Mr le Maire ! Bravo.

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Maintenant, vous connaissez tous le parking du Champ de Mars.

 

C'est celui sur lequel je me gare, en ce moment, puisqu'il est gratuit et que je n'achète plus de vignette pour économiser 280 € sur l'année.

 

Quand il sera payant, je me ferais déposer pour continuer à prendre mes photos puisque la ville de Briançon est devenue interdite à qui ne 's'acquitte pas d'une taxe.

 

Ce jour, il neige sur le Montgenèvre et côté Italien il y a trente centimètres sur la route. (Information entendue par hasard, je ne suis pas allé vérifier)

Ce qui donne ça au Champ de Mars.

Mais pas sur le parking, sur la route.

 

Mme DAERDEN voulait réduire la route, c'est fait.

 

Une file de moins parce qu'il faut bien que ces véhicules puissent se poser quelque part.

 

Et franchement, en dehors du parking accessible avant sa transformation et cette route il n'y a guère d'autre endroit.

 

Pour rappel, mais notre responsable des transports doit le savoir, avec sa longue expérience de la corporation, un semi-remorque c'est dix-huit mètres, deux mètres cinquante de large, peut aller jusqu'à cinq mètres de haut et pèse quarante-deux tonnes, voire plus pour certains transports.

Et puis ça fait marrer les fantômes du fort des trois Têtes.

 

Les routiers ont l'avantage de pouvoir communiquer entre eux et d'avoir des informations en temps réel.

 

Donc cette dernière est bien passé et peut-être aussi une information extérieure.

 

Certains me diront il n'y a qu'à les garer ailleurs !

 

Oui, mais où ?

 

Parking Durance ! Impossible, d'une part il y a les voitures, d'autre part le sol ne tiendrait pas le choc bien longtemps et le pont pour rejoindre la nationale est limité à dix-neuf tonnes. (Rouille oblige)

 

L'autre accès, par la route des Maisons Blanches ne se prête pas à ce genre de trafic, trop étroit, désservant un lotissement, pont trop bas, et franchement je vois mal des dizaines de semi-remorques emprunter cet itinéraire.

 

Quand il arrive qu'il y en ait un qui passe, en frottant un peu le tablier du pont, ce ne doit pas être la joie pour le chauffeur.

 

En Zone industrielle il n'y a pas de place. A Grand-Boucle non plus. A la gare n'en parlons pas et il ne reste plus que le Champ de Mars pour accueillir ces véhicules. Retour à la case départ.

Effectivement, c'est bien couvert sur Montgenèvre.

J'ai donc commencé mon petit tour habituel avec photos.

 

La Collégiale fume, elle est donc en chauffe et je vais en profiter pour y aller sans me "cailler les miches" bien qu'aujourd'hui il ne fasse pas froid.

Un petit coup d'appareil vers le Lautaret.

 

Bouché, mais pas de neige.

Et le Mélézin que je n'avais pas pris depuis quelques jours.

 

Et bien il est toujours là, pas de crainte de ce côté-là.

Ah ! Un autre camion arrive.

 

J'y retourne, juste pour le plaisir et pour pouvoir faire cette page imprévue aujourd'hui.

Le temps de faire trois pas, et un autre encore !

 

Par contre, celui-là a bien du mal à laisser le passage entre son véhicule et cette avancée de rond-point qui a rétréci la route.

 

Comme l'arrêt des bus est toujours immuablement au même endroit, ça commence à devenir critique.

 

Mais un coup de pot, comme ce n'est pas encore les vacances les touristes se font très rares ce qui est un bien pour le parking dont l'accès est bouché.

 

Temporairement, les chauffeurs ont manoeuvré.

Evidemment, ça commence à devenir délicat pour circuler.

 

Et pour tourner avec les bus des "TUB" c'est même problématique.

 

J'ai rencontré plusieurs personnes de mes connaissances qui se marrent bien et qui ont bien raison.

 

Mr le Maire n'a certainement pas prévu ce scénario lorsqu'il a installé sa pompe à fric, mais on ne sait pas encore dans quel sens elle va fonctionner.

 

Pour les recettes, c'est plutôt aléatoire, pour les dépenses, c'est du tout cuit.

Il est flagrant que l'élargissement du rond-point est plus un handicap qu'autre chose.

 

Et si j'avais approuvé la priorité à gauche dans le sens sécuritaire je n'ai toujours pas compris l'inutilité d'avoir réduit les voies de circulation.

 

Il est de tradition qu'un élu laisse une trace de son passage, concernant l'actuel gestionnaire des lieux pour les traces il y a ce qu'il faut.

 

J'en entends des vertes et des pas mures et ceux qui commencent sérieusement à s'insurger, ce sont les commerçants locaux, du Champs de Mars comme de la vieille ville.

 

J'entends souvent que Mr le Maire s'est créé des problèmes qu'il ne peut résoudre que par quelques essais infructueux.

