Briançon, dire merci et se taire

Publié le par François Ihuel

 

D'accord — Pas d'accord

 

Briançon, dire merci et se taire

La berceuse électorale.

C'est la douce musique des candidats, puis une autre musique des mêmes candidats, mais élus.

Ça s'appelle "berceuse pour gogos", un air de violon, ou plutôt une sérénade motivante, ce genre de musique qui sert à faire taire les uns pour aduler les autres.

 

Briançon, dire merci et se taire

Grands frais.

Pas la température, les finances, quand on s'en donne les moyens on parvient toujours à satisfaire ceux qui en sont les bénéficiaires, même si ces bénéficiaires n'en n'ont pas un réel besoin.

Depuis quelques jours, une noria de camions d'enrobé à chaud grimpe vers le col de Galibier, pour faire de cette route extra-secondaire un billard, il ne faut pas abimer les pneus des vélos du tour de France, d'ailleurs, partout où passent ces cobayes laborantins, la perfection routière entame les budgets municipaux, pour beaucoup dans le rouge.

J'ai toujours été étonné de la complaisance financière apporté à des insignifiances, au regard des réalités bien entendu, puisqu'en France il semble que la panacé de vie soient les distractions diverses.

Là, le département met le paquet, des finances énormes consacrées aux cols divers, ce qui est logique, les routes il faut les entretenir, les impôts servent aussi pour ça.

Par contre les impôts ça sert aussi pour les communes, moi je veux bien qu'on soigne les cols mais pas au détriment de la sécurité des usagers.

Parce que le mauvais état des rues diverses, citées plus après, c'est la sécurité qui n'est plus assurée.

 

Briançon, dire merci et se taire

Petits échanges Facebook.

N'étant pas contre le sport, pas plus que contre les loisirs et la "culture", je prends en compte les différentes annonces concernant ces activités diverses, je compare ce qui est devenu prioritaire, pour amuser, et ce qui est négligé, et là ça n'amuse plus du tout.

Une fois de plus je suis considéré comme un connard qui fait chier le monde, ce n'est pas ouvertement, bien entendu, c'est juste des insinuations qui laissent entendre que la parodie imaginative a un impact sur ceux qui ne se contentent justement que d'une image.

Je relève donc les efforts municipaux concernant les rues refaites, je ne nie pas qu'un bon travail eut été accompli, c'est l'urgence des réfections qui m'interpelle, la rue Colaud ce n'est pas la plus passante de la ville, pas plus que la rue Alphand ou la descente du Fontenil.

M le Maire m'a dit, en son temps, que l'avenue du Gal De Gaulle devait être de nouveau ouverte pour, encore une fois, y placer des conduites, on se demande lesquelles puisque cette rue a été ouverte quatre fois en 9 ans sous le mandat Fromm, il aurait été plus judicieux d'enterrer en une seule fois des conduites sèches en prévision de futurs élément à y passer.

Sauf que ça ne fait pas l'affaire des entreprises de travaux publics locales, d'ouvrir et de refermer, à chaque fois qu'il faut entreprendre des passages de conduites, étant nettement plus lucratifs qu'un travail global prévisionnel, donc des économies substantielles pour les administrés qui sont les réels payeurs. 

Alors quand ? On nous amuse par des réponses niaises et toute faites, durant la campagne du maire actuel la rue Pasteur aurait été une priorité, tout comme l'avenue du Gal De Gaulle, et je passe les autres.

En fait, d'avoir quelques rues secondaires devenues du billard, semble satisfaire l'aura d'un élu qui se targue entendre ses administrés. Lesquels ????

En fait il y a de tout, le clientélisme, l'argent facile des impôts et le dédain affiché pour une certaine catégorie d'administrés, il est plus agréable de se faire "sucer" que de prendre une baffe, les adulateurs sont foison en échange d'une caresse, d'une complaisance, même d'une simple photo avec un élu, il y en a tant qui aiment ça !

La notoriété c'est une illusion, mais comme ça marche fort autant en profiter. 

Tous ceux qui, journellement et par obligations professionnelles, sont secoués avec les conséquences sur l'état de santé, des personnes comme des véhicules, ne voient pas les urgences de réfection comme le voient ceux qui sont clients du maire, on peut comprendre que pour garder un électorat il est préférable de répondre à ceux qui sont en mesure de le maintenir.

 

6h30 le matin.  (Cliquez sur le lien)

C'est là qu'on entend le plus la complainte des amortisseurs, la musique n'est pas même que la parade électorale, pour ceux qui connaissent le film "le salaire de la peur" trouveront une corrélation avec ce qu'on entend dans cette courte vidéo.

Les éléments des véhicules sont mis à très rude épreuve, peux importe, les garagistes se régalent et les finances de réparation ne sont que pour les seuls administrés, dont pas mal n'ont pas trop les moyens de consacrer des finances à cause des carences administratives locales. 

Moi, je n'adule pas, je manifeste, au nom de ceux qui n'osent pas le faire, le mécontentement des usagers qui en ont marre des négligences municipales.

Ce n'est pas en bouchant les trous qu'on évite les bosses, si la municipalité n'a pas les moyens — un paradoxe au regard des dépenses inutiles ou superflus — pour refaire un bel enrobé, sur un lit d'empierrement prévu pour durer, au moins gratter superficiellement et gravillonner sur un lit de goudron chaud, ce sera déjà ça de gagné.

 

Ping-pong.  (Cliquez sur le lien)

Dans les minis bus, incontournables pour desservir les petits hameaux d'altitude, les gosses sont chahutés, par les tressauts des véhicules, comme des balles de ping-pong dans une machine à laver, bonjours les dégâts sur les colonnes vertébrales des gamins en pleine croissance. 

Maintenant, ce ne sont pas les écoliers des élus, ces derniers sont déposés au plus près de l'établissement, en voiture, pour mettre un peu plus de bordel journalier dans des rues loin d'être prévues pour ça.

Le cirque de la circulation, à Briançon, ça vaut un film — que j'ai en pagaille en vidéo — sans qu'un plan de circulation intelligent n'ait été encore élaboré, c'est faisable, j'en avait déjà écrit quelques pages. 

Alors pour ces gens qui me donnent des leçons de retenue, vis à vis des autorités civiles de la ville, je les invite à plus se pencher sur les réels problèmes quotidiens, que de passer la pommade à des élus, qui sont ravis d'avoir de tels suceurs, pour les conforter à continuer à ne rien faire en ce sens.

Et puis, comme la part d'impôts concernant l'entretient des rues défoncées n'est pas utilisée, que la municipalité rembourse ceux qui ont besoin de faire changer leur amortisseurs, et de consulter en ostéopathie à cause des maux causés par la dégradation excessive des rues concernées.

À Briançon, on dit merci et on s'écrase, sinon on devient des parias, de mauvais sujets.

Je préfère être un mauvais sujet qu'un con qui adule en fermant sa gueule.

Bonne journée à tous. 

 

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Publié dans Briançon et politique

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