Tournée des rues de Briançon 9 - Rue Pasteur 2
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Rue Pasteur.
On continue.
Par une voie "cyclistes" à contre-sens de circulation.
Je suis assez réticent sur ce genre de réglementation par le danger auquel sont exposés les cyclistes, surtout les gamins.
Et puis l'état de la chaussée, épreuve pour les automobiles, est également un danger.
Concours de trous.
Entre ceux des trottoirs et de la chaussée, je vous laisse le soins de compter les bouches d'égout.
Presque une embellie
Moins dégradé donc, presque potable sauf pour les deux roues.
Savoir à quoi sert le ciment.
Qui recouvre partiellement ces plaques d'un regard de France Télécom.
Tout ce qui faut pour trébucher.
De tout.
Des dépressions pour l'eau sans eau mais avec vase, de la salade, des vagues de pavés autoblocants, des trous, des bosses et de la crasse.
Plus près.
Résidence "Le parc du Sorbier".
Récente, j'ai des photos de l'endroit quand c'était encore des terrains vagues.
Les commerces n'y résistent pas, ce coin excentré, dans une rue dégueulasse, mal desservie, sans transport en commun malgré un nombre non négligeable d'habitants, n'incite pas à y demeurer longtemps.
Une de mes filles y a habité plus d'un an, franchement ce n'est pas engageant et l'hiver c'est une vraie galère. (Pas la résidence, l'accès à la résidence)
Un air d'abandon qu'on trouve un peu partout à Briançon.
Des deux côtés....
....Les commerces on mis la clef sous la porte.
Etrange vision d'un échec, l'idée de valoriser ce secteur était bonne, Mr Bayrou voulait en faire un exemple de reprise d'activité.
Il a presque réussi sauf que les dessertes ne suivent pas.
Les logements de cette résidences sont biens, spacieux pour beaucoup avec garage privatif.
Y stationner ne pose aucun problème, même pour les visiteurs, sauf l'hiver avec la neige mais c'est privé.
L'état de la rue Pasteur n'incite pas à venir y habiter.
Comment dire !!
Un "no-man's-land" qui appartient à quelqu'un.
Ce terme désignant plutôt une zone n'appartenant à personne, une terre non habitée et non habitable.
C'est peut-être çà la défection commerciale de cette rue.
Comment la décrire, difficile, on ne sait pas par où commencer, il y a bien un décrochement pour les bus mais sans bus, une fresque au sol représentant un panneau de stationnement interdit, des trous, des bosses, des bouchons, des plaques d'égout dégoutées, une palette qui serait bien ailleurs, de la salade briançonnaise, des murs lépreux, des graffitis anciens et cette ambiance inquiétante des endroits dangereux, presque un coupe-gorge.
De nuit on pourrait se croire dans un film de Hitchcock, Fenêtre sur cour y trouverait sa place, en plus propre.
Ou plutôt une rue des bas quartiers d'Oran en Algérie, celle-là :
Le soleil et la mer en moins.
C'est saisissant cet abandon et cette négligence.
Le seul décor.
Fin de bombardement.
Comme à la poste du Champ de Mars.
C'est l'entrepôt garage des cars Rignon.
Salade de trou de trottoir.
Il y en a beaucoup d'autres dans cette ville, j'ai fait des photos extraordinaires ces derniers jours, édifiant.
Il y a les salades de trous de rues, les salades de trottoirs, les salades de bordures de trottoirs, les salades de bouches d'évacuation des eaux, les salades de murailles (Remparts de la vieille ville), les salades de cinéma, les salades de collèges et de lycées, des salades de toitures, des salades de fontaines, des salades de bouches d'incendie, et puis bien d'autres, si vous ne voyez plus les monuments historiques la nuit, projet d'éteindre (Voir ma précédente page) vous aurez peut-être la chance de découvrir des salades fluorescentes, celles qui poussent sous les réverbères.
Et bientôt, en vieille ville, des salades avec croquettes, j'ai dans l'idée que le personnel va y changer.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore les salades briançonnaises aux croquettes naturelles je vous propose de visiter mes pages "indifférences" du 10/11/2010 et "Quelques croquettes" du 26/10/2010.
Salades de bouches d'évacuation.
Nettoyées tellement souvent que le terreau s'y sent à l'aise.
Les murs lépreux ont deux causes, la principale qui sont les dégradations dues à la neige et le sel l'autre à un abandon qu'il est inutile de préciser.
Dans nos villes et villages de montagne, souvent enneigés, un revêtement mural spécifique d'un mètre de hauteur serait plus adapté aux conditions climatiques.
Les enduits classiques ne supportant pas ce genre de climat.
En arrivant à la MJC.
On sent effectivement la culture, celle des herbes folles et des haies à l'abandon.
Il semble que la culture municipale est aussi négligée au sens propre comme au figuré. (Nous y reviendront dans quelques pages)
Arrêt des bus scolaires.
Juste qu'il y a un arbre ne prenant pas en compte la hauteur des dits bus, déjà mis dans une page mais je ne sais plus laquelle.
Mais comme ici c'est aussi anarchique qu'en vieille ville les places réservées sont toutes autant respectées que les stationnements interdits.
Partie à double sens de circulation.
Vous avez tout ce que je viens de décrire.
La chaussée est tellement déformée que même sur la photo c'est bien visible.
Cette page est déjà bien fournie en photos, la fin demain.
Bonne soirée à tous.