Réflexions touristiques

Publié le par François Ihuel

 

Ça ne s'invente pas

 

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Vous avez changé de Maire ?

Ben oui madame, pourquoi ?

On ne le dirait pas, d'année en année ça se dégrade.

Ça c'est ce qu'on entend de certains touristes vacanciers habitués à venir à Briançon.

Il est vrai qu'arrivant d'ailleurs être accueilli dans une gare sans buffet, au personnel restreint, sans distributeur de billets, sans passage protégé pour traverser autre que de ridicules coups de peinture au sol à peine visibles vu leur état de dégradation et dont tout le monde se fout, accédant aux cars et taxis sur une surface douteuse appelée "gare routière", sale, écrasée de soleil, détrempée par la pluie ou verglacée l'hiver sans aucun abri, même pas quelques bancs pour les personnes le nécessitant en attente de cars et de taxis, on peut comprendre l'agacement de ceux qui, contre vents et marées, persistent à nous rendre visite.

Alors quand en plus il sont secoués comme des balles de ping-pong dans une machine à laver, alors que les véhicules de transports cahotent d'importance sur une avenue défoncée depuis des décennies continuant à se dégrader sérieusement, ils s'interrogent encore plus de la finalité du changement de municipalité et de la valeur des impôts. L'avenue du Gal De Gaulle est presque aussi pourrie et défoncée que l'avenue Vauban en vieille ville.

Quoi répondre !

Bien sûr on pourrait leur argumenter que le budget de la ville inclut la réfection des rues peu utilisées pour le confort des riverains clients de la municipalité, on pourrait aussi leur répondre qu'on prévoit le déplacement du marché et la construction d'un nouveau skate-parc, on peut aussi leur dire que la municipalité va investir dans une pelouse synthétique pour le terrain de sport, tout comme leur annoncer que l'ancienne emprise de Rhône-Azur va voir se construire de beaux lotissements résidentiels et faire l'objet d'une restructuration à la gloire des investisseurs conseillers et intéressés, on peut aussi leur dire qu'une belle passerelle "loisirs" a vu le jour le long de la Guisane sous le pont de la rue Maurice Petsche, puis tant d'autres rénovations à prévoir à plus ou moins long terme mais surtout garder le plus intéressant pour la fin à l'occasion de la prochaine campagne électorale, c'est-à-dire la poudre aux yeux qui consiste à effectuer l'indispensable après le superflu mais seulement quelques mois avant les élections de 2026 pour parader et faire un bilan idyllique d'un effort municipal calculé.

Mais on va leur cacher qu'il n'y a pas de trottoirs là où ce serait indispensable pour la sécurité des administrés, on ne va pas leur dire que.... Non, ce sera la prochaine page en préparation.

Bref, pour le briançonnais moyen l'attente c'est l'urgence de réfection des rues qui le nécessitent et surtout les plus utilisées, la fluidité de circulation, la restructuration des transports urbains et la mise aux normes des obligations pour les nécessités de leurs chauffeurs, il est vrai qu'il y aurait des travaux d'enfouissement à effectuer avant de refaire un enrobé provisoire définitif aussi fin qu'une crêpe de chômeur pour que ça ne dure pas trop longtemps, il faut bien faire travailler les entreprises spécialisées en la matière et donner de quoi occuper les journées des personnels à boucher les trous institutionnellement célèbres à Briançon. 

D'ailleurs on se demande pourquoi les rues de Briançon sont régulièrement éventrées si c'est pour recommencer quelques mois après pour d'autres raisons, alors que de passer des conduits "secs" prévisionnels auraient solutionné ce gros problème, ce que j'avais préconisé à plusieurs reprises mais un connard d'emmerdeur de mon genre ça n'a pas son mot à dire, seuls les élus peuvent se permettre d'être intelligents, réfléchis, mais surtout aux ordres et soucieux de passer la pommade tout comme de rendre service aux différents intervenants, promoteurs, investisseurs et entreprises de travaux publics qui ont des tarifs préférentiels explosifs mais prioritaires ; clientélisme oblige. 

Donc, on change de municipalité mais pas de fonctionnement, les briançonnais passent en dernier, du moins dans ce contexte précis ce qui en emmerde pas mal obligés de subir sans rien dire.

 

Réflexions touristiques

15 minutes en moyenne...

... pour aller de la gare au rond-point Maurice Petsche, soit 750 mètres, il est vrai que nous sommes au mois d'Août, qu'il y a du monde et que le bordel des passages piétons anarchiques génère des embouteillages monstres dignes de la Porte d'Orléans à Paris un vendredi à 17h00.

Il est vrai aussi qu'à ces heures la police municipale n'est plus opérationelle, surtout aux heures où on en aurait le plus besoin, ce n'est pas non plus du ressort de la police nationale qui de toute façon a d'autres chats à fouetter d'autant qu'il faut préparer les contrôles intensifs de l'état de santé des citoyens à punir si médicalement, en lieu et place des professionnels de santé, ils ne seraient pas en mesure de profiter de la liberté, qu'on leur supprime jour après jour afin de différencier les citoyens acceptables des citoyens proscrits et contaminants, si bien entendu ils sont malades, ce que la police ne peut déontologiquement faire bien qu'on l'y oblige.

Bref, c'est le big-bordel journalier des jours bénis alors que sur ce sujet aussi j'avais préconisé des solutions, mais comme précédemment, moi connard de citoyen bientôt proscrit parce potentiellement pestiféré, on ne l'entend pas, alors pas de risque de l'écouter et puis il n'est pas élu.

Pourtant c'est si simple à réaliser, trop simple peut-être, ça n'atteint pas les élites plus instruites et plus intelligentes que le commun des briançonnais, il est vrai aussi que je ne suis pas d'origine, je ne suis qu'un parisien importée dont il faut se méfier, c'est connu que les parisiens sont des cons qui emmerdent les gens de province, alors si en plus il y en a un qui propose une possible solution à un problème ça devient immédiatement suspect.

Alors on se gave de gaz d'échappement, au grand étonnement des citadins qui pensaient trouver à la montagne autre chose que le bordel quotidien qu'ils quittent pour quelques jours, tout comme ils ne pensaient pas être taxés à mort pour la moindre bricole sur laquelle on peut faire du profit. Putain, elle est belle l'image de la ville !

Pour aujourd'hui ça suffira, pas faire des pages trop grosses.

Toutefois on va encore me dire que je critique, c'est vrai mais je suis le seul, il n'y a pas plus d'opposition que précédemment et les sujets abordés négligent le quotidien des briançonnais, pour garder une place partisane il faut faire de la politique partisane et puis avoir le temps de s'exprimer en Conseil municipal, j'ai remarqué qu'il était difficile d'exprimer un avis en le développant sauf si la plage horaire est définie et incontournable, donc loin d'un débat démocratique, pour peu aussi toutefois qu'on sache s'exprimer sans ânonner ni lire un texte pas toujours très clair, quand on a des convictions et des prétentions on n'a pas besoin de pense-bête.

Et puis franchement, ce n'est pas dans les médias locaux que vous trouverez des articles sur les maux des briançonnais, ici les médias c'est sports, culture et sucreries locales, d'ailleurs à Briançon tout va bien, c'est bien connu, pas étonnant qu'aucun élu d'importance régionale ne prête attention à cette ville perchée entre 1200 et 1350 mètres, paumée au fin fond d'une vallée ce qui en fait le trou de cul du monde ; alors des élus d'État on n'en parle même pas. Si, peut-être un qui a bien sucé pour avoir une bonne place afin de parader après nous avoir pris pour des cons que nous sommes de toute façon à nous laisser baiser comme on le fait, il aurait tort de ne pas en profiter.

Parfois aussi un fait d'importance vient sortir le lecteur local de sa torpeur anesthésique doucereuse et lénifiante, un coup de feu aux Toulouzannes, un coup de filets policier pour quelques dealers, voir un accident de bicyclette, et puis le sommeil reprend ses droits ; peut-être toutefois aussi le déplacement d'hélicoptère pour une cheville foulée, un randonneur égaré en sandalettes et chemisette à 2500 mètres en soirée, sinon la fête du pain, le folklore des villages proches, beaucoup de pages de sports pour égarer les esprits des navrances journalières axées à 90% sur la crise sanitaire qui n'est que politique, mais ça il faut le deviner et surtout éteindre les télés au matraquage cérébral pour réveiller les cerveaux.

C'est vrai que je suis un peu con parfois.

Comment vous dites ? C'est souvent et beaucoup ! peut-être bien, mais putain que j'aime ça.

Bonne fin de journée à tous et à samedi pour autre-chose.

 

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