Un bien triste patrimoine, ancien et moderne.

Publié le par francois.ihuel15.over-blog.fr

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Place du Temple.

 

L'office du tourisme a gardé, comme dans pas mal d'endroit à Briançon, ses décorations de Noël.

 

Sur un bâtiment historique des plus anciens et des plus célèbres de la vieille ville, c'est franchement "casser le cirque".

 

Cet immeuble, ancienne maison des templiers, mérite plus d'attention et de soins.

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Faire du neuf serait une grosse erreur.

 

Toutefois de restaurer certaines pierres redonnerait un cachet à ce magnifique monument.

 

Et puis rien n'est éternel et si on apporte du soin à ce qui nous entoure ça lui permet de durer plus longtemps.

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Là aussi une magnifique porte et ses colonnades.

 

Toutefois, habiter un ensemble amène des habitudes quotidiennes qui nuisent à notre environnement immédiat.

 

Comme d'autres monuments d'ailleurs, les parisiens qui tournent autour de l'Arc de triomphe de la place Charles DE GAULLE (Ou place de l'Etoile) sont totalement asceptisés de leur environnement, ceux qui passent à proximité de la Tour Eiffel, idem, etc. et il n'y a pas que Paris, c'est l'exemple qui m'est venu à l'esprit mais des merveilles, dans notre pays, il y en a des dizaines de milliers.

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Et ça fait mal au cœur de constater les négligences.

 

Une corniche, cassée volontairement sur un tel édifice pour laisser passer une gouttière (neuve), dénote une ignorance totale de la valeur d'un patrimoine et c'est, hélas, le genre d'attitude courante qui mène au déclin.

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De la même façon qu'on signale un obstacle.

 

Peint au minium, semblerait-il mais dont on laisse son support dégradé alors même que l'installation de ce "renvoi" de roue a dégradé ce support. (Le mur, déjà bien malade) 

 

Franchement, comme boulot ce n'est pas sérieux et celui qui a installé cet artifice est un vrai salopard de n'avoir pas ragréé le mur partiellement dégradé.

 

C'est à l'entrée de la rue du Pont d'Asfeld, juste à côté d'un immeuble qui a brulé mais dont la réfection se fait attendre.

 

Attention, bien savoir que je n'incrimine pas la mairie, la presque totalité des édifices de la vieille ville sont du domaine privé en dehors des monuments.

 

Maintenant, je ne sais pas qui est le maitre d'oeuvre de l'installation de ce renvoi de roues.

 

Pour ceux qui ne sauraient pas ce que c'est, à l'origine, étaient installés des plots de pierre (Comme celui qui est de l'autre côté) pour éviter que les roues des charrettes ou carrosses, en bois avec un cerclage métallique, ne dégradent les édifices par frottements ou/et heurts.

 

Déjà, on pensait à la préservation des biens immobiliers. (Et c'est très ancien, les romains en installaient)

 

Aujourd'hui ! J'ai des doutes concernant la préservation.

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Certes, c'est pittoresque.

 

Mais franchement, signes d'abandon.

 

C'est la continuité de la rue de Roche, qui part de la place Blanchard pour aboutir rue de Castres en coupant la rue du Pont d'Asfeld.

 

Pareil, la mairie n'a pas grand-chose à y voir en dehors de l'entretien des rues.

 

Certains anciens magasins, fermés depuis bien longtemps sont à l'abandon.

 

Il y a pourtant, à côté, un très bon restaurant, "Le Passage" et plus loin dans la même rue "Le Rustique" entre autres restaurants de la vielles ville, tous de bonne réputation et d'excellente cuisine.

 

Vous en trouverez les détails sur le site http://briancon-vauban.com/ qui est très bien achalandé en renseignements de toutes natures.

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Partie intérieure du couvent des Récollets. 

 

En plein travaux de réfection, ce qui est un point très positif.

 

J'ignore totalement qui effectue la rénovation et qui en est le maitre d'oeuvre.

 

J'espère seulement que ce sera visitable parce que c'est un édifice historique qui mérite le détour, quand tout sera fini et la rue du Pont d'Asfeld en meilleurs état qu'actuellement.

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Le fronton est magnifique.

 

Mais, comme le reste, hélas, en bien piteux état.

 

J'espère que sa réfection est inclue dans la réhabilitation du bâtiment.

 

Et à droite la raison sociale de l'entrepreneur des travaux, je viens d'apprendre quelque-chose.

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Sa toiture est refaite et les murs pas trop abimés. (1,20 mètre d’épaisseur)

 

 

Ce qui est peut-être la raison de la stabilité de l'ouvrage, une toiture c'est primordial dans la préservation des édifices.

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Les explications ! Un peu courtes.

 

Difficile d'en mettre plus, ce n'est qu'un panneau.

 

Mais en deux langues, ce qui est flatteurs pour nos touristes.

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Le clocher de la chapelle des Pénitents Noirs.

 

Edifice qui a brulé  dans les années 1980 et abandonné depuis.

 

Ce n'est plus qu'une ruine qui faisait l'objet d'une reprise mais dont les engagements n'ont pu être honorés par les "repreneurs".

 

Ce clocher, est ce qui reste d'encore acceptable à voir de cette chapelle qui méritait beaucoup mieux.

 

Maintenant, si des mécènes ou des bonnes volontés argentées veulent bien investir dans sa restauration je ne pense pas que la municipalité ni le patrimoine s'y opposeront.

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Et il y a urgence.

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Grande urgence.

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Très grande urgence.

 

Les pierres tombent en quasi-permanence et sans toiture l'édifice est "foutu".

 

Ce qui serait une perte historique, déjà qu'on a rasé les casernes pour y construire des HLM, la vielle ville va perdre de son cachet et le patrimoine en prend un sérieux coup.

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Il reste les cadres d'informations, pas tous à jour.

 

Et toujours en deux langues.

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L'église des Cordeliers.

 

Du moins sa toiture qui se dégrade et reste sans soins.

 

L'édifice à fait l'objet de fouilles et de travaux importants.

 

L'intérieur recèle et révèle des surprises à l'occasion de ces travaux.

 

Ce sera l'objet d'un sujet à venir, avec plus de détails.

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Seulement les ardoises manquantes et les trous dans la toiture !

 

Ne sont pas gage de préservation, avant de m'atteler à l'intérieur, je me serait attelé à l'extérieur.

 

Evidemment, une telle surface de couverture c'est cher à entretenir, c'est bien pourquoi une surveillance permanente aurait évité ces dégradations et, forcément, l'amplification du coût de réfection.

 

C'est surtout ce qui m'a beaucoup choqué quand je suis venu habiter en vielle ville, c'est l'abandon caractéristique des monuments historiques année après année.

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Il y a aussi la Collégiale.

 

Sujet fourni, à venir bientôt, je peaufine.

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Le Mélézin, avenue Vauban occultée.

 

Trop de voitures.

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C'est la photo reportée.

 

Ce que je marque dans ma page du 9 février "Insolites, mais lamentables".

 

On ne voit pas le camion mais les clochers non plus.

 

En fait c'était celle du Mélézin que je réservais mais comme il y a quand même des véhicules je choisi celle-ci pour étayer mes dires.

 

C'est un choix donné aux touristes, soit d'avoir une palette de véhicules en tous genre sur fond de monuments historique entiers !

 

Soit ramener à la maison des photos tronqués sur lesquelles n'apparait pas ce que nos touristes subissent à longueur d'année dans leur environnement habituel.

 

Venir à Briançon pour le dépaysement, c'est loupé.

 

Enfin, sur cette photo, même tronquée, il n'y a pas un seul véhicule apparent.

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Ce petit détail.

 

Pour se rappeler cette gargouille d'évacuation qui se dégrade à chaque photo.

 

Mise en place il y a trois ans, taillée dans un matériau noble mais inadapté à l'usage qu'on en fait.

 

Du granit travaillé aurait été aussi bien et n'aurait pas couté plus cher.

 

Là, bien que récente, son remplacement devient urgent.

