On attend quoi ?

Publié le par François Ihuel

 

Les trottoirs fantômes qui mettent les collégiens en danger.

 

On attend quoi ?

13 ans.

C'est la durée durant laquelle j'ai attiré l'attention des diverses municipalités sur l'urgence et l'importance de créer des trottoirs là où ils sont indispensables, c'est-à-dire là où on ne le fait pas mais cette urgence est bien plus ancienne que ça, une urgence non urgente qui peut attendre tout comme la proposition de prolonger la ligne TUB jusqu'au rond-point de Saint-Chaffrey, dossier que j'avais remis à Mme Daerden en 2010 et qu'elle a certainement mis à la poubelle sans le lire.

C'est aussi approximativement l'âge du gamin, ainsi que d'autres du secteur, qui risque sa vie chaque jour d'école pour aller attraper son bus à l'arrêt Mas-de-Blais, sensiblement aussi éloigné de chez lui que l'arrêt Chantoiseau pas mieux pourvu de trottoirs. (À droite de la photo, cliquez dessus pour l'agrandir)

Ces lieux, habités et fortement empruntés par les piétons, ne semblent pas être la priorité des municipalités successives qui se suivent sans se ressembler sauf peut-être sur ces points précis.

Je peux comprendre que ça n'intéresse personne puisque ce n'est pas médiatiquement porteur et ça n'apporte donc rien à ceux qui sont clients de la municipalité, toutefois la vie d'un humain a la même valeur pour tout le monde sauf si on considère le statut social des divers quartiers de la ville fonction de ceux qui y habitent, ce qui est le cas dans la presque totalité des villes. 

Alors là aussi, comme pour l'avenue du Professeur Forgues (ma page RISQUER SA VIE du 16 Mai), les réalisations sécuritaires sont remises sine die dans l'attente d'un miracle ou d'une municipalité non tendancielle qui prendra enfin compte des doléances de la TOTALITÉ des administrés et pas seulement de ceux qui sont partisans. 

Peut-être aussi que là également les équipements de sécurité ne sont créés que fonction du nombre d'accidents, ces fameuses normes "accidentogènes", comme ils disent.

À moins qu'on attende un accident mortel et un scoop sur le journal local pour envisager créer une commission d'étude qui va évaluer si oui ou non la nécessité d'investir dans la sécurité de ces lieux est réellement justifiée, commission à financer comme il va falloir financer le cabinet d'étude, c'est-à-dire les finances qui sont nécessaires à la création de trottoirs mais dont le cout d'études empêchera cette réalisation à cause d'une enveloppe trop juste non incluse dans le budget de finance. 

Ça me casse les couilles la parade électorale et la parade médiatique fortement imagée pour juste se mettre en valeur et continuer à laisser à l'abandon ce qui est pourtant indispensable. 

Ah si, il y a les rendez-vous citoyens, du moins pour les citoyens qui sont intéressants, qui passent la pommades et qui n'avancent que des doléances peu onéreuses et à condition toutefois d'être dans les papiers des élus sans rabâcher tout le temps la même chose sur un blog ou autres supports, les emmerdeurs qui ont raison on les écarte, comme dans toute démocratie qui se respecte et qui n'entend que ce qu'elle a envie d'entendre. 

Bonne journée à tous. 

 

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