Briançon, MJC et polémiques

Publié le par François Ihuel

 

Un chat on le nomme chat

Une MJC n'a pas vocation à faire du social,

on l'appelle Maison des Jeunes et de la Culture.

 

 

Photo Le Dauphiné Libéré

Photo Le Dauphiné Libéré

MJC = No Border ?  (Cliquez sur le Lien)

Le lien de l'une à l'autre n'est pas évident mais pour qui est de Briançon il est palpable, si le président de la MJC s'insurge des décisions de la CCB c'est qu'il y a aussi une raison, voire même des raisons.

La mansuétude des autorités locales diverses et précédentes a, au fil des années, amené à ce que la dérive de l'objectif primaire d'une MJC bascule dans l'aide sociale et dans l'assistance, à peine voilée, à la migration clandestine, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas s'en rendre compte.

Les subventions à la MJC, de 180 000 euros par an, c'est une somme déjà confortable financée par les contribuables, ne pas l'oublier, même si, sous couvert de ne pas impacter les briançonnais, on laisse entendre que ce sont des fonds départementaux, ce sont toujours les contribuables qui payent, briançonnais comme les autres communes.

Il n'est pas impossible, en effet, que d'engager une procédure, pour maintenir une somme de 230 000 euros, ait fait réagir la CCB, une allocation de 630 euros par jour pour une structure culturelle ça fait cher, j'y suis déjà allé à la MJC, il n'y a pas grand-chose qui justifierait cette somme vu l'aspect intérieur des lieux et le cafouillage que j'ai détecté.

Si j'écris MJC = No Border c'est la définition exacte de ce qu'est devenue la MJC de Briançon, faire du social international en ramassant, au passage, d'autres subventions diverses et les dons des âmes charitables qui subventionnent aussi sur leur cassette personnelle, mais sans pour autant accueillir la migration, une forme de refus qu'on pallie par quelques largesses limitées.

 

Extrait article du Dauphiné

Extrait article du Dauphiné

Principe fondamental.

Il y a plus de trente ans j'avais, avec le concours d'un ami et l'appui de la municipalité, créé une MJC dans un petit village de Bourgogne, sans aucune subvention tout était basé sur le bénévolat, aussi nous avions organisé des bals et autres animations pour financer nos besoins, modestes, sans aucun salaire pour qui que ce soit.

Nos statuts, appuyés sur les textes de la loi de 1901, ont été enregistrés, j'avais sollicité le concours du département pour l'aménagement et l'organisation d'activités culturelles, nous avons reçu un refus catégorique, la mairie n'a pas non plus voulu nous financer, même très modestement, la valeur de 500 euros mensuel nous aurait largement suffit.

Jamais nous n'avions l'intention de créer des structures sociales ni d'ouvrir des centres de vacances, ce n'est pas le rôle de la MJC, c'est du ressort de l'action sociale départementale, ce qui nous a été très clairement expliqué. 

Alors ??

 

Extraits article du Dauphiné
Extraits article du Dauphiné

Extraits article du Dauphiné

Principe de base.

Il ne s'agit pas de social mais de culture, d'ouverture et de convivialité.

"Si la société est intéressée et si elle veut apporter des cofinancements" ; une MJC n'est pas une association, c'est une structure encadrée par la municipalité, le caractère associatif peut-être complémentaire mais sans sortir du cadre MJC, donc aucun lien avec l'aide sociale.

Attention, ces écrits n'engagent que moi sur les bases de ce que je connais et qui m'ont été clairement expliqués à l'époque.

Aussi c'est à la municipalité de définir les besoins d'une MJC, pas l'inverse qui consisterait à avoir un président rémunéré et des salariés sous couvert d'association. 

 

Extraits article du Dauphiné
Extraits article du Dauphiné
Extraits article du Dauphiné

Extraits article du Dauphiné

Projets sociaux et salaires.

Il reste à définir si la MJC a vocation à créer des centres de vacances, ça c'est du ressort des municipalités dans le cadre de l'action sanitaire et sociale, là effectivement il faut des salariés pour fonctionner, mais pas des salariés associatifs, des salariés municipaux avec des salaires encadrés.

