise.
Elle donne en appât, aux briançonnais, une sucette qui n'a que le bâton, la sucrerie c'est pour les élus et leurs protégés.
L'influence politico-politicienne est un énorme facteur d'impuissance d'une municipalité quelle qu'en soit la couleur, il est inconcevable que l'actuelle avalise ce que préconisait la précédente pour des raisons d'éthique, même si c'est pour le bien de la population de la ville.
Quand un parti politique gère une ville via sa municipalité du moment, cette ville ne peut pas évoluer.
Ce que fait la municipalité actuelle, en matière de restructuration urbaine, n'est que le rattrapage du retard pris, ce n'est pas l'innovation nouvelle d'une municipalité volontaire comme on voudrait bien nous le faire croire, ce que ne manqueront pas de se targuer les actuels élus pour "repasser".
En fait de la poudre aux yeux, la période pré-électorale d'avant élections municipales, à grand renfort de titres dans le journal local (Briançon est pratiquement inconnue au niveau national sauf le ski mais c'est le domaine de Serre-Chevalier) pour focaliser l'attention des électeurs sur les bienfaits de la gestion municipale.
Beaucoup tombent dans le panneau, beaucoup se font bercer par ces opérations "choc" très prisées de la Gauche puisque, dans l'état actuel des choses, c'est la façon de fonctionner du PS/PC/EELV, tant au niveau local que national.
D'autres me diront la Droite n'a pas fait mieux, possible mais elle ne pourra jamais faire pire.
Il est vrai que les troubles politiques de ces derniers mois laissent un gout amer pour une majorité de français donc de briançonnais.
Fermé depuis des années. (Photo Alain Prugne)
C'est rue Mercerie ou petite Gargouille, parallèle à la Grande Gargouille.
C'est une des rues les moins entretenues de la vieille ville, d'une part par sa situation géographique, d'autre part par les carences d'entretien.
Je remarque, à l'instar de la Grande Gargouille, que l'eau ne coule plus.
Pendant des décennies j'ai toujours vu de l'eau dans cette gargouille, depuis l'avènement de la nouvelle municipalité tout va de travers dans ce domaine.
Qui va investir dans ce commerce fermé depuis très longtemps, sans chauffage avec un taux d'humidité record.
A l'époque où la vieille ville était encore une ville dans le sens propre du mot, avec ses habitants et ses commerces de proximité, ces fonds avaient une raison d'exister.
A l'heure actuelle où cette vieille ville est devenue un enjeu touristique prédominant ces commerces ne font plus recette, l'emplacement décourageant les plus téméraires des investisseurs potentiels.
C'est ce qui est arrivé rue du temple sauf qu'ici il est impossible de transformer ce local en garage.
Au mieux, ce local pourrait être transformé en habitat, plusieurs dans ce cas en vieille ville.
Le problème de l'enneigement l'hiver (Donc glace pendant des mois) et l'insalubrité de cette rue en été est tout sauf attractif.
Cette ville transformée en musée s'est suicidée.
Rue du Temple. (Photo Alain Prugne)
Presque tout est à vendre mais jamais acheté.
L'aspect même de la rue est décourageant, les appartements sont vétustes, froids, humides et pas de double vitrage.
Le comble c'est qu'ils sont chauffés, pour beaucoup, à l'électricité.
J'ai habité cette rue pas mal de temps il y a une quinzaine d'année, à cette époque elle était lessivée l'été et soigneusement déneigée l'hiver, c'est vraiment du passé.
Savez-vous qu'un habitat dans cette rue n'a rien à envier, financièrement, à de belles demeures en Lozère ou en Corrèze.
Ces prix prohibitifs sous couleur de patrimoine à l'UNESCO sont une arnaque de première importance, comme déjà écrit il y a peu, habiter un patrimoine n'est pas forcément une bonne affaire surtout quand on connait les difficultés d'accès de cette ville, tant par les installations que par le climat.
Il n'est pas utile d'en écrire plus, la photo d'elle-même est parlante.
Toujours rue du Temple. (Photo Alain Prugne)
Local commercial à vendre.
Mieux entretenu mais dans une rue jouissant d'une mauvaise réputation.
Du jour où les commerces se sont raréfiés dans cette rue elle s'est trouvée condamnée à ne plus pouvoir redevenir ce qu'elle était, la Grande gargouille a remporté la première place.
Ce local est suivi, il pourrait effectivement attirer un potentiel acheteur mais il n'attirera pas la clientèle déjà déficitaire ailleurs.
A une certaine époque, quelques-uns de ces locaux étaient tenu par des jeunes qui les avaient dédiés aux loisirs du soir, petits cabarets sympas qui avaient beaucoup de succès.
La jalousie maladive de certains et les excès d'autres ont eu raison de ces éphémères animations qui marchaient très bien.
Ouvert très tard dans la nuit, bien connus des briançonnais de l'époque et des touristes en mal de curiosité, la vieille ville vivait bien autant le jour que la nuit.
Qui, des briançonnais, n'a connu le LM, établissement avenue Vauban qui faisait le plein tous les soirs avec soirée musicale tous les vendredis.
