Salade briançonnaise.
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De bon matin le Mélézin.
Quelques moutons et chèvres.
Un petit coup d'œil vers le Lautaret.
Et sur le Grand Aréa.
Jusqu'ici ça va.
Là, ça va moins bien.
Non que la verdure soit un mal mais à cet endroit, depuis le temps que ça dure, je me demande si la municipalité ne veut pas créer un plat local.
La salade briançonnaise.
Avec quelques amuse-gueules.
Certains croquants, d'autres moins. Là, pas encore, pour édentés, surement.
Ce qui est bien c'est la culture dans toute la ville.
Ici, l'arrêt de bus de la zone industrielle.
Partiellement coupée mais pas par les services censés le faire, par un chauffeur des "TUB" qui a pris sur son temps et son outillage personnel pour palier les carences de la municipalité.
Je ne sais pas si cette dernière lui a fait payer la salade ainsi cueillie sans autorisation mais je ne pense pas qu'elle l'a payé pour ses services.
Pas de sous chez nous, donc les particuliers compensent le laxisme municipal, gratuitement mais sans remerciement.
La salade de trottoir.
Quand il y a des trottoirs bien sûr.
Piétinée ! Elle est un peu plus croquante.
Quand il n'y a pas de trottoir. Très répandu chez nous !
L'absence de trottoir, s'entend !
La salade de bord de route, parfumée au gaz d'échappement, vivement recommandée pour les asthmatiques et autres dans le cadre de notre classement en "ville santé".
Mr MUSSON, médecin et conseiller municipal est très concerné, écologiste, leader pour le label ville santé, il ne doit pas faire ses courses à Carrefour.
Maintenant, de par sa qualité de médecin, d'écologiste et de conseiller, je ne doute pas un instant que le choix des plantations de salades municipales n'ait reçu son aval.
Variété particulière, spécialement étudiée par les services municipaux tout proches.
Services dont les énormes occupations diverses perturbent la vigilance.
L'énorme travail accompli par ces services, en cette période d'intersaisons (Mais en saison c'est la même chose) ne permet pas de "dispatcher" le personnel sur les points secondaires comme l'entretient de la ville.
Ecologiquement parlant, rien à dire.
Mais pour les briançonnais il va falloir justifier, dans quelques années (sauf les six derniers mois) un tel abandon et des comptes concernant les impôts.
Ces derniers, ne sont pas plus affectés pour les travaux de peinture.
Maintenant, à Briançon, si on vend la rouille on va gagner du "pognon".
Et même beaucoup de "pognon".
Pour peu qu'on y ajoute nos ruines à vendre, nos merdes de chiens, nos balais inutilisés, et les économies faites sur le personnel, il ne faudra plus attendre un demi siècle pour rembourser l'abyssale dette municipale.
Sauf si on refait des dettes, ce qui semble se profiler quand on lit le journal.
Mais ce n'est que le journal, on n'y met ce qu'on veut, le papier ça se laisse faire.
Après, on attaquera les travaux d'urgence.
Si cette barrière tient un demi-siècle.
Et on pourra enlever les vis qui dépassent.
Nos enfants seront surement contents qu'on pense enfin à eux dans un cadre sécuritaire, d'ailleurs les tiges filetées de la zone industrielle, montrées il y a peu, sont toujours en place.
Quand un enfant se sera blessé on fera une enquête pour trouver un responsable.
Pas en mairie, il n'y en a plus.
Salade de la place du Général De Gaulle.
Etant donné l'importance de ce dernier, hélas irremplacé et irremplaçable, cette salade va nous coûter les yeux de la tête.
J'espère qu'il y a un label.
Il ne se passe pas un jour sans que l'on constate des petites misères chez nous.
Ce matin, par contre, la place du Temple a été nettoyée deux fois en dix minutes !
Comme quoi, quand il y a trop de personnel d'un côté, il devient indisponible ailleurs.
Mais ne crachons pas dans la soupe, pour une fois que cette place fait l'objet d'un tel soin on ne va pas s'en plaindre.
D'autant que ces jour-ci la balayeuse vient souvent en vieille ville.
Trop tard, les touristes sont partis et les chiens ne pissent que contre les murs.
A demain, pour autre chose.