Inquiétudes sensibles et ressenties
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Pas de panique.
Ce n'est qu'une erreur de manipulation de mon appareil en prenant une photo.
Mais comme je trouve l'effet original je la publie.
C'est à Puy St Pierre et ce n'est pas une frappe d'éclair orageuse, juste la trainée lumineuse d'un lampadaire de sol.
Image reposante.
L'église de Puy St Pierre, village de haute altitude sur lequel sont tombés quelques flocons.
Briançon.
Cet effet de profondeur et de distance est un point de vue à ne pas louper quand les touristes visitent la vieille ville. (Ce qui devient de plus en plus rare)
Le Mélézin.
Je ne mets pas les dates elles sont sur mes photos.
C'est nettement moins beau.
Mais depuis le temps que ça dure ça rentre dans les curiosités touristiques.
Etonnant, quand même, que depuis le temps personne ne s'en soit soucié depuis bientôt deux ans que c'est comme ça.
J'en avais fait part, verbalement, à Mr le Maire mais il y a si longtemps !
Cet abandon pourrait faire partie des inquiétudes mais comme c'est chronique c'est passé dans les habitudes. Une merde de plus ou de moins !
Deux portes et une Collégiale.
De loin, ça va.
Un des deux panneaux électroniques du parking du Champ de Mars.
Qui indique que 245 places sont alors encore disponibles sur 248 totalisées.
Constatant l'énorme présence d'une trentaine de véhicules sur ce parking, j'en déduis qu'il y a un problème quelque part.
Oui, environ trente véhicules.
Derrière, le Janus et en dessous le fort Dauphin.
Je n'ai pas comptabilisé ceux-là.
Garés à cheval sur le trottoir, le temps d'aller acheter un pain ou une pâtisserie pour tenir jusqu'au repas.
Qu'ils ne prendront plus au boulodrome, restaurant au fond du Champ de Mars, pour cause de stationnement payant. (Voir une de mes précédentes pages)
Parce que ça n'a l'air de rien mais ce restaurant travaille essentiellement avec les transporteurs et les artisans qui garaient leur véhicule sur le parking avant la "guerre" qui a installé les barrières.
Système rébarbatif qui chasse le client et n'amène aucune recette à la ville, aux commerçant non plus d'ailleurs puisque de moins en moins de monde s'arrête chez nous.
Normal, rien que pour aller à la pharmacie, temps de services indéterminé comme tous corps de métier de ce genre, 35 € de PV pour stationnement sur trottoir.
A signaler, qu'avant la mise en place des barrières, personne ne se faisait "aligner".
Maintenant qu'il faut payer le péage du parking, on oblige les gens à y aller en les taxant de PV nourris. Non-sens incompréhensible.
Tout faux, plus personne ne s'arrête et les commerces commencent sérieusement à accuser le coup.
Cette inquiétude, ressentie par ces derniers est le calme avant la tempête mais je ne crois pas que cette grogne ait encore franchi les portes du sous-marin du haut.
Attendons, ça va venir parce que les commerces accusent gravement le déficit de clientèle, peut-être pas pour cette unique raison mais le nombre de ces derniers qui ralentissent, voient les barrières et repartent sans plus attendre, va croissant.
Je suis resté une demi-heure devant les barrières, dans ma voiture pour observer, c'est impressionnant de voir ceux qui évitent le parking.
Alors on continue de voir ça.
Verbalisés, mais quand même là.
Bien là.
Cette nouvelle habitude de stationner au milieu de la place semble ne pas inquiéter ceux qui s'y mettent.
Pourtant pour tourner et maneuvrer c'est dangereux et super "chiatique".
J'ai quand même pris des photos plus agréables à voir.
Avec un coucher de Lune sur le Montbrison.
Allez, encore un petit coup d'œil avant de finir cette journée.
Pas de problème, ici on peut manoeuvrer en toute sécurité.
Mardi 22, rien, pas le temps de faire des photos.
Le 23, mercredi.
Jour traditionnel des livraisons de la vieille ville.
Sans commentaire mais j'ai pu boire mon petit café.
Et de prendre un lever de soleil sur les Têtes de Sainte Marguerite.
Et de la neige rose sur la Cucumelle.
Voilà bien du monde qu'aimeraient bien avoir les commerces de la vieille ville.
L'attrait n'est pas le même, certes mais ces gens ne passent pas la journée sur les pistes, ils vont aussi à Briançon, pour découvrir et acheter.
Pas au Champ de Mars, en grande surface.
