Briançon Vieille ville, Urbanisme et commerces en 2016
Ces photos datent un peu mais comme rien ne bouge, à part la
neige qui a fondu, le reste est à l'identique tout au long de l'année,
une curiosité locale pas vraiment valorisante.
C'est l'image d'un patrimoine classé.
Toujours le fascicule municipal de 2014.
C'est vrai que ça jette comme comparaison et il faut reconnaître que c'est une réussite.
On ne peut nier que l'effort socialiste local a porté quelques fruits même si ces fruits ne sont pas allés partout où on les attendait et où on les attend toujours.
Ce projet a été préconisé par la municipalité Bayrou dès 2005, des fonds ont été alloués pour ce faire mais on ne sait pas trop ce qu'ils sont devenus puisque la municipalité Fromm a dû en solliciter de nouveaux.
Le gros incendie de 2001 a beaucoup fait avancer les choses.
Une des anecdotes financières de cette ville où rien ne fonctionne comme ailleurs.
L'état des chaussées de la vieille ville....
....est légendaire, d'ailleurs les touristes qui viennent tous les ans (Et si, il y en a encore) sont soit amusés, soit dubitatifs, soit navrés.
Ils le disent, ils s'interrogent mais comme les briançonnais aussi s'interrogent la réponse est à la mairie, ou devrait l'être.
La majorité des commerces fait l'effort de valoriser la vieille ville, ce n'est pas le cas de tous, nous verrons ça plus loin.
Cette avenue Vauban reçoit des tonnes d'enrobé à froid tous les ans, la chaussée s'est affaissée de plus de trente centimètres, dû essentiellement au trafic des véhicules trop lourds, combiné aux infiltrations permanentes des eaux de pluie et de fonte.
A ce jour elle accuse un affaissement en accélération qui a un impact sur les trottoirs et certains édifices, les Bâtiments de France, si pointilleux en matière de qualité pour les façades, semblent avaliser une destruction insidieuse inéluctable, en connaissance de cause, je doute qu'aucun responsable ne se soit pas aperçu de l'accélération des dégradations.
La rue du Temple.
Savoir, de la rue Mercerie ou celle-ci, laquelle est la plus dégradée.
La configuration étant différente pour chacune, elles sont à l'identique de dégradations.
Les commerces anciens de cette rue sont fermés depuis bien longtemps, venteuse, très froide en hiver, ne voyant le soleil que deux heures par jour de Mai à Septembre, et encore pas sur sa totalité, les logements sont inchauffables économiquement, y résider demande entre 1 800 à 2300 Euros d'électricité chauffage par an.
Elle est aussi d'un entretien difficile vu l'état de la chaussée, pourtant je me souviens que, y ayant habité en 1998 puis en 2001, elle était lavée par les services techniques, en été bien sûr, au jet à l'instar des autres rues de cette vieille ville.
Les résidus d'urines nocturnes et les déjections canines n'existaient pas pour cette raison.
Je veux bien que l'eau soit chère mais sous nos latitudes l'eau gratuite ne manque pas, pour laver les rues pas besoin qu'elle vienne du réseau de distribution, c'est ce qui s'est pratiqué à Paris pendant des décennies.
Maintenant qu'on lave les voitures, et autres utilisations non alimentaires, avec la même eau, on fustige le gaspillage alors que de l'eau non traitée ferait l'affaire.
Comprenne qui pourra mais je reste persuadé que les intérêts financiers l'emportent sur la logique de fonctionnement.
Si j'ai la possibilité de me présenter aux prochaines élections municipales se sera un de mes objectifs pour réduire les coûts. (Je ne doute pas un instant qu'un autre candidat me piquera cette idée, pas maintenant mais dans deux ou trois ans, comme on m'en a déjà piqué d'autres)
Les anciennes bornes.
De l'avenue Vauban, au droit de la poterne de la Collégiale, ne servent à rien puisqu'elles sont descellées depuis des années sans qu'aucune intervention n'ait redonné un semblant d'entretien à cet endroit.
Il y a un vélos là depuis des mois, certainement abandonné, que la rouille commence à attaquer.
Ces descellements de bornes je les montre sur mon blog depuis des années.
C'est un des points négatifs de l'image de la vieille ville.
Il y a un an et demi.
Je préconisais de mettre en peinture ces éléments de protection ajoutés suite à la réfection de cette partie des remparts.
De même que le long du Jardin d'Eté avenue Baldenberger, la rouille commence à faire son oeuvre, c'est si cher la peinture ?
Les touristes qui constatent ces navrances doivent se poser beaucoup de questions sur la gestion de la ville, certainement plus que nous nous en posons nous-même.
Le haut de la Grande Gargouille.
Castelane est fermé depuis plus d'un an, cessation d'activité sans repreneur bien que j'y ai vu de la lumière récemment.
L'effet parking péage par barrières y est pour beaucoup, l'aspect général de la vielle ville aussi.
