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Publié le par François Ihuel

 

Le droit de réponse impossible

 

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Ma page d'hier.

En bas de chacune de mes pages blog il y a une rubrique "commentaires" avec l'option "anonyme" puisque maintenant tout le monde gueule mais personne ne veut que se sache qui gueule, ce qui fait que gueuler ne sert plus à rien si on n'en connait pas les auteurs.

Donner son avis ou manifester son mécontentement ce n'est pas un crime et n'est pas répréhensible, ce serait même le contraire puisque la liberté de parole permet cette hypothèse interdite dans beaucoup de pays.

L'anonymat c'est plutôt faux-cul mais chacun fait comme il le veut et puis pour ceux qui ont des intérêts à défendre ça leur permet de critiquer ceux dont ils ont besoin, alors de considérer qu'un quelconque guignol est un enculé de première c'est bien mais pour le garder comme "client" parce qu'il rapporte - seul moment où ce n'est pas un enculé - il vaut mieux qu'il ne le sache pas, sachant qu'une partie non négligeable de ceux qui insultes, vilipendent et critiquent sont des commerçants ou des gens qui dépendent financièrement de ceux qu'ils insultent l'anonymat c'est génial.

Personnellement j'assume tout ce que je dis et écris, j'ai survécu et je n'ai pas encore subit de représailles puisque c'est aussi la crainte des anonymes, toutefois quand on craint des représailles c'est qu'il y a matière à ce qu'il y en ait même si c'est excessif et que ça ne sert pas à grand-chose d'autre que l'escalade dans les problèmes.

Quand j'ai du retour c'est soit par Mail, rare, soit par la bande mais sans en connaitre l'auteur, ce qui est tout aussi faux-cul mais je m'en branle grave.

Il y a des courageux qui mettent des commentaires, rares, pratiquement tous anonymes puisque là aussi il est malaisé d'être reconnu alors que je suis le seul à accéder aux commentaires qui ne sont pas visibles sauf si je les programme ; dans notre contrée où d'aller chier un coup à Monêtiers se sait dix minutes plus tard à Montgenèvre il est préférable de se cacher, ce qui fait aussi les choux gras des élus qui se régalent de cette situation qui les sert, mais c'est une autre histoire. 

Bref, ma page d'hier à fait l'objet de quelques échos anonymes et de réponse détournées via les réseaux sociaux, il n'est pas difficile de deviner qui est la cible de qui mais oser se manifester sans donner la possibilité de répondre c'est aussi une forme de lâcheté.  

Maintenant, comme je réponds systématiquement aux commentaires quand ça le nécessite, beaucoup de ceux qui me critiquent s'abstiennent de peur que je me servent de leurs écrits pour leur retourner la politesse, c'est pourtant une forme de débat qui permet de connaitre des opinions des autres mais aussi d'ouvrir des portes et de corriger des erreurs.

L'erreur est humaine, de le faire remarquer ça sert parce qu'on peut la corriger, le silence face à ce qui semble anormal c'est avaliser ce qui serait anormal, donc en conforter les auteurs dans l'erreur, soit pour s'en servir, soit pour se permettre de critiquer encore plus.

 

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Impossible de répondre. (Cliquez sur la photo pour l'agrandir et la lire)

Puisque cette option a été supprimée par l'intéressé, donc à travers ma page je réponds à M Joel Pruvot que je ne connais pas et qui ne me connait peut-être pas non plus, aussi je ne considère pas qu'il s'adresse à moi mais qu'il a une "attaque" