Les larmes de Darmanin

Étrange que ce qui concerne les députés 

ne soit pas applicable aux ministres

Refus de débat.

C'est ce qu'annonce à l'Assemblée Nationale Monsieur le Ministre de l'Intérieur, Gérard Darmanin, il serait presque pathétique à écouter s'il n'oubliait pas l'essentiel, à savoir qu'un débat n'est pas à sens unique.

Pour une fois le Palais Bourbon est comble, une image qu'on aimerait voir plus souvent pour d'autres débats et d'autres lois à passer.

Si je ne me trompe pas, Madame Borne, Première Ministre, a shunté le parlement, en moins d'une année, une vingtaine de fois en brandissant l'article 49/3 qui permet de tout passer en se passant des débats des députés, c'est tout de même plus que cynique de s'insurger d'une claque alors que le gouvernement se satisfait de chaque passage en force.

Au bord des larmes le Ministre.

Toutefois, le rejet est du fait des écologistes politiques, nettement différents des vrai écologistes, du moins ceux qui se font appeler de la sorte pour éviter qu'on les place à l'extrême gauche, là où ils sont de toute façon.

Que LFI suive d'accord, que certains indécis chroniques se faisant souvent graisser la patte suivent rien d'exceptionnel, mais que le RN fasse bloc avec la gauche, alors que ce texte demande en effet à être repris, juste pour sanctionner le gouvernement ça fait désordre.

Un des points chauds c'est l'intégration par régularisation des sans papiers dans certains secteurs de l'emploi, on sait ce que veut dire certains et on sait ce que veut dire une mesurette qui va vite devenir une généralité, que le RN s'y oppose je veux bien.

Ce qui achoppe le plus c'est qu'il y a trois ans le gouvernement a massivement licencié, sans motif réel et sérieux, une partie des personnels de santé, tout comme dans d'autres secteurs (pompiers, polices, etc..) pour aujourd'hui les remplacer par des migrants sans papier à régulariser "d'urgence" vu le nombre de poste à pourvoir.

Et si on supprimait l'assistanat massif des zonards français pour les remettre au travail !

Je ne vais pas m'étendre sur le texte puisqu'il est accessible à tous, chacun a ses opinions et le considère de façon différente, c'est aussi cela la démocratie.

Site officiel.

Pour rappel, à l'attention du rédacteur, quand deux verbes se suivent le second se met à l'infinitif.

C'est mon petit clin d'œil discret, même si on me reproche parfois de laisser des fautes dans mes textes que je suis le seul à rédiger, un organisme d'État possède une logistique administrative, tout comme les médias, qui peut éviter ce genre de "désordre".

Maintenant j'ai remarqué que les infinitifs et les conjugaisons de ce genre foisonnent sur le "net".

Bonne soirée à tous.

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