La (fausse) puissance des banques

L'illusion est le moyen le plus sûr de soumettre

Le piège à cons.

Ce n'est pas une insulte, c'est une évidence, j'y suis tombé aussi, il y a maintenant longtemps, et j'ai du ruser pour en sortir, de ce putain de système de merde.

Ce qui ne m'empêche pas, encore aujourd'hui, de recevoir des SMS, des Mails, des appels téléphoniques de "sociétés", dites de recouvrement, pour des créances éteintes, annulées ou supprimées par la Justice, les requins feront n'importe quoi pour tenter de niquer les anciens débiteurs afin de les influencer à révéler les mots magiques, ceux qui permettent de relancer une créance éteinte, mais sous un autre numéro de dossier afin de la rendre valide, c'est comme ça que des gens, la plupart du temps insolvables, se retrouvent à payer des sommes importantes à des requins sans état d'âme ni scrupule, ne pas oublier que le fondement de la société c'est d'abord de profiter des autres, quelle que soit les conditions de vie de ces derniers.

Pour la finance, de toute sorte, le contexte vital n'existe pas, croire aux musiques des différents intervenants, n'ayant pour objectif que de vous plumer, même si vous n'en avez pas les moyens, la personne visée n'existe pas physiquement, elle n'est qu'un numéro de dossier, rien d'autre. 

Malheureusement la société de consommation est parvenue, en un demi-siècle, à rendre dépendant la presque totalité des salariés, de quelle que nature qu'ils soient, ce piège, dans lequel la plupart tombent, c'est signer à vie la dépendance au système bancaire, c'est-à-dire être tellement pris à la gorge que le système devient indispensable.

Si tous ceux qui payent des frais de crédits, et de découverts bancaires, calculaient les sommes qu'ils accordent au système bancaire, ils seraient effarés de constater à quel point ils se font baiser sur une vingtaine d'années, durée d'un crédit normal.

C'est aussi la raison pour laquelle l'industrie des divers produits, dits de confort, avance en permanence dans l'innovation par une publicité massive, publicité imposée par les supports télévisuels et informatiques. 

On achète trop souvent ce qui ne nous sert à rien, ou qui est clinquant, influencé par les arguments des démarcheurs instruits pour ce faire ; la "jalousie" d'un proche peut être aussi un argument de poids, comme influencer sur la nécessité de disposer ce qui ne nous servira jamais, ou qu'occasionnellement, et qui n'en vaut pas l'investissement.

Il existe des gens ayant les moyens de s'offrir de l'inutile, du superflu, du clinquant pour parader et en montrer aux autres, faire semblant de posséder pour s'imaginer monter dans l'échelle sociale, et ça, ça marche fort.

Le piège carte bancaire.

Pratiquement incontournable c'est aussi le moyen de paiement le plus répandu.

D'ailleurs le système bancaire tend à faire en sorte que la totalité des clients n'ait plus que ça, supprimant les liquidités, pour se faire on réduit de façon drastique les distributeurs de billets, ce pour imposer l'usage de la carte, donc le profit sur la totalité des clients.

Je paye donc en liquidités la plupart de mes achats, j'espace de plus en plus mes commandes internet, je vais me débarrasser des cartes dites de fidélité qui ne sont que des suivis permanents. 

Il y a la carte bancaire pour salarié de base sans moyen suffisant, c'est la carte "VISA électron", en fait encore un piège à cons qui restreint la plupart des achats, qui empêche le dépassement du solde d'un compte (Découvert), qui ne permet d'utiliser la carte qu'avec l'autorisation de la banque, plus de vie privée, plus de possibilité de faire autrement que d'obéir à la banque. Mais par contre remplace tout de même les liquidités, le système favorise la carte même pour ceux qui en sont esclaves.  

Puis les cartes classiques des gens qui peuvent assumer un découvert, ce découvert assujetti à des frais parce que c'est un crédit déguisé, toutefois le retrait des liquidités est restreint à une sommes décidée par la banque et par semaine, en fait votre argent ne vous appartient plus, il appartient à la banque qui dicte votre façon de vivre. 

Puis il y a les cartes haut de gamme, celles de ceux qui, souvent, ne savent même pas combien ils ont sur leur(s) compte(s), ceux qui ne payent pas de frais de découvert ni de crédit.

La panel de carte est appréciable, là aussi le clinquant, le niveau social, est sur la carte, j'en vois tellement présenter ostentatoirement une carte "GOLD" pour impressionner les autres, encore ces différences sociales et la prétention de supériorité. 

D'ailleurs je vois parfois des clients qui ont un impressionnant porte cartes qui en contient une trentaine, voire plus, ça m'amuse un peu, surtout quand on les voit aller chez ALDI, ou LIDL, pour faire des "économies", acheter de la merde pour bouffer de la merde afin de pouvoir frimer dans d'autres domaines, voiture, vacances d'hiver, etc., payés par des emprunts qu'il faut rembourser sur onze mois, en bouffant des casse-dalles rapides ou un hamburger bien gras pour se donner l'impression de bien manger ; ça a fait le bonheur de MAC DO.