Un potentiel commercial qui échappe aux petits commerces locaux de chez nous.
A défaut de remplir les restaurants de chez nous.
Ils mangent sur place, à Chantemerle.
Pour regarder la descente aux flambeaux. (Le début, au milieu de la photo)
Il est vrai que c'est plus attrayant que des barrières de péage, même si c'est gratuit après 19h00.
La "Luc Alphand" illuminée. (Piste noire surnommé aussi "Le mur" par les autochtones)
Pour les touristes, c'est un régal.
En faisant "trainer" l'image c'est bien aussi.
Le Montbrison.
Le Mélézin.
Et vues sur les Têtes de Soulaure, 3242 m, de Dormillouse, 3085 m et des Raisins 2655 m.
Plus à gauche et bien plus loin, Tête de Vautisse, 3156 m.
Monts qui surplombent la vallée de la Durance entre Briançon et Embrun.
Et plus près, sous le Mélézin, 2677 m, Briançon et Villard St Pancrace.
Les panneaux ont été un peu surélevés pour y ajouter les sous panneaux.
Interdit de stationner dans les deux sens.
Sensiblement respectés la journée, un point positif pour les rares touristes encore en vieille ville.
J'ai discuté avec un des commerçants de la place d'Armes, le moral n'est pas au beau fixe et on entend de plus en plus souvent le mot "Je vais certainement arrêter".
C'est grave et inquiétant d'autant que les travaux qui vont commencer sur cette place vont faire fuir le reste des touristes encore assidus.
Il faut bien les faire ces travaux, pas de problème ! C'est la date et l'ampleur qui inquiète les commerces même pas avisés directement. (Information formelle)
C'est vraiment étanche un sous-marin à moins que les informations aient fait comme pour le courrier, passer par Marseille, compter entre l'aller et le retour, plusieurs jours à plusieurs semaines.
Allons voir les échauguettes.
Beeurk, ce n'est pas sympa.
Un peu plus haut c'est mieux.
Un miracle sur trottoir.
Mais pas longtemps, juste le temps d'aller "pisser".
Pas de pot pour les commerces.
Le remplissage, c'est comme la confiture, moins il y en a plus on l'étale.
Il faut dire qu'il n'y a que l'embarras du choix, c'est bien dommage à ces heures et en pleines vacances scolaires des deux plus grosses zones.
Au fond, un car mais il est d'ici et son chauffeur est allé manger.
Allez, au moins un client, les 55 places restantes sont vides. (Dans le car, bien sûr, sur le parking il y en a plus)
Si le parking était plein, ça se saurait.
Surtout à cette heure et à cette époque.
Pas de voiture, pas de recettes.
Pas de recettes pas de sous pour payer les travaux.
Pas de clients pour remplir les commerces ! Les impôts de ces derniers seront en conséquence, amoindris.
Pas d'impôts des commerces ? Pas de problème, augmentation des taxes, des impôts des particuliers, les PV, et autres encore.
Enfin tout, sauf ce qui fallait faire.
Et les commerces qui vont rester (S'il en reste, leur moral n'est pas au beau fixe) auront le loisir d'organiser des jeux sur le nouveau terrain de détente du Champ de Mars, ce ne sont pas les véhicules qui gênent.
Pour finir cette page en beauté.
Presque une carte postale.
Dommage cette gestion à la con, on a une belle ville, un cadre unique, des atouts mais pas ce qui va avec.
Mes propos choquent ! Et oui, je n'ai pas l'habitude de tourner autour du pot et j'exprime toujours ce que je pense.
En fait, la couleur d'une municipalité importe peu, ce qui compte c'est la capacité des gens qui sont à sa tête de pouvoir répondre à la demande de la population.
Pour le moment, on est encore loin du compte et tout le monde est inquiet. La crise n'explique pas tout.
Encore trois ans, attendons mais pas les trois derniers mois, comme tout ce qui est en passe d'être renouvelé, c'est sur la totalité d'un mandat que l'on juge les responsables.
Les élections ne se gagnent pas le soir du deuxième tour, elles sont gagnées si les élus ont tenu leurs engagements, à la veille des élections suivantes.
Une campagne électorale, ce n'est pas deux mois et deux tours, c'est six ans de travail.
Pas sur des promesses stériles intenables, sur du concret et du réalisable.
Pas sur les jolies phrases obligatoires pour toutes les élections, mais sur des réalités, celle qui donnent satisfaction au peuple qui met en place les gestionnaires de leurs impôts.
A bientôt, pour autre chose.