"Faire le beau !" Pour montrer ses dents

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0220-tracteurChamps de Mars. (Photo Alain Prugne)

Connaissant bien l'endroit je me pose la question de savoir comment ça va être après le dégel (Les dents de la pierre, voir quelques pages spécifiques)

Si certaines rues et quelques trottoirs étaient aussi bien "raclés" que cette surface à l'urgence très secondaire, beaucoup de briançonnais seraient satisfait.

1356519691500.jpgRue Morand à Briançon. (Photo Romain Gryzka)

Rue secondaire, certes mais dans le même état après plus de huit jours sans chute de neige.

Au fond, la rue Pasteur.

Le petit tractopelle plus avant aurait eu son utilité pour ces trottoirs, cette rue, pas bien longue mais très utilisée, voit de fréquents passages de véhicules mais aussi de piétons.

C'est aussi un quartier qui est relativement oublié, nombre de personnes habitant les résidences de la rue Pasteur empruntent cette rue.

Il n'est pas facile de répondre à toutes les demandes, voire impossible.

Cependant, après un épisode d'accalmie neigeuse, d'assurer la sécurité des briançonnais par un tour d'horizon de ce qui aurait été oublié, est du devoir des ST.

Il est aussi à noter, à décharge de la municipalité, que la plupart des trottoirs sont riverains donc sous la responsabilité de ces mêmes riverains, dès que la neige à fini de tomber, si chacun prend une pelle et dégage devant sa propriété quand la neige est encore fraîche, serait l'idéal.

Pratiquement tous les commerçants déblaient leur partie de trottoir.

Cependant, et c'est bien là tout le problème, cette neige il faut bien la mettre quelque part.

En ville, en dehors de la charger dans des camions (Ce qui se fait) il n'y a guère de solution, dégager la route en submergeant les trottoirs que les riverains doivent dégager en la remettant sur la route n'est que jouer au "Ping-pong".

Dès que ça regèle, c'est trop tard.

Si les grands axes urbains sont prioritaires, les rues secondaires pourraient aussi être traitées.

Dans ces cas précis, le manque de matériel et de personnel pour aller plus vite que la formation de la "banquise" se fait cruellement sentir.

Donc, on casse la glace au tractopelle, de toutes tailles, et on entame les revêtements routiers. (Les fameuses "dents de la pierre")

Il y a, la aussi, une solution ponctuelle.

Les rues de moindre importance pourraient, le temps de traiter les urgences, faire l'objet d'un arrêté municipal spécifiant que la circulation ne se fait qu'en sens unique pour toute la durée du dégagement des rues.

Laisser un espace de la chaussé permettant à la fois de dégager une bande de roulement à voie unique (Assez large, panser aux bus et aux camions) et de dégager les trottoirs par les riverains en accumulant cette neige sur cette partie de chaussée dédiée à cet usage jusqu'à enlèvement par les ST.

Le stationnement, réglementé par le code de la route, s'il est respecté, permet d'avoir un côté de la rue nette de tous véhicules.

En fait, la qualité du déneigement dépend avant tout de la discipline et de la bonne volonté des gens, sous nos contrées les prévisions sont fiables, et, avant les grosses chutes de neige, prendre des dispositions pour faciliter le déneigement.

Ce civisme et ce bons sens n'appartiennent qu'aux riverains.

Une rue paralysée par des véhicules enneigés, souvent pendant des jours, voire des semaines, est impossible à traiter par les ST.

En ce sens, les reproches faits à la municipalité ne sont pas toujours fondés. (Quelle que soit cette municipalité, l'obédience n'a rien à voir là-dedans)

En résumé, si chacun respectait les règles et les arrêtés municipaux, la tâche s'en trouverait très largement facilité.

Les employés des ST, ce sont des gens comme les autres, qui habitent Briançon pour la plupart et qui subissent, comme les autres, les intempéries. 

Qui plus est, pour intervenir avant que la pagaille ne s'installe, ils doivent se lever tôt, faire des heures incomptables et donner du leur plus que beaucoup ne se l'imagine.

Ce n'est pas pour leur passer la "pommade", c'est une réalité que beaucoup de gens ignorent ou préfèrent ignorer.

Notre société, habitué maintenant à tout vouloir et tout de suite, a perdu le sens des réalités, n'a plus de patience ni de compréhension.

Si le journal Place Publique rappelle à la population ses devoirs au même titre que cette dernière exige ses droits, nous aurons, je pense, franchi une étape.

A demain, pour autre chose.

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