Douze heures. 7h30 / 19h30.
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7h30. La Collégiale vue de la rue Mercerie.
7h53 Briançon en rose.
7h53. Le Mélézin en rose.
8h50 Le Mélézin vu de la Grande Rue ou Grande Gargouille.
10h10. La Collégiale.
Dommage ces voitures ça tue une photo.
Je n'ai pas de bougie. Un an le trou.
Savoir qui le bouchera le premier, les services techniques, inertes, de la ville de Briançon ou la nature par ajout de neige qui se transformera en glace par phénomène d'inertie !
Un autre trou.
Certainement de l'opposition, il n'a pas été bouché.
Un an également, quand on aime on conserve, sauf le patrimoine qu'on abandonne.
Le Dauphiné a récemment écrit un article, conséquent, sur le patrimoine et l'apparente volonté municipale d'y apporter remède.
Sur le fond, rien à redire, décision un peu tardive et façon "pompiers", ce n'est plus quand il n'y a plus rien à bruler qu'on les appelle !
Je n'intègre pas la municipalité actuelle dans la responsabilité pleine et entière de la dégradation incontestable de notre ville, il y a déjà une vingtaine d'années que l'abandon est visible.
Mais je l'intègre dans la volonté de ne rien faire autre que des effets d'annonce.
Je pense que la politique politicienne est en majeure partie responsable de nos déboires puisque depuis des années la bagarre ne consiste qu'à avoir la place et laisser ses marques.
Je m'étonne que la réfection de certains endroits, non prioritaires, l'emporte sur la logique de préservation.
Dans la vieille ville, à force de boucher les trous (Pas tous, ce qui rend inutile l'action) on a surchargé un édifice relativement fragile (Les remparts) en le transformant en "mille feuilles" par ajout incessant de bouchons d'alsphate à tel point que de la chaussée d'origine il ne reste plus rien.
Ajoutons-y les véhicules en stationnement, de plus en plus conséquents, les passages fréquents des poids lourds pour livraisons et nous voilà au bord du gouffre, à la limite du tolérable qui fait que cette citée ne va plus être réparable sauf y mettre des fortunes.
100 000 000 d'Euros pour assécher les édifices "humides" (Article du journal) devient du délire si en plus aucune réfection ne vient redonner un blason à notre citée.
Il serait intéressant de connaître l'origine de ces chiffres et ce qui sera réellement investi dans une rénovation potentielle par rapport aux frais pharaoniques que vont engendrer les commissions diverses et études également diverses.
Je m'inquiète de savoir comment en est-on arrivé là !
Depuis que je suis à Briançon, quelques décennies, je n'avais encore jamais vu un tel abandon ni une telle situation si proche de l'hiver.
Il y a fort à parier que rien ne sera fait avant les premières neiges sauf de remettre des bouchons d'enrobé à froid qui sont totalement inefficaces.
J'en suis même à me demander ?
Comment un responsable peut avaliser que l'on peigne des trous.
Preuve flagrante qu'ils sont entrés dans l'histoire "Vauban" (Les trous, pas les responsables qui, s'ils y rentrent, ne sera pas valorisant pour eux) et que plus rien ne pourra plus en venir à bout.
Alors quand je parle d'irresponsabilité, je ne tape pas à côté de la plaque.
Des trous peints, il y en a un peu partout dans la ville.
En haut comme en bas.
Ces murets, jadis entretenus et ragréés, laissent deviner un abandon total et une désaffection du patrimoine qu'il n'est plus à prouver.
Dans le même cadre de laxisme et d'abandon.
Ce véhicule, sous la municipalité précédente, aurait depuis longtemps été emmené à la fourrière.
Je n'ai aucun ressentiment contre son propriétaire que je ne connais pas mais c'est un des signes flagrant d'un laxisme tout aussi flagrant.
L'abandon de la ville par ses responsables est un signe inquiétant d'une préférence politicienne à visée unique qu'un intérêt à servir une population qui est de plus en plus négligée.
De toute l'année, pas une seule fois les parterres de verdure de cette place n'ont été entretenus.
Les trous sont devenus incomptables et le peu de peinture que la commune a bien voulu étaler au sol l'a été sur un support totalement dégradé.
Un geste civique pour une ville propre ça ne s'invente pas.
C'est écrit dessus comme le "Port Salut".
Mais ce n'est qu'une infime partie de la saleté légendaire de la ville.
Classée, rappelons-le, au patrimoine mondial de l'humanité et "ville santé" à l'OMS.
Pour cette raison, peut-être.
Pour celles-ci j'ai des doutes.
Et nous n'étions pas habitués à cette moquette de feuilles mortes.
Au lieu de peindre les trous, on aurait pu repeindre les bancs et autres boiseries municipales, nombreuses, qui vont coûter une fortune à remettre en état ou à remplacer.
Les économies apparentes d'aujourd'hui vont devenir le gouffre financier de demain, quand ce ne seront plus les mêmes responsables, si on peut appeler ces braves gens des responsables.
Je vais postuler pour un emploi en qualité de responsable des services techniques.
Ah ! Il y en a un ? On n'avait pas remarqué !
Il vaut mieux finir dans le noir à 19h30.
Au moins, on ne voit plus nos misères. Jusqu'à demain matin.
Si peu et tellement en douze heures.
Alors à demain. Bonne nuit.