 

Sauf y coller du ciment mais nous verrons bientôt, dans une prochaine page, l'anachronisme de cette intervention.

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Sommet du Janus.

 

A gauche, les ruines de l'ancien fort d'où furent guidés les tirs sur le Chaberton. (Voirt antérieurement dans ce blog.)

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Sommet de l'Infernet.

 

D'où partirent les obus qui ont détruits les fortifications du Chaberton.

 

Un peu d'histoire puisée sur Internet :

Juché sur un piton qui culmine à 2380 mètres, le fort de l'Infernet a été bâti pour suppléer les anciens ouvrages dont la vocation défensive s'amenuisait au fur et à mesure des progrès de l'artillerie. C'est un élément de l'ensemble de forts et batteries construits autour de Briançon à partir de 1874, dans le cadre du programme dit "système Séré de Rivières". Ce fort vise, tout comme le fort de la croix de Bretagne, à fermer la frontière avec l'Italie en commandant la vallée à distance.
Le fort de l'Infernet
Le fort de l'Infernet. Source : ECPAD

Edifié de 1876 à 1878, le fort se caractérise par une disposition en demi-cercle de canons et une enceinte assurant une protection minimale. Il coiffe un sommet dont l'aplanissement artificiel fut la cause de glissements de terrain. La garnison de deux cent dix hommes et officiers était logée dans une caserne casematée protégée des coups dangereux par la masse du cavalier d'artillerie. Les douze canons de 138 et 155 mm étaient installés sur les plates-formes de ce cavalier et de la batterie de la cour inférieure, orientés vers le Plampinet, le Gondran et le col de l'Izoard.

Le 21 et le 23 juin 1940, les deux sections de mortiers de 280 mm Schneider (lieutenant Miguet), installées sur la pente au sud du fort, neutralisèrent la batterie cuirassée italienne du Chaberton qui tirait sur Briançon.

Cet ensemble fortifié a donc rempli efficacement son rôle dissuasif, puisque le bruit des canons retentissait pour la première fois depuis deux siècles.

 

(J'ai rectifié  Pampinet comme marqué sur Internet par Plampinet qui est le nom exact)

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Le toit de la Collégiale.

 

Sur fond de Montbrison.

 

Pourquoi le toit !

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Parce qu'en bas c'est moins reluisant.

 

Mais c'est tous les jours, cette photo est du lendemain.

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Celle-ci aussi d'ailleurs.

 

L'effet des panneaux de stationnement interdit commence à porter ses fruits.

 

Les vacances aussi commencent aujourd'hui, les pompes à fric vont donc fonctionner jusqu'au 13 mars.

 

Durant toute cette période, on va me voir rarement en vieille ville.  (Certains s'en réjouiront, peu, heureusement)

 

1,20 € de café ou 2,40 si j'en bois deux, 2,00 € pour la collégiale, tous les jours (Choix personnel et je préfère la solidarité cléricale à celle des partis politiques), quelques courses chez Pierre, le seul épicier de la gargouille, super sympa et accueillant, quelques repas de temps en temps dans un restaurant ou un autre, ça fait plus d'une heure de stationnement.

 

Payer une pénalité pour pouvoir faire fonctionner les commerces et aller à l'église est le comble du social d'autant que ces commerces payent aussi pour le parking en plus de leurs impôts qui payent également le parking.

 

C'est génial ce parking à péage par barrières et tout le fatras électronique qui accompagne.

 

C'est beau la société.

 

Ajouter au minimum 1,80 € par jour en plus des supers taxes qui nous enfoncent, c'est détruire les commerces.

 

Les "pigeons" viennent d'arriver, je leur laisse la place. (Mais ils vont vite réaliser que le "pigeonage", il y en a ras la casquette)

 

Quand à payer 280 € par an pour les mêmes raisons c'est encore mieux, mais là, c'est pour tout Briançon.

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Pas fréquentes à voir un 10 février à 1800 mètres.

 

Près de "Pont de l'Alp" sur la route du Lautaret.

 

A bientôt, pour autre chose.

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