L'âge des poèmes

Publié le par François Ihuel

 

Dans la poésie il y a de tout.

 

L'âge des poèmes

Sur les murs ou autres supports.

Dans la poésie il y a de tout, parfois quelques écrits équivoques, insulteurs ou racistes.

Mais aussi de la tendresse, des regrets, de l'envie.

C'est la société moderne, rien de nouveau donc. 

Dans l'antiquité ce n'était pas mieux, on a retrouvé des écrits obscènes sur les murs de Pompéi. 

Et puis les ados n'ont pas de la littérature la même vision que d'autres, pour peu qu'on puisse inclure dans la littérature les proses de "l'innocence".

 

L'âge des poèmes

Certains prennent de la hauteur.

Physiquement s'entend, il faut que les écrits restent pour la postérité.

Ma foi à Briançon ce n'est pas difficile, vu le peu d'empressement qu'ont les services techniques à s'occuper du mobilier urbain la postérité est assurée pour les décennies à venir.

Par contre ça sert aux écoliers suivants, génération après génération il est intéressant de connaitre des états d'âme de nos ainés quand ils avaient l'âge de l'insouciance, cette période entre gosse et adulte qui transforme en bien ou en mal les futurs hommes et femmes.

 

L'âge des poèmes

Et puis c'est assez énonciateur.

Un état d'esprit ou une pratique familiale ?  Après tout j'ai tellement entendu quelques échantillons d'humanité dire "nique ta mère" que j'entrevois une pratique incestueuse qui semblerait courante sous certaines contrées par certains "humains".

Maintenant on a eu un ministre sinistre de la culture qui semblait s'en accommoder, comme quoi parfois l'exemple vient effectivement du haut même si ça vole très bas. Lang il s'appelait, ou peut-être "langue" ?! qui irait bien avec certaines spécialités sexuelles gouteuses. 

 

L'âge des poèmes

Ça fait un peu crade.

Maintenant on est à côté d'un lycée et d'un collège, et puis c'est Briançon, on a l'habitude.

 

L'âge des poèmes

Question de niveau.

Pas intellectuel, quoi que dans le cas présent la "lecture" est intéressante, le niveau physique, au plus bas des écrits collégiens, puis en montant ceux des lycéens auxquels il faut ajouter les poèmes non scolaires. 

On découvre l'éducation sexuelle de quelques "petits", les proportions sont étonnantes, un gros pénis avec des petites baboulles c'est rigolo surtout cette petite goutte qui perle en son extrémité, un précoce connaisseur ?

Il est vrai que ce genre d'éducation se fait surtout en ces milieux estudiantins, la promiscuité y étant révélatrice.

 

L'âge des poèmes

Every body is illegal !

Je suis allé sur mon traducteur parce que l'anglais et moi ça deux.

Donc "chaque corps est illégal" je ne trouve pas la finesse de l'interrogation.

Il est vrai que je n'ai plus 15/17 ans et suis d'une autre époque.

Mais je n'étais pas moins con ni moins turbulent que les actuels collégiens et lycéens, "con" au sens péjoratif bien entendu.

 

L'âge des poèmes

Les insultes épistolaires.

Au moins ça m'amuse parce que de ce côté là rien n'a changé, maintenant il faut se connaitre parce que c'est très anonyme. 

 

L'âge des poèmes

Médaillons des privilèges.

Ça fait bien, un peu royal, c'est de 2015.

 

L'âge des poèmes

Cadre réservé.

Puisque c'est au dos de l'abribus. 

Ah oui, j'ai oublié de préciser, c'est un abribus côté avenue de la Libération du secteur Vauban. 

 

L'âge des poèmes

Côté Boulevard du Lautaret.

Plus imposant il est lui aussi très utilisé.

 

L'âge des poèmes

Nettement plus suggestif.

Et puis à la nuit tombée c'est plus intime puisque j'en ai vu roucouler en ces lieux.