L'ancienne boucherie-charcuterie est fermée depuis des années mais la devanture reste propre contrairement au magasin adjacent qui, lui, fonctionne mais dont la vitrine ressemble à une antiquité délabrée et crasseuse.
Cette image ne valorise pas la vieille ville mais beaucoup de riverains savent que le climat de ce haut de Gargouille est délétère, l'animosité de certains n'est plus à démontrer et ils le font bien sentir à l'environnement proche.
Les touristes aussi le ressentent, certains, que je connais bien, m'en ont fait part, l'accueil est loin d'être chaleureux, ce climat détériore la vie active de cette vieille ville, du moins ce qu'il en reste.
En ce sens, je comprends aisément que Mr le Maire soit réticent à investir pour des gens qui s'ingénient à démolir ses efforts, parce qu'il faut aussi savoir que c'est un facteur défavorisant, j'ai assisté à quelques réunions publiques riveraines, c'est navrant.
Le mauvais état de la vieille ville est d'abord du fait de ses habitants, du moins de certains et surtout de quelques commerçants qui, eux, n'y habitent pas mais la "pourrissent".
Dans le même secteur.
Le Crédit Agricole n'entretient pas ses murs, ce n'est pas de la bonne PUB mais la supérette locale, dernier vestige d'une vie active, est avenante et claire.
Plus bas.
La mentalité commerçante change, les commerces sont avenants et soignés, l'accueil est agréable.
Les touristes y sont sensibles.
La frontière.
Entre le bas et le haut de la Gargouille.
Cette rue Porte Méane est en dégradation constante, je l'ai connu pimpante et animée.
Des efforts sont fait par ses commerces mais les dégradations murales en réduisent les effets.
En face.
La rue du Pont d'Asfeld et la fontaine François 1er, ou Des Soupirs.
Cette dernière est presque en permanence à sec, depuis l'avènement socialiste local les fontaines ne sont pratiquement plus alimentées en eaux, il est bien réel que c'est l'eau du réseau de distribution mais comme elles servent à désaltérer les visiteurs difficile de faire autrement.
Cette fontaine c'est aussi le dépotoir de quelques riverains inciviques qui y déposent leurs déchets, voire des ordures.
L'eau potable des fontaines c'est le prix à payer pour revaloriser la vieille ville.
Ou alors, comme sous le porche du Grand Colombier, installer une fontaine manuelle d'eau potable et mettre en eaux du canal les fontaines.
Au pire aller la consommation des eaux du canal n'est pas dangereuse, et puis ce ne sont pas les sources qui manquent ici, juste une étude à faire, quantité de briançonnais consomment les eaux de source sans avoir besoin d'autorisation, ce serait un comble.
Après c'est le bas de la Grande gargouille, plus accentuée en déclinaison.
Le Panier Alpin.
A gauche en descendant, est un établissement de bouche très apprécié, les spécialités locales sont à l'honneur.
Hélas en face !
Une enfilade de commerces abandonnés, les taxes locales n'y sont pas étrangères.
Je ne reste pas persuadé que le simple fait de cesser une activité ait ces conséquences, les normes de plus en plus draconiennes concernant la réhabilitation rebutent plus d'un repreneur éventuel, une remise en état de ces bâtisses de plusieurs siècles c'est des centaines de milliers d'euros.
La désaffection touristique est un signe de baisse de chiffre d'affaire, je pense que l'investissement n'en vaut pas le risque.
C'est aussi cette baisse de fréquentation qui est une des causes de ces fermetures de magasins, ce qui entraine aussi cette baisse de fréquentation, cet effet boule de neige ce n'est pas bon pour le commerce.
Les intempéries dégradent vite, les vols de matériaux aussi.
Comme sur une voiture abandonnée on se sert sans vergogne, comme aussi dans les casernes Berwick mais là on sait qui c'est et qui en a facilité le dépouillage.
Chut, doucement, il ne faut pas le dire, des élus seraient impliqués m'a t-on dit.
Un commerce.
Fermé depuis très longtemps, je ne me rappelle même pas l'avoir vu ouvert depuis que la boulangerie du bas de la Gargouille a fermé, ça doit faire une quinzaine d'années si je ne me trompe.
Les rideaux métalliques sont soudés par la rouille, l'intérieur doit être en piteux état, sans chauffage.
Les touristes aussi se posent des questions concernant ces commerces qui ne rouvrent jamais.
De la rouille....
....il y en a aussi sur les toits.
Sur le fascicule de 2014 il est spécifié qu'aucune toiture ne doit rester en tôle ondulée.
C'est aussi un gros investissement, surtout les toits en bois (Mélèze).
Vue du dessus.
Ce que découvrent aussi les touristes.
Comme pour les gouttières en PVC, les bâtiments publics montrent l'exemple.
Pour clore cette page avant la prochaine sur le patrimoine historique.
Bonne soirée à tous.