Désillusions et quelques vues
Liens : http://francois.ihuel.over-blog.fr/ & http://francois.ihuel05.over-blog.fr/
Serre Ratier (La Salle Les Alpes).
9h15, -16°.
Le Grand Peygu 2796 mètres.
En bas de la photo les forts, des Trois Têtes et du Randouillet.
La Gérarde, commune de Saint Chaffrey.
L'Infernet 2377 m, Pic de l'Aiguiller 2725 m le Mélézin 2680 m et le flanc Nord Est du Prorel.
Le rond point de Saint Chaffrey.
Avec une télécabine du téléphérique de Chantemerle, une des premières bien sûr qui date de 1941, celle de l'inauguration.
Toutefois, ce téléphérique fonctionnait pendant la guerre, utilisé par les occupants.
Sa construction daterait de 1937 (Sous réserve pour la date) et a été interrompu par la guerre.
Ce sont les allemands qui l'auraient terminé. (Mais je vais mieux me renseigner)
Les Têtes de Sainte Marguerite, 2796 m.
La crête de l'avenue Baldenberger, environ un mètre près des grilles.
Comme l'an passé, c'est dur de pousser la neige en contrebas.
Il y a bien des fraises mais ce n'est pas la saison et quand c'est la saison il n'y a plus de neige.
Pour prendre le bus, c'est un régal, surtout pour en descendre.
Mais il y a aussi ailleurs, à voir demain.
Route de Grenoble.
Passage pour piéton.
Réservé aux acrobates pour escalader, et voiture et boudin de neige.
Au moins, ça c'est une vraie ville de montagne.
Pour accéder à la poste.
C'est marrant, j'aurais dû mettre les photos de l'hiver dernier, c'est à l'identique.
La porte de Pignerol.
Des barrières de péage et leur poste de distribution de tickets.
Aussi lecteur de carte, pour les riverains afin qu'ils aient enfin le droit de payer pour habiter la vieille ville et le Champ de Mars.
En fait, payer pour pouvoir rentrer chez soi sans aller garer en ville du bas, payante aussi, mais beaucoup moins cher.
Puis monter en bus (A condition de rentrer avant le dernier, vers dix neuf heures) et redescendre également en bus le lendemain récupérer sa voiture (A condition de ne pas commencer avant le premier, à 7h05 exactement).
Se garer sur le champ de Mars relève (Mais c'est provisoire) de l'acrobatie.
Places restreintes au plus près, travaux oblige et il faut absolument que la pompe à fric soit opérationnelle pour Noël.
Plus loin c'est vide mais il faut marcher.
Ne plus sortir par le milieu.
Et obligation de marquer le "Stop", mais là, il n'y a pas le choix.
Sortie condamnée par des plots en bois et pour ne pas les abimer avant que le ciment ne prenne par moins quinze degrés on a mis des plots de chantier. (Il faudrait redresser la flèche, bizarre cette direction).
Et le porte-monnaie municipal.
Pas encore opérationnel et il y a un dégagement sur la droite.
Certainement pour installer la pompe "spéciale poids lourds" mais comme il n'y a rien, je ne m'avance pas sur le sujet. Attendons.
Le fort Dauphin vu du Champ de Mars.
Et le glacis qui n'est pas mobilisé cette année.
Les plus démunis n'auront pas à aller payer pour une heure de luge.
Eviter de monter la luge avec la voiture.
C'est délicat et même en pneus neige chaînés ça ne montera pas.
A pied c'est plus sûr.
Il y a beaucoup de place sur cette partie du parking bien dégagé.
Vraiment beaucoup de place.
Même inachevé, il est déjà dissuasif ce parking.
Très dissuasif.
Mais où sont les voitures ?
Et bien ! Mais elles sont là !
Le fort des Trois Têtes, sur fond de Janus, sommet de Château Jouan, 2565 m.
La porte du Grand Colombier.
Celle qui a encore sa herse en état de fonctionnement.
La neige atténue la crasse.
Mais ne la nettoie pas, dommage, qu'est ce que la ville serait propre !
L'occupation de la voie publique.
Par quelqu'un déjà cité, entrave le stationnement à cette place qui est privilégiée pour y mettre la neige raclée sur la place Dauphine.
Parking payant, place "squattée", neige accumulée, il promet l'hiver.
Désillusion complète.
Hier, j'avais pensé que les choses avaient été prises en compte. Loupé.
Les employés qui ont nettoyé la place du Temple ont reçu l'ordre d'arrêter pour dégager le parking de la mairie.
La veille d'un week-end ça peut toujours être utile.
Source d'information sûre mais confidentielle.
Le personnel ne doit plus comprendre grand chose surtout quand on leur dit que de dégager la vieille ville n'est pas franchement nécessaire.
Vous pouvez démentir, Mr le chef des services techniques ?
Le Mélézin.
Les Toulouzannes et Villard St Pancrace.
Dans une légère brume, j'attends la fin d'obsèques à la Collégiale.
Dans laquelle il y a des radiateurs.
Electriques s'il vous plait.
Ici aussi, deux.
Et encore là, deux aussi.
Quelle consommation !
Il faut dire qu'il y a du volume.
Six radiateurs n'y parviendront pas.
Bon, d'accord, c'est juste le temps d'une messe ou d'obsèques.
Mais comme l'air chaud plus léger monte, en bas ça ne sert pas à grand chose.
Pourquoi avoir attendu le début des périodes froides pour s'atteler aux travaux de chaudière ?
Pas d'info et pas de réponse aux appels téléphoniques.
A travers les vitraux le soleil fait ce qu'il peut.
Mais il peut peu.
On a l'école "Mi-chaussée" et la rue "Mi-glacée"
Ou la Gargouille, ou la Grande rue, ou la patinoire de la vieille ville.
Pas de sel, pas de sous mais !
On a des idées.
L'écologie allant dans le sens des économies, acheter plus cher pour faire plus de dette.
Et puis couper des arbres pour ne pas se casser la gueule sur des chaussées et trottoirs (quand il y a des trottoirs) non déneigés pas les services qui vont étaler ces copeaux de bois au lieu de déneiger relève du surréalisme.
Il parait qu'on peut récupérer les copeaux, là je me marre, je vois très bien l'image du pauvre Baptiste, à quatre pattes en train de ramasser les "plaquettes" puisqu'on ne les nomme pas copeaux.
La, c'est une connerie de plus à mettre dans le livre des records, une ville sur-surendettée qui remplace le sel largement disponible par des éléments nouveaux dont on n'ose même pas nous annoncer le prix va faire bondir les riverains payeurs.
Avec le parking du Champ de Mars, question gaspillage financier on ne peut faire mieux.
C'est qui ? L'initiateur (trice) de cette brillante idée ?
Franchement, cette ville, c'est vraiment tout et n'importe quoi.
Ah si, on a refait l'enrobé de la rue du Bacchu-ber, certainement stratégique pour y apporter autant de soins. L'avenue du Lautaret ? Pfff, pacotille à côté !
Et au moins, à Pont de Cervières, on pourra danser sans se tordre les pieds. (Pour les érudits)
Putain, on est plié de rire de voir de telles conneries.
Allez, à demain pour la suite, j'ai trop de photos pour une seule page.
Et puis demain on va en bas, ce n'est pas mal non plus.
Bonne nuit quand même.