Depuis bientôt dix ans ce ne sont plus que des souvenirs.
En cinq années seulement cette vieille ville s'est précipitée dans le marasme et l'abandon, la renaissance va être dure.
Toujours rue du Temple. (Photo Alain Prugne)
J'ai passé des soirées formidables à cet endroit, à l'époque un petit cabaret de nuit, au sous-sol très bien agencé et rappelant un peu les petits cabarets du quartier Latin à Paris.
Idem que précédemment, la jalousie environnementale à eut raison de ces sympathiques établissements qui égayaient les nuits briançonnaises de cette vieille ville.
Sa fermeture a été ordonnée suite à plaintes du voisinage (très restreint d'ailleurs et chroniquement associal) soi-disant à cause du bruit.
J'ai passé des nuits formidables dans cet établissement, de la rue on n'entendait strictement rien, la sono étant mesurée dès 22h00.
En fait les riverains se plaignent de la désertification d'un lieu qu'ils ont contribué à tuer.
Ces établissements, même si, quelquefois, étaient la cause de quelques nuisances brèves et rares, attiraient énormément de monde, les touristes de passage ne s'y trompaient pas et venaient, souvent, que pour ces spécificités qui les motivaient et contribuaient à la bonne santé financière de la vieille ville.
Contraste révélateur. (Photo Alain Prugne)
Rue du Temple, au plus près de la place du Temple, pratiquement face à la Collégiale.
Racheté par un italien qui a effectué des travaux de mise aux normes.
Abandonné de nouveau depuis des années.
La multitude de restaurants dans la vieille ville connait ses limites, beaucoup ont cru à l'abondance, il est exact qu'il y a dix ans, durant les deux mois d'été la vieille ville accueillait des dizaines de milliers de touristes, c'était une période faste et encore rentable.
Au plus fort de la fréquentation on se bousculait, dans la Grande Gargouille, pratiquement autant qu'au Mont Saint Michel à la même période.
C'est loin déjà, la crise et l'engouement trompeur ont dégradé ce patrimoine.
On pourrait d'ailleurs comparer le Mont Saint Michel à la vieille ville, l'histoire est chargée, la fête médiévale de chaque année en est une des paraboles.
Sauf que le premier est entretenu (Il est vrai que les moyens ne sont pas les mêmes) et mondialement connu, la deuxième est moyenâgeuse et délaissée bien que similaire en histoire dès le XIIème siècle.
A vendre. (Photo Alain Prugne)
Oui mais dans quel état ?
L'avantage de cet immeuble c'est son emplacement, tout comme l'hôtel des Remparts, plus avant cité, la vue est des mieux placées.
Un panorama de 110° d'ouverture sur la vallée de la Guisane, une affaire pour ceux qui s'en rendront acquéreurs, en connaître le prix est autre chose et peut-être dissuasif vu l'état, mais c'est souvent la même chose en vieille ville.
Il n'y a plus que deux commerces dans cette avenue Vauban, Patrick Sport à vendre également et le Gastrologue, un restaurant.
Tenir compte également du délaissement caractérisé de cette place Dauphine souvent encombrée de camions de livraison.
Une solution avait été avancée, que j'ai reprise mais autant pisser dans un violon pour avoir de la musique.
Voici les deux établissements. (Photo Alain Prugne)
L'envahissement continuel de cette avenue ne la dessert pas favorablement, les problèmes de stationnement insolubles en étant les principaux facteurs.
Là c'est un désastre. (Photo Alain Prugne)
Ces deux immeubles sont à vendre depuis longtemps, c'est un véritable furoncle dans ce panorama historique, la toiture est pourrie et pratiquement tout est à refaire.
A droite, l'immeuble en jaune, propriété de l'OPC 05, a été évacué par expulsion des habitants il y a neuf ans, soi-disant pour travaux d'urgence.
Pendant sept ans il est resté vide sans aucune intervention.
C'est l'envers de la façade plus avant montrée, là où j'ai habité rue du Temple.
Une ville classée patrimoine mondial de l'humanité dans cet état ça laisse rêveur.
Un cahier des charges spécifique doit être suivi mais je doute que ce soit une préoccupation municipale, vous pouvez admirer cette misère sur les très nombreuses photos que j'ai diffusées dans mes pages de ce blog et des autres, vous pourrez remarquer la dégringolade en seulement trois ans.
C'est édifiant.
A y vivre on sent déjà un laxisme mais à comparer des photos sur ne serait-ce que six mois et la dégradation est très nette.
Alors vous cherchez un bien immobilier ? Pas de problème, ici il y a de tout pour tous mais dans quel état !
Il reste les vues de loin. (Photo Alain Prugne)
Des façades agréables et attrayantes, c'est valorisant pour ceux qui arrivent à condition de ne pas regarder trop près, et puis il y a la neige, ça cache "la merde au chat".
C'est une façon à moi de vous faire visiter la vieille ville, les autres sites sont plus ciblés patrimoine et valeurs.
Demain je m'expatrie, loin, très loin et si vous voulez me suivre le voyage est gratuit.
Bonne nuit braves gens et ne faites pas de cauchemars.
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