Briançon, Place publique, revu 3
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La chapelle des Pénitents Noirs. (Photo Alain Prugne)
Du moins ce qu'il en reste, ça fait des années que j'en mets quelques anecdotes.
Après le dernier incendie, elle est restée en l'état, du corps de bâtiment en lui-même il ne reste que des ruines qui seraient trop couteuses à restaurer, j'avais suggéré de restaurer le clocher, seule partie relativement intacte et de raser le reste, l'histoire de cette chapelle est partie en fumée durant l'incendie.
De revaloriser ce quartier "vérolé" par la crasse et l'abandon aurait été bien vu des riverains et des touristes, la vue sur le Mélézin, le Montbrison et la vallée de la Durance est imprenable.
Il est certain que les propriétaires environnant auraient plus tendance à effectuer des travaux pour un cadre agréable que de rénover leurs immeubles (certains en piteux état) à proximité de cette ruine dévalorisante.
Certes, la conjoncture actuelle n'est pas favorable aux travaux multiples et secondaires mais ça ne date pas d'hier, on ne peut incriminer une municipalité spécifique, ce sont toutes les municipalités successives, depuis l'incendie, qui sont responsables.
Venant de la Grande Gargouille, c'est un passage obligé pour aller au Fort des Trois Têtes par le Pont d'Asfeld.
Le couvent des récollets a été rénové (Par un promoteur immobilier il est vrai) le reste de cette rue mérite une attention longtemps oubliée.
La Statue de France et le Janus. (Photo Alain Prugne)
Un vol de corbeaux au-dessus de la Durance, passage en "gorge" de cette rivière encore torrent entre le verrou glaciaire de la cité Vauban et l'Infernet sur lequel est construit le fort des trois Têtes.
Le photographe a soigneusement évité l'antenne relais de TDF, verrue métallique qui défigure ce patrimoine.
Dans Place Publique, est un article qui pourrait laisser penser que la municipalité actuelle se pencherait sur le problème, comme écrit précédemment le financement pourrait être entièrement pris en charge par les différents opérateurs.
Je ne suis pas maire, ni même conseiller, je n'ai aucun pouvoir ni aucun moyen d'intervention ou de persuasion.
Par-contre, la population, elle, peut influer sur la municipalité, ou en changer pour changer les choses.
Mais je me méfie des promesses, un proverbe dit qu'il vaut mieux tenir que guérir.
On a tenu souvent sans jamais rien guérir, quelle que soit l'obédience en place.
Rue de Castres. (Photo Alain Prugne)
Dans la vieille ville.
Toute cette partie de la vieille ville, de laquelle ont été rasés des bâtiments historiques pour construire des logements sociaux (Municipalité de-Caumont) ne peut répondre rationnellement à l'offre.
De construire des logements est une nécessité, de prendre en compte la place que nécessite la vie d'une famille est aussi inclus dans le développement urbain d'une ville.
Construire plus de logement que l'environnement ne le permet pose un grave problème de vie et d'infrastructure.
Une famille c'est au minimum un couple et au moins un enfant, souvent trois ou quatre.
Ces enfants grandissent, ils passent un permis de conduite et acquièrent une voiture qu'il faut bien garer.
Comme marcher n'est plus dans notre culture ni dans notre façon de vivre dans ce monde effréné il faut bien caser trois, quatre, voire cinq véhicules d'une même famille au plus près de l'habitat.
En matière d'urbanisme et d'évolution sociale ce sont des critères rarement pris en compte dans le sens réel du terme.
Avoir une population active sans lui donner les moyens de vivre correctement ni pouvoir lui donner du travail du fait de la particularité de notre région est un obstacle que les politiques ont écarté.
Les prétentions gouvernementales à imposer un quotat de logement sociaux à toutes les communes semble être une décision irresponsable de gens plus préoccupés de leur avenir politique que ce dont pourquoi ils sont élus. (De droite comme de Gauche)
Ce qui est faisable aux "Cros" ou aux "Toulousannes" ne l'est pas en vielle ville.
Quand ces logements ont été construits, il semble que la municipalité de l'époque ne se soit pas trop préoccupée des inconvénients majeurs liés à l'incohérence de l'emplacement de ces logements sociaux.
Maintenant il est trop tard sauf discipliner une population, justement la plus difficile à discipliner de par son statut social.
Sur Place Publique il est défini qu'on semble vouloir encore construire et construire jusqu'à plus "soif" pour attirer du monde, la cité florissante envisagée va peut-être être une cité de marasme et de morosité, offrir de l'espace à l'habitat sans pouvoir offrir l'emploi qui permettrait l'expansion économique est un risque énorme, je ne parierais pas un euro sur l'avenir de cette entreprise.
Plus d'habitants pour moins de travail ne peut que générer de la délinquance et de la violence, pas besoin d'avoir fait des études pour comprendre ça.
Résoudre les problèmes, énormes, qui plombent Briançon avant d'envisager une expansion aurait été plus sage et plus réaliste.
On en revient toujours au même, prévoir sans avoir, très dangereux.
Qui dit populations !!!!!! (Photo Alain Prugne)
Dit nécessités et besoins.
Besoin de consommation, donc de déchets, besoins de déplacements, donc de véhicules plus ou moins adaptés à ce qui est disponible.
Rien à redire sur la présence de ces deux-roues à cet endroit, ce n'est pas spécialement valorisant pour le tourisme que cette vieille ville est censée générer mais nécessité fait Loi.
C'est le début de la rue de Castres, juste au-dessus du Grand Colombier.
Beaucoup de logements nouveaux, certains de six pièces pour y accueillir des familles nombreuses.
Ce qui est fait est fait mais je me pose la question de savoir pourquoi une municipalité a choisi un lieu hautement historique et touristique pour en confier l'urbanisme immobilier à des organismes HLM n'ayant pas vocation à construire du traditionnel pour des gens plus en rapport avec le lieu.
Ce n'est pas discriminatoire, ce n'est qu'une question de coût de construction et d'intégration dans un lieu historique donc au-delà des moyens financiers des gens modestes.
Sur Place Publique il est question de construire sur l'actuelle ZAC Durance.
Au premier abord le projet est intéressant, les maquettes sont prometteuses et la place semble plus profonde.
A voir, si ça se concrétise ce sera une opération constructive et une évolution positive.
Maintenant, et c'est ce que je redoute, l'avenir est incertain, entre ce qui est prévu et ce qui est accompli il y a toujours des surprises.
Immeuble de la vieille ville, rue de Castres. (Photo Alain Prugne)
Un des malheureux exemples de propriétaires qui n'ont pas les moyens d'entretenir, plus ça dure plus c'est cher, ou ne veulent pas entretenir.
Propriétaire foncier n'est pas forcément signe de bonne santé financière, le classement à l'UNESCO amène des obligations draconiennes que ne peuvent suivre bon nombre de propriétaires ou de copropriétaires.
Les coûts des travaux en zone historique est également historique, lorsqu'il y a eu le grand remaniement de la vieille ville, à la fin des années 1990, bon nombre d'italiens, qui avaient acheté en vieille ville, ont fait venir les matériaux d'Italie ainsi que la main-d'oeuvre.
Le système fiscal français est néfaste à l'expansion de l'artisanat et pénalise les PME, c'est pourtant ce secteur d'activité qui embauche le plus, quand il y a du travail.
Ce qui tue l'emploi en France c'est la fiscalisation et la taxation intensive sur tout ce qui peut être taxé.
Moins d'emplois, moins de pouvoir d'achat donc moins de dépenses et délaissement de ce qui n'est pas indispensable.
Le graffiti le plus célèbre de Briançon. (Photo Alain Prugne)
Trois ans je crois, les touristes sont dubitatif de retrouver plusieurs années de suite la même chose au même endroit.
Quand c'est historique c'est normal, ce "graff" l'est moins, étant en 2013 ce graffiti n'a pas été classé en 2009 au même titre que la planche de l'échauguette de la place dauphine, on peut donc y remédier.
Si on ne peut plus y toucher, il faut certainement l'autorisation des Bâtiments de France pour faire exécuter le nettoyage, ne pas oublier que ce n'est pas à la municipalité d'effectuer ce genre d'effacement d'inscription sauf si c'est sur un édifice public.
En 2010 j'avais signalé les graffitis sur le fronton de la porte de Pignerol (Voir mes pages de cette époque) le service de nettoyage des graffitis de la ville s'est finalement décidé à les enlever.
Il y a plusieurs cas de figure, d'une part les salopards (Riverains qui sont repartis, je me suis renseigné) qui ont exécuté ces "oeuvres d'art", dixit Jack Lang ex-ministre de la culture, au mépris de tout respect des lieux et des gens.
D'autre part le (Ou les) propriétaire de l'immeuble qui n'a pas fait nettoyer ce mur, rénové peu avant à grand frais d'ailleurs.
Enfin la municipalité qui n'oblige pas les propriétaires à respecter le cahier des charges spécifique au classement de la vieille ville, d'une part par le ministère de la culture (Patrimoine) d'autre part par l'UNESCO.
Pourtant, le conseiller municipal responsable du patrimoine est commerçant dans la Grande Gargouille, il est pratiquement impossible qu'il ne soit pas informé de ces désordres.
Maintenant, dans toutes les villes il y a ce genre de prose, ce n'est pas d'hier les grecs il y a près de 2500 ans ont laissé les leurs.
Dans 2500 ans ces graffitis seront classés.
Rue du Temple. (Photo Alain Prugne)
Photo prise à l'angle quelle fait avec la Grande Gargouille près du Grand Colombier.
Quoi dire, j'en ai fait tellement de pages !
Pas engageante mais très médiévale, au moins deux jour par an elle est glorieuse par son authenticité.
Lever la tête en hiver, chutes de gros glaçon, et se boucher le nez en été, effluves des trop-pleins de fin de semaine.
Allez, autre chose.
Rue du Pont d'Asfeld. (Photo Alain Prugne)
Du moins le passage qui relie cette rue à la rue de Castres.
Non, ce n'est pas après un bombardement, c'est un dénuement et un des furoncles de la vieille ville.
Pour le coeur de ville, allez en ville du bas, ce n'est pas historique mais on commence les travaux.
En fait, comme précisé plus avant, ce n'est pas la municipalité qui est entièrement responsable, elle pourrait juste se pencher un peu plus sur le problème. (Mais bon, les municipalités précédentes n'ont pas fait mieux !)
Je ne vais pas détailler la totalité du journal municipal, il y a de bonnes choses et d'autres qui ont été effectuées par d'autres mais récupérées par l'actuelle.
Ça commence à bouger à Briançon, n'est-ce qu'un feu de paille électoral ou une prise de conscience dans la continuité ?
La réponse courant 2015.
Bonne soirée à tous et à bientôt pour autre chose, je vais refaire un tour dans le cosmos.
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