Si le président d'une association "sociale", qui serait directeur d'une MJC,  — à ce sujet il faut définir ce que la municipalité encadre — réclame des subventions pour rémunérer des salariés on sort du cadre MJC pour entrer dans le cadre associatifs social non encadré, c'est-à-dire libre de son autofinancement. 

La municipalité, comme le département, n'est pas tenu de subventionner des salaires qui sortent du cadre officiel, cette dérive a été possible, à Briançon, par les aides que la précédente municipalité a apporté à l'association sous le prétexte, illégal, de MJC, ce pour faire du social à la place de l'action sociale municipale ; une forme de détournement de responsabilités et de finances  — aux frais des contribuables —  afin de faciliter les actions de cette association visant à accueillir des migrants en situation irrégulière, ce qu'a largement appuyée alors la première adjointe au maire du moment. (Attention, ces écrits n'engagent que moi sur la base des informations occultes qui m'ont été fournies)

Aussi, quand on sait ce que les textes prévoient pour la rémunération des associatifs, on peut comprendre que la dérive est facile et lucrative, d'ailleurs le passage de l'article du Dauphiné libéré ne laisse aucun doute sur l'objectif de l'association qui se réfugie derrière le statut MJC, alors qu'une MJC ce n'est pas associatif.

l'État verse plus de 7 000 000 000 — sept milliards — d'euros par an aux associations diverses, donc rémunérations massives de gens qui se groupent en associations diverses pour profiter de cette manne providentielle sans trop d'effort.

On peut comprendre le désappointement des associatifs qui se voient privés de subventions afin d'abord d'en bénéficier personnellement eux-mêmes.

Parce que la base d'une association c'est d'abord le profit avant l'utilité que précisent les statuts.

On a des tas d'exemples en permanence, SOS Racisme récemment avec les abus pharaoniques de son président et les détournements de fonds qui en découlent, puis d'autres, que ce soit social et sanitaire.

En fait, une partie non négligeable d'associatifs ne sont que des parasites qui profitent sans effort de l'argent des contribuables sans que ces derniers n'en connaissent les finalités.

 

Briançon, MJC et polémiques
Briançon, MJC et polémiques

Discrimination, 3ème incident.

Mes commentaires, s'ils ne plaisent pas à une certaine gauche se retranchant derrière un statut médiatique, sont bien entendu rejetés, quand on touche ce qui est sensible et pro-gauchiste ça dérange, j'avais déjà émis l'hypothèse qu'une catégorie du personnel du journal local tend à gauche, autant pour défendre le sujet de cette page que pour allier la politique politicienne à une dérive locale. 

Ne sont donc acceptés que les commentaires qui tendraient à conforter l'objectif caché de ces personnels locaux.

J'ai commencé à prendre des dispositions en ce sens, j'attends plus amples information de conseillers juridique parisiens — des connaissances de longue date — pour savoir comment je dois réagir, parce que cette discrimination ça commence à me chatouiller là où il ne faut pas.

 

Source "France Bleu"

Source "France Bleu"

Les dérives justement.

Tout le monde, je suppose, a été informé que pour le passage de la flamme olympique, à l'occasion des JO de 2024, le comité français réclame, à chaque département traversé, la coquette somme de 150 000 euros, soit plus de quatorze millions d'euros juste pour financer quelques coureurs et les services d'organisation, c'est très très bien rémunéré, là encore une dérive qui consiste à prendre en otage, sous couvert de "sanctions", les contribuables via les départements. 

Il en va, à l'heure actuelle, d'une exploitation exponentielle de tout ce qui peut rapporter largement sous couvert de sport ou de culture ; la culture en France c'est un budget de 58 milliards d'Euros financés par les contribuables, soit plus d'une fois et demi le budget militaire alors que ce dernier est plus garant de notre sécurité que la culture dont une partie n'est que du profit parasite.

À méditer avant de voter.

Bonne journée à tous.

 

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