Je n'y suis pour rien mais ça fait plaisir
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Qu'est-ce donc cette chose bizarre ?
Le Laus, moins quinze degrés le 2 décembre à 7h20, à gauche c'est une borne à incendie et à droite un tuyau d'écoulement naturel.
Le 2 après-midi.
Le soleil nous a rendu visite et le glissement de la couche de neige sur le "Velux" de ma chambre laisse apparaître le sommet du Prorel.
Vu de La Chirouze, donc pas comme on a l'habitude de le voir à Briançon.
Et une grosse pensée solidaire pour les agriculteurs Bretons qui ont perdu une partie de leur exploitation, justement par cette même cause. (Epaisseur de neige, s'entend)
Briançon sous la neige la nuit c'est joli.
Et quand l'aube point de l'Italie toute proche.
C'est joli aussi, les éclairages donnent une particularité presque constellaire. (De constellation, bien entendu)
La gare et l'héliport du PGHM prennent une teinte particulière.
Photographiés à près de trois cent mètres plus haut, par moins vingt deux degrés ce matin. (A Puy St Pierre bien sûr )
La Grande Maye, 2417 mètres.
Au dessus, la lune avec un "clair de terre" et Vénus.
C'est bien un "clair de terre", comme sur terre il y a un clair de lune.
La terre étant environ dix huit fois plus brillante que la Lune, la réverbération du soleil l'éclaire beaucoup plus qu'elle même éclaire la terre la nuit.
Mais je m'égare, je dois être dans la Lune. (A 23h00 je commence à cligner des yeux)
Revenons sur terre, à Briançon pour admirer, une fois de plus, le Mélézin.
D'ailleurs, sur le site http://briancon-vauban.com/, images du jour, il y a une magnifique photo du Mélézin sur fond orangé, du plus bel effet.
Il est bientôt dix heures et il ne fait plus que moins quatorze, ça se radouci.
Et je constate avec plaisir que l'avenue Vauban a été dégagée avec soins.
Compte tenu de son emplacement, du peu de passage et de sa position, pratiquement à l'ombre durant ces périodes, je constate un net effort des services techniques ce qui dément ce que je subodorais hier.
Un effet de blog je ne pense pas, une subite prise de conscience peut-être.
Je n'y suis certainement pour rien mais ça fait plaisir.
Dégagée jusqu'à la place Eberlé.
Et salée.
Je ne le dit pas trop fort pour ne pas vexer les "anti-sel", ceux qui vont sur mon blog bien sûr.
Hélas le travail ne peut-être fait en profondeur.
Ces voitures qui ne bougent pas beaucoup gênent le nettoyage (un des sujets d'hier)
Maintenant, s'il n'est pas indispensable de se servir de sa voiture, de prendre le bus est plus raisonnable.
Mais, comme déjà dit, garer sur le Champ de Mars avant les chutes de neige, aurait bien allégé le travail des employés municipaux.
De ne pas pouvoir parfaire une tâche est toujours frustrant.
Alors ils ont soigné la rue Mercerie et la place du Temple.
Et salé le perron et la rampe d'accès de la Collégiale.
Merci Messieurs (Et Mesdames, il y a aussi des femmes aux services techniques)
Encore un peu de patience et celle de la Collégiale fumera aussi.
Mais ça va encore, le bénitier n'est pas pris par les glaces.
Comme ce n'est pas un lieu où on se balade "à poil", couvert comme au dehors reste supportable.
D'autant qu'on n'y passe pas la journée, juste le temps que chacun veut bien prendre.
Un petit "clic" vers le Lautaret.
Dégagé aujourd'hui, du moins ce matin, ce soir rebelote, il neige de nouveau par moins huit degrés.
Les couvreurs en retard sur la tâche doivent se geler "grave" !
Et puis c'est dangereux, même pas de harnais de sécurité par ces températures relève de l'inconscience.
Fait-on du bon travail dehors par moins dix degrés ?
Je ne suis pas couvreur, je n'en sais rien mais j'ai quand même un doute sur le résultat.
C'est derrière chez moi où savez-vous "quoi qui gn'a" ?
Il y a effectivement un petit bois. (Comme dans la chansonnette pour les connaisseurs)
Sur les flancs du Petit Aréa.
Il y a aussi une belle vue sur le Grand et le petit Meyret.
Respectivement 2516 et 2473 mètres.
En fait, ma balade du jour m'a amené à prendre un peu la mesure de ce qui a été fait.
Tout n'est pas parfait, loin de là mais cet effort attendu est à souligner.
Et puis Briançon est une ville tellement disparate que c'est, en fait, un ensemble incohérent plein de morceaux d'habitations, construites un peu n'importe comment, durant des décennies.
Sans concertation ni plan d'occupation des sols, redonner un urbanisme cohérent relève de l'exploit, de gros investissements et une volonté d'acier.
Comme me le disait Mr Michel Silvestre il y a un peu plus de deux ans, c'est un puzzle de quartiers totalement disparates. (En qualité d'urbaniste, je pense qu'il sait de quoi il parle)
C'est un sacré fardeau cette ville, c'est bien pourquoi les municipalités successives s'y sont embourbées.
Mais tout est possible, quand on veut, on peut.
Bonne nuit.
Bon, d'accord, elle est un peu trouble mais les mains gelées, ce n'est pas facile. Pardon pour ce dédoublement.
A demain ou après demain, pour autre chose.