Rien d'anormal, il faut bien que jeunesse se passe et que les sens s'aiguisent, oh combien !

C'est le mur des copulations.

 

L'âge des poèmes

Très fourni.

Là sont étalées les réflexions les plus profondes.

 À bien lire ça sent un peu la morue d'ailleurs. 

 

L'âge des poèmes

Un - ou une - connaisseur.

En haut sur la poutre pour les connaisseurs

Les Rita Mitsouko - Andy - Ça me fait sourire, surtout à notre époque, cette chanson date déjà, 1986.

 

L'âge des poèmes

Trois en une.

Colonne bien entendu. 

En haut "ta mère", parce qu'à nos époques on fait dans le raccourci, dans la logique c'est "nique ta mère" mais là il y a du pluriel, une information collégiale donc ; si près d'un collège ma foi !

En dessous il y en a un - ou une - qui demande si l'auteur à des couilles, ce qui laisse à supposer que ce serait un garçon. 

En dessous encore ça suce par téléphone, il y a même le numéro, ce n'est pas très prudent mais au moins c'est ciblé. 

 

L'âge des poèmes

Koh Lanta.

Sauf erreur je crois que c'est une émission de télé mais vu la pauvreté intellectuelle de ces animations télévisuelles je n'ai jamais regardé.

Il semblerait tout de même que ce soit tous des pédés, comme quoi il y a des connaisseurs. 

Plus à droite il y a un numéro de téléphone mais c'est en Belgique, ce qui laisse de la marge pour prendre rendez-vous. 

 

L'âge des poèmes

Particularisme ethnique.

Certains sont invités à rentrer chez eux sans que l'auteur sache exactement comment interpréter ce "message" puisque qu'une race n'est pas une nationalité et puis ça ne fait pas non plus l'intellect.  

Certainement le reflet d'un fonctionnement familial particulier qui ferait que les noirs, jaunes, ou autres soient forcément chez les autres.

Certains appelleront ça du racisme, d'autres du particularisme, d'autre de la politique, d'autres encore du nationalisme, etc.. 

Ce genre d'éducation est très souvent parental, ça laisse entrevoir un futur incertain et une orientation politique ciblée, mais aussi à la dérive, qui ferait que ne sont concernés que ceux qui ne sont pas comme eux. 

Rien de nouveau donc.

L'innocence dure si peu de temps que même pas sevré c'est déjà foutu. 

 

L'âge des poèmes

Patronyme difficile.

Sauf à se demander comment l'auteur voit la chose. Un ignare ?

Étonnant à ces âges où on serait plutôt érudit dans le domaine sexuel qui est certainement le premier apprentissage où on retient la moindre expression.

Je pense que s'il se renseigne sur les particularités précédentes il aura réponse à sa question. 

 

L'âge des poèmesL'âge des poèmes

2002.

En fait ça ne fait que dix huit ans, pour une ville comme briançon, où la rapidité d'exécution d'entretien des mobiliers urbains prend des décennies, c'est du récent.

Et puis c'est bien, ça permet de rêver sur ce qu'on était, du moins moi parce que je ne fais pas exception à la règle, sauf que j'écrivais plus facilement mes poèmes particuliers sur les murs des chiottes de gares, c'est plus intime mais combien plus suggestif, surtout pour les branlettes solitaires adolescentes. 

Allez les jeunes, vous n'avez rien inventé mais ça fait du bien de voir que ça n'a pas changé non plus.

C'est beau la poésie.

C'était mon petit quart d'heure poétique.

Maintenant j'écris aussi, des poèmes mais loin de ceux des célébrités passés, je reste modeste, puis mon autobiographie qui pourrait avoir quelques approches des magnifiques représentations ci-avant décrites, puis des romans. 

Comme j'aimerais avoir encore mes dix sept ans, quand j'étais un jeune merdeux déjà perverti mais combien comblé dans l'extase. 

Bonne soirée à tous et à très bientôt pour autre chose. 

 

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