Et du dialogue jaillit la lumière

Publié le par François Ihuel

 

Le langage n'est propre qu'aux humains, si peu le réalisent

 

Image : Lala aime sa classe

Image : Lala aime sa classe

Le silence des mots.

Le dicton exact, du moins considéré comme tel, c'est "de la discussion jaillit la lumière", du moins c'est ce qu'on emploi le plus puisqu'il n'y a ni modèle ni norme.

Déjà Socrate employait cette expression, du moins d'après Platon, son élève et biographe.

Il n'est pas besoin de faire référence à quelques philosophes, eussent-ils plus de deux millénaires, juste la déduction d'une basique situation.

Le silence des mots c'est de parler sans que ce ne soit perçu, quand ça n'a aucun sens, ce qu'on appelle aussi le dialogue de sourds.

L'humain a ceci d'extraordinaire c'est de pouvoir moduler les sons pour en faire des mots, ces mots qu'on rend intelligibles en les associant à d'autres pour former une cohérence et, de là, pouvoir s'en servir pour comprendre.

Probablement qu'à l'origine les primates humanoïdes ne communiquaient que pas onomatopées, démonstrations gestuelles à l'appui, pour donner un sens à ces sons divers et gutturaux, puis, les siècles passant, les tribus se constituant, chaque son s'est perfectionné afin de nommer ces démonstrations diverses, ce qu'on nomme noms et appellations. (Entre autres)

Chaque tribu fonctionnant différemment des autres le langage s'est particularisé, ce qui a créé les langues, et non pas à l'effondrement de la Tour de Babel pour créer les langues et les peuples comme des écrits religieux l'affirment.

Cette magnifique évolution fut certainement, encore mieux que la découverte de l'utilisation du feu, la plus magnifique dotation humaine, puisque ça permet de converser sur des sujets différents, de différencier tout ce qui nous entoure, mais surtout d'apprendre et de comprendre, c'est le miracle de l'évolution humaine. De là les écritures, toutes bien entendu, pas que celles dites bibliques ou autres prophétiques.

J'utilise donc le langage et les écrits, plus facilement les écrits puisque le langage semble n'être pas compris par tous, malgré l'évolution, quand on peut bien entendu utiliser le langage. 

Si je devais donner un sens au langage actuel, dans certains cas je ferais plus état de désévolution, vu l'inquiétant virage des langages. (Ce mot si peu usité autre que par la théorie de Darwin)

Pourtant, vue les dérives de l'évolution, qui tendent à inverser ce pourquoi l'humanité à tant lutté, il va devenir le maitre mot de beaucoup de ce qui nous entoure et nous concerne.

J'adore le dialogue, encore plus la discussion à condition quelle soit constructive, autre que la pluie, le beau temps, le froid ou la chaleur, ce que ne connaissent que les médias ces derniers temps.

Mais là où je veux en venir, ceux qui me connaissent s'en doutaient un peu, c'est pour expliquer certaines situations ponctuelles, de ces états furtifs qui impliquent deux personnes ne pouvant se comprendre sur un même sujet, l'une réfutant l'autre en s'enfermant dans sa sphère émotionnelle, l'empêchant de ce fait de réfléchir pour admettre une situation dont elle serait responsable, parfois même sans le réaliser vraiment, ce qui appartient à ceux qui sont seuls au monde.

Et puis je n'ai jamais bouffé quiconque ni porté préjudice à quelqu'un.

 

Image : Freepik

Image : Freepik

Municipalité.

De tous ceux qui me suivent pensent immédiatement que le sujet est la municipalité de Briançon, puisque c'est celui que j'aborde beaucoup ces derniers mois.

Que nenni, c'est presque une affaire personnelle.

Bon, d'accord, il est réel que la municipalité fait le tri de ses interlocuteurs, écartant le bon grain de l'ivraie dont je fais partie, on ne peut pas plaire à tout le monde, et puis les responsables des divers désordres n'aiment pas beaucoup qu'on leur rappelle.

Dans le cas présent c'est plus local, ce qu'on appelle des conflits de voisinages, du moins conflit généré par le manque de dialogue, de ceux qui ne comprennent pas le sens de cette merveilleuse faculté de communiquer mais surtout d'en tirer conséquences et avantages.

Une des raisons de mon blog d'ailleurs, blog que je me suis laissé dire dangereux, par la bande bien entendu.

 

Et du dialogue jaillit la lumière

Il y a dialogue et dialogue.

En principe un dialogue c'est un échange de points divers qui, analysés par l'un ou par l'autre, prennent le sens que l'un, comme l'autre, veut leur donner.

Il est fréquent qu'on ne veuille souvent entendre que ce qu'on a envie d'entendre, ou pire encore, donner un autre sens à un sujet bien précis qui n'appelle pas de contradiction face à l'évidence.

C'est d'ailleurs la prouesse des mots et la richesse de la langue française, tous les juristes et autres de la magistratures pourront confirmer que le sens d'un mot, d'une phrase, s'adapte à ce qui arrange l'un ou l'autre, ces complexités juridiques qui sont si exploitables par les avocats. 

Dans mes livres il y a des tas de sujets en ce sens, j'y précise que l'instruction et l'intelligence aident beaucoup dans la compréhension et le dialogue, dès qu'il y a un écart on a tout de suite une adaptation différente qui fait que l'incrédulité prend le pas sur la logique.

Un sujet bénin, mais justifié, est à l'origine de cette page, des débordements qui font que la logique laisse la place à l'abus, de là incompréhension, verbiage fleuri et musclé pouvant emmener à des échanges plus physique.

Il est fort probable que les concernés par le sujet se reconnaitront, mais ils seront les seuls, du moins tant qu'on ne m'emmerde pas plus.

Toutefois, je pense que d'une banalité en faire tout un fromage résulte d'un manque de dialogue, comme se sentir visé par ce qui est hors propos et hors sujet ; par définition celui, ou celle, qui se sent visé à une raison pour ce faire, justifiée ou non, juste se demander si le fait de se sentir visé prouverait qu'on est concerné.

C'est un peu comme la rubrique commentaire de chaque page de ce blog, rubrique qui se trouve tout en bas, peu l'utilisent, peut-être de rester anonyme, mais alors se sentir visé tout en restant anonyme c'est incohérent, d'autant que personne ne peut voir les commentaires autre que moi, c'est à moi qu'il revient de les ajouter ou pas. Certains commentaires sont parfois accompagnés de la phrase "merci de ne pas diffuser", ce que je respecte, je ne suis ni flic ni journaliste.

Et puis je ne les garde pas indéfiniment, en principe au bout de cinq à six semaines je les supprime, tout comme les photos hors article.

Alors, quand ceux qui se sentent visés discuteront directement, la lumière jaillira et les problèmes se résoudront.

Bonne journée à tous.

 

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Publié dans Conflits

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