 

Les problèmes en génèrent d'autres et la municipalité est submergée par des situations insolubles en l'état et dont aucun élu, semblerait-il, n'arrive à apporter de solution.

 

Pour le stationnement par exemple, deux personnes d'obédiences différentes, de statuts différents, de corps de métier différent et qui traitent chacune de leur côté le même problème.

 

Problème qui n'existait pas avant leur intervention.

 

Les problèmes non résolus génèrent d'autres problèmes nouveaux qui viennent compliquer la tâche.

 

Il n'y a pas que dans la dette qu'on s'enfonce, dans les problèmes aussi.

 

Beaucoup de gens disent que depuis qu'ils sont à Briançon (dont beaucoup d'anciens et de natifs) ils n'ont jamais vu un tel bordel dans la gestion municipale.

 

Ma fois, si le conseiller général, maire de Briançon, est réélu, je me demande quel sera son rôle sachant que l'actuel ne dégage pas franchement du positif pour la population.

 

Bien qu'un peu délaissée, les élections cantonales sont d'importance et un conseiller général a du travail aussi bien pour la ville de Briançon que pour d'autres villes ou villages du même canton.

Je me suis assis à la terrasse d'un café du Champ de Mars.

 

Afin de juger de l'effet que peut produire sur le panorama une enfilade de camions garés là où ils le peuvent à cause d'une "connerie" municipale. (J'assume mes propos)

Des deux côtés bien entendu.

 

En fait, ce qui gêne, ce ne sont pas les camions, c'est le manque de place pour les mettre. Pourquoi ?

Pour ça.

Et ça.

 

Un semi-remorque, ce n'est pas un vélos, il faut de la place et du débattement pour manoeuvrer.

 

Qui plus est, c'est le genre de véhicule qui a le plus important taux d'angles morts de part et d'autre du véhicule.

 

Faire de "slalom" au milieu des voitures avec un semi ce n'est pas recommandé mais je pense que notre spécialiste des transports a déjà dû essayer.

 

Sinon elle aurait suggéré à Mr le Maire une solution plus adaptée puisque seuls les conseillers peuvent voir ce magistrat. Et s'ils ne sont pas bavards, il ne risque pas de devenir sourd (Voir ma page d'hier)

 

Considérons maintenant que nous sommes le 31 janvier, période creuse donc peu de circulation donc de stationnement, surtout payant.

 

Maintenant, si l'on considère ce que j'ai déjà écrit récemment, et considérant aussi un afflux de touristes qu'attendent désespérément les divers commerces, le mélange de passage de semi-remorques avec l'affluence des touristes et leurs enfants sur un lieu qu'ils pensent sécurisé risque de poser des problèmes supplémentaires.

 

Surtout de sécurité.

 

En fait, l'installation de barrières et la mise en oeuvre d'une structure anarchique sans concertation insécurise ce parking.

 

Mais c'est quoi ce bordel !

Au fond, c'est beaucoup mieux mais c'est la sortie.

 

Et comme l'emplacement des barrières, assez larges pour les poids lourds et les cars, est décalé de l'alignement avec la voirie, le problème est complétif.

 

Bravo Mr le Maire, pour du bel ouvrage c'est du bel ouvrage, à 500 000 € quand même. (Chiffres officiels, rien n'est fini) Dont 250 000 en subventions.

 

On aurait préféré voir ces subventions ailleurs que dans des conneries pareilles.

 

Pas dans la dette, il vient d'y avoir, semblerait-il, une grosse injection financière récente.

 

C'est çà, la gestion du Conseil Général suggérée par des conseillers ?

 

Il y a des briançonnais qui vont faire la gueule, ce sont quand même leurs impôts.

Dans un autre domaine qui rejoint aussi ma page d'hier.

 

Sans commentaire superflu, juste des barrières, métalliques celles-ci, pour empêcher le personnel de nettoyer les graffitis, on est classé ou on n'y est pas, conservons nos oeuvres.

 

Parce que des protections de ce genre, ça fait vachement marrer nos jeunes.

Là, il n'y a pas de barrière.

 

Mais c'est payant, donc potentiellement lucratif même si le nettoyage superficiel n'a pas été suivi d'un petit coup de "barbouille".

 

En résumé, il est évident que les camions ne vont pas rester là toute la journée mais il faut considérer que sous nos latitudes ce sont des situations fréquentes et que les accidents, parfois mortels, sont majoritairement générés par des concours de circonstances.

 

Qui est responsable ?

 

Depuis le début du mandat actuel, l'impression qui ressort, et confirmée par les propos entendus, c'est que ce qui est décidé par un ou quelques-uns est immuable et sans contestation possible.

 

Une "micro-dictature" en quelque sorte.

 

Franchement, c'est devenu une vraie rigolade cette ville.  

C'est La Vachette, commune de Val des Prés.

 

C'est plus reposant et plus agréable à regarder, surtout vue de haut.

 

A bientôt, pour autre chose.