Je les plains parce qu'ils sont les esclaves de leur banque alors que ce devrait être le contraire. 

Qui plus est, de plus en plus les banques imposent presque les cartes de retrait, mais taxent chaque retrait, entre 3 et 9 euros, une gigantesque arnaque qui, vu le nombre de retraits, rapporte des milliards par an, sur le dos des gens, modestes pour la plupart ; bizarrement aucun syndicat semble vouloir s'en préoccuper.

Maintenant, il n'existe pas de syndicat de consommateurs, du moins je n'en suis pas informé, ce qui fait que dans ce cas de figure les banques sont toute puissante.

Pourtant la puissance ce sont les clients des banques, sans eux ces dernières s'effondrent, mais elles font tout pour persuader leur client que ce sont elles qui font la pluie et le beau temps, et ça marche.

Je me souvient très bien du 1er Décembre 1969, quand l'État a imposé aux entreprises de ne plus payer les salariés en liquidités, donc ouverture d'un compte incontournable, effet Pompidou mais surtout son tout nouveau ministre de l'économie, tout frais arrivé, Valérie Giscard d'Estaing, la suite on la connait, les magouilles financières, les diamants de Bokassa et j'en passe.

De Gaulle à peine parti que la décadence reprend le dessus. Les plus minables ce sont ceux qui, aujourd'hui, s'en répondent alors qu'ils n'en sont même pas l'ombre.

Ça c'est juteux pour les banques, le grand capital qui gère la totalité des comptes de la population ce sont des milliards de bénéfices à la clef.

Puis les dérives, la multiplication des banques et le début de la grande arnaque aux frais bancaires.

Quand j'étais payé en liquidité, à la semaine ou au mois, je savais exactement ce dont je disposais et l'impossibilité de dépasser le budget, restreint justement parce qu'on possédait réellement, pas de frais de ceci et de cela à l'époque, les gens fonctionnaient autrement, juste quelques ardoises de l'épicier et du boulanger, pour les ménages modestes, "crédit" de complaisance parfois compensé par quelques heures de ménage, ou des petits boulots à côté.

Quand a commencé le système bancaire de découvert on a plongé le peuple dans l'impasse des facilités de crédits et autres découverts, le piège à con qui a effondré des millions de gens, en en amenant certains au suicide. 

L'argent des banques.

Combien de fois dans une journée on entend ce leitmotiv, ne vous y trompez pas, l'argent des banques c'est d'abord le vôtre, que vous confiez à un gestionnaire chargé de le "protéger" et de le faire fructifier fonction de la nature du compte ouvert.

L'ouverture d'un compte engage des frais, sans même qu'il y ait un seul centime sur votre nouveau compte tout neuf il est déjà débiteur au profit de la banque, ce qui fait qu'une fois signé l'accord réciproque, si vous voulez le fermer aussitôt ouvert, vous ne le pouvez plus sans payer la banque pour ce faire, nous sommes des dizaines de millions à nous faire arnaquer en permanence, ouvertement, sans réaction de notre part. 

Une banque c'est un commerce, le commerce de l'argent, hors un commerce c'est pour en gagner, pas pour en perdre, vous réalisez donc que ce commerce, qui ne vous vend absolument rien, ne fait que vous exploiter pour s'enrichir, même si vous n'avez pas de quoi alimenter votre compte vous êtes sanctionnés de ne pouvoir le faire.

Les banques et l'État vous punissent d'être pauvre en vous rendant encore plus pauvre parce que la punition vous prive du minimum pour vivre, on puni au porte-monnaie ceux qui n'ont rien pour pouvoir les punir encore plus, jusqu'à l'effondrement total. La soumission par la pauvreté. (Un de mes livres "Onze métiers — Cent galères", que j'ai en stock et dont je reprend le contrôle comme auto-éditeur, à mes frais)

Le pire, c'est que 65 millions de français en sont les victimes sans pouvoir contrer cette gigantesque arnaque officielle qui enrichit les requins de la banque à vos dépends. 

Les exécuteurs induits.

La presque totalité des élus de la République sont les agents indispensables au système bancaire pour le maintenir, la plupart ne s'en rendent même pas compte.

D'autres le savent, s'en servent et en profitent largement, surtout s'il sont instruits du système et de son fonctionnement, c'est le cas de la presque totalité des Sénateurs et des Députés qui s'auto-financent via les lois qu'ils votent en ce sens, en fait il se gobergent sur votre dos en rendant officiel ce vol en bande organisé, mais, comme vous les avez mis en place, il ne vous reste que les yeux pour pleurer.

Quand on met en place un banquier, ou assimilé, à la tête d'une institution officielle, on peut être sûr que c'est d'abord pour profiter de nous, du moins de notre argent, c'est si facile à lever et si facile à justifier.

Ne serait-ce que dans notre ville de Briançon, nous avons un élu qui est un spécialiste des opérations bancaires, pas difficile de réaliser que ce que nous payons, et allons encore payer durant des décennies, c'est d'abord à son avantage et pour acheter sa fausse notoriété, un peu comme il y a un demi siècle les notables étaient les gens nantis, sans même réaliser qu'ils sont nantis au frais de ceux qu'ils exploitent.

Le plus beau c'est qu'ils s'imaginent supérieurs, pas difficile d'ailleurs avec une population infantilisée et soumise, aduler ceux qui nous exploitent c'est le comble des élections. 

Mais mea-culpa, j'ai aussi voté pour notre "requin" de service, moi aussi crédule d'avoir imaginé que peut-être il saurait mieux prendre en compte ceux qu'ils l'ont mis en place, je m'en mord les doigts mais je sais aussi que personne n'est indéboulonnable, même si celui dont je parle est également parvenu à subjuguer ses conseillers, qui ne conseillent pas grand-chose à subir et obéir aux "ordres", j'en sais qui regrettent mais qui ne peuvent plus revenir en arrière, être élu ce n'est pas forcément un cadeau, je dirai même que c'est un fardeau, la place est risquée, d'autant que maintenant qu'ils sont dépendants du bon vouloir du maitre il ne peuvent que se plier à ses désirs, gaspillages d'argent public au profit de ceux qui ne rapportent absolument rien au citoyen moyen.

Pas facile de choisir entre la peste et le choléra, mais le problème des élections c'est qu'une personne sincère qui désire ne travailler que pour ceux qui l'ont élu ne sera pas crédible, parce que nous en sommes aujourd'hui à suspecter d'incapacité ceux qui sont capables en silence.

Les incapables, pour certains, sont ceux qui justement ne veulent pas d'une personne capable pour les gérer. Vaste débat, la crédulité d'un peuple étant d'avaler les paroles des requins comme du miel, c'est après qu'ils se bouffent les doigts.

Ne serait-ce que le Président Macron, banquier propulsé par le système financier, imposé à un M Hollande, niais et aveugle, pour gérer les finances de la France.

C'est du grand n'importe quoi mais les réels responsables sont ceux qui aujourd'hui l'abominent après l'avoir adulé et mis à la plus haute place. Vous avez compris que je cite la gauche, Monsieur Mélanchon, l'enfonceur de portes ouvertes, a pressé ses sympathisants à élire un banquier pour ne pas tenter autre chose. Ce qui fait que depuis 1970 la France ne fonctionne que pour le capital, encore plus depuis 2020.

La NUPE à mis en place celui qu'elle veut déboulonner aujourd'hui, un non-sens et un manque flagrant d'intelligence.

L'arnaque est partout.

Je prends au hasard cet exemple, mais j'en vois des centaines par mois.

J'achète des produits au détail, je demande un ticket de caisse, que l'État préconise ne pas délivrer, et je constate qu'on me fait une "facture" ne correspondant pas à ce que j'ai acheté, on appelle ça faux et usage de faux.

Dans quel objectif ?

C'est une question fiscale, faire passer un produit pour un autre moins fiscalisé, un tour de passe-passe qui permet de réduire les impôts.

J'ai effacé la raison sociale, et les marques diverses, qui pourrait permettre d'identifier le contrevenant, et je suis allé les voir pour les informer des risques qu'il y a à délivrer de faux documents. Un contrevenant averti en vaut deux, parce que ce genre de risque entraine des conséquences qui peuvent aller jusqu'à la fermeture d'un établissement. 

Je tais tout ce que je sais depuis des décennies, je ne suis pas une balance, juste que là encore le client, souvent peu argenté, fait les frais des arnaques fiscales.

Il y a tant à dire et à écrire, je serai devant mon ordinateur 20 heures sur 24, je préfère continuer d'observer sans rien dire, sauf quand je trouve que ça dépasse les bornes, c'est-à-dire quand on exploite les pauvres pour s'enrichir. (Dans le terme "pauvre" j'induis le fait de ne pas pouvoir joindre les deux bouts sans risque, nous sommes des millions)

Aussi, mon association, CCCPB (QR-CODE ci-dessus), hors parti politique, c'est aussi pour ce genre de sujets, je suis fatigué de constater à quel point nous nous faisons gruger de toute part. Je fais une distribution en boites aux lettres, j'en distribue 5000 pour qu'enfin les briançonnais puissent avoir un droit de regard sur les excès de la ville.

J'assume tous mes écrits, si ceux qui se sentent visés veulent déposer une plainte, je les y invite, il y a encore beaucoup à dire.

Bonne journée à tous.

 Pour me rejoindre, continuer à me suivre et partager ce blog,  inscrivez-vous à la rubrique "s'abonner" — Newsletter— du bandeau droit de cette page