Entre deux villages
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Entre Woerth et Durrenbach (Prononcer Durrenbarrr)
De la végétation sauvage, pareil mes connaissances horticoles sont très réduites, je ne sais pas ce que sont ces plantes.
Mais c'est joli, ça me fait penser à du colza.
Qu'est-ce donc ?
La bedaine proémine encore.
Mais je peux fermer les boutons.
Un ancien collègue de la SCAL m'a fait remarquer que mon car avait sérieusement rétréci, moins polluant mais plus fatiguant.
Entrée du village de Durrenbach.
Tout ce village est magnifiquement fleuri, les habitants s'y mettent aussi, on va voir ça plus loin.
Idem, je ne sais pas ce que c'est.
Là non plus.
Si on peut éclairer ma lanterne j'accepte.
Une des maisons fleuries.
A l'entrée du village aussi.
C'est bien le vélos parce qu'on peut s'arrêter n'importe où. (Enfin presque)
L'église.
Et l'école à droite.
Ecole à l'ancienne.
Divisée en deux, école des garçons et école des filles, une idée de Pétain pendant la guerre.
La débâcle sans précédent en France, les 90 000 morts en cinq semaines seulement, amène le gouvernement de Vichy, en 1940, à "moduler" l'éducation des enfants sous forme d'embrigadement sous couvert d'enseignement général. (C'est de là que sera très présente l'éducation civique hélas pratiquement abandonnée dès les années 1970)
On sépare donc (Mais ce n'était pas la première fois) les garçons des filles dans les écoles primaires partant du principe, toujours d'actualité, que plus on "lavait" les cerveaux jeune plus on avait d'autorité sur ces futurs "moutons" à la botte d'un Etat en déconfiture.
Ce n'est pas une nouveauté, depuis la nuit des temps toutes les formes de société s'ingénient à rendre malléable un peuple en le conditionnant le plus tôt possible dans l'âge.
C'est aussi la forme d'application des mouvements politiques actuels.
C'est aussi ce que s'efforcent de faire les multinationales par des publicités extra-scolaires, sur les équipements scolaires, pour fabriquer de parfaits consommateurs. (Mais chut, il ne faut pas le dire)
Bref, quand j'étais gamin j'étais dans une école de garçons (heureusement, je me poserais des questions identitaires) séparée par un solide mur de l'école des filles.
Il en existe encore des milliers, (Pas des filles, des murs, des filles aussi finalement !) la mixité est de nouveau d'actualité mais les infrastructures sont toujours là.
Ecole Boulesteix à Ris-Orangis (Essonne (91))
J'y ai aussi usé quelques fonds de culottes, je n'étais pas un cadeau (Déjà) au grand "dam" de mes maitres de l'époque, (On appelait les enseignants des maitres ou des maitresses, maintenant on dit aussi instituteurs) à 13/14 ans j'étais plus à faire le zouave qu'à être studieux, j'ai compensé depuis.
L'aile gauche pour les garçons et l'aile droite pour les filles avec entrées séparées, un directeur et une directrice pour chaque école dans le même bâtiment.
Retour en Alsace.
Carrefour le plus important du village, on est bien loin de la place de l'Etoile, ou Charles De Gaulle, à paris.
En face.
De belles maisons typiquement alsaciennes.
L'église.
J'ai mal cadré ma photo, ce nouvel appareil j'ai du mal à m'y faire.
La mairie.
A droite au fond, l'école, derrière la salle des fêtes.
Ce village gigantesque de 1 000 habitants a de quoi accueillir les festivités locales et les fêtes privées diverses, la salle est généreusement prêtée par la municipalité en échange de quoi il faut la rendre propre.
Ce qui ne risque pas d'arriver à Briançon, le nombre insuffisant d'habitants ne justifiant pas encore la création d'une salle des fêtes sauf à monter en altitude dans un local ne pouvant guère contenir qu'une centaine de personnes, pour 12 000 habitants c'est un peu léger et un peu haut, surtout en hiver quand il en est tombé 60 cm dans la nuit (De la neige bien sûr pour mes lecteurs des plaines)
Petit village pas bien riche mais esplanade de la mairie qui ferait pâlir d'envie beaucoup de villes et villages sans vouloir spécialement viser une municipalité particulière.
Quand on veut on peu et de satisfaire la population avant d'engager des dépenses inconsidérées dans du superflu est la caractéristique d'une bonne gestion municipale.
Bon d'accord, c'est vrai je vise un peu Briançon mais en cherchant bien il doit bien y en avoir d'autres !
De belles maisons conséquentes.
Ce n'est pas un immeuble, c'est une maison particulière, imposante comme beaucoup dans cette région de France.
De grandes pièces, des chambres conséquentes, personnellement la mienne, actuelle, mesure 6 mètres sur 5, la salle de séjour 9 mètres sur 6, une salle de bain plus grande qu'une chambre de HLM de 5 mètres sur 4 et deux cabinets de toilette. Puis d'autres pièces et chambres.
Comme celle-ci aussi.
Toujours bien fleuries.
Sortie du village.
En direction de Morsbronn les bains, là où je suis provisoirement pour le moment.
Pas de montagne, ça me manque un peu.
Banc reposoir dit "banc napoléon".
Ces bancs particuliers sont surmontés d'un linteau pour permettre aux femmes de cette époque de déposer leur panier à la même hauteur que leur tête.
Ces dernières, les jours de foire, portaient une partie de la charge sur leur tête, pour éviter de déposer le panier au sol et de se casser les reins à le reprendre pour le remonter ce dispositif permettait de laisser le panier à hauteur.
Simple mais il fallait y penser.
De la même façon, des bornes, la plupart disparues, étaient disséminées à des endroits bien précis pour que les hommes puissent y déposer leurs fardeau qu'ils portaient à dos.
Ces bornes, encore nombreuses dans les villes anciennes, comme à Briançon, servaient aussi aux cavaliers pour remonter plus facilement en selle.
Beaucoup de ces bornes avaient un autre usage, redresser les roues des chariots qui passaient trop près des murs et aider à se remettre en monture pour les cavaliers.
Dans la Grande gargouille de Briançon il en reste quelque unes.
De la même façon entre les "guichets" du Louvre, à Paris, les bornes en fonte et bronze, pivotantes, redressaient les roues des chariots, ces "guichets" je les ai passé des milliers de fois en car quand je roulais pour Cityrama de 1983 à 2000 en double emploi avec mon métier de conducteur RER à la RATP.
Ces bornes, à Paris, existent toujours, pour ceux qui ont la possibilité de vérifier sur place vous les trouverez en bas de l'Avenue de l'opéra presque en face à la Comédie Française avant la rue de Rivoli.
Il en reste aussi à la Porte saint Martin et la Porte Saint Denis sur le Boulevard Saint Martin.
Les guichets du Louvre sont des arcades qui permettent, sous l'édifice, de passer vers la place du Carrousel face à la cour d'honneur du Louvre, rebaptisée Cours Carrée de la Pyramide du Louvre quand le ministère des finances a déménagé. (J'y étais j'ai tout vu)
De l'autre côté, vers l'ouest, vous avez l'enfilade du Jardin des Tuileries, de l'Obélisque de la Concorde, de l'Avenue des Champs-Elysées, de l'Arc de Triomphe de l'Etoile, ou Charles De Gaulle, de l'avenue de la Grande Armée, du Pont de Neuilly avec de part et d'autre l'avenue du Gal De Gaulle et de l'esplanade de la défense avec son Arche. (pour moi une horreur mais il en faut pour tous les gouts)
Une vue impressionnante de huit kilomètres en ligne droite.
Merde je sors du sujet.
Les Vosges du Nord.
Près de Wissembourg.
C'est d'ailleurs là que je vous emmènerais dans quelques temps.
En attendant, bonne soirée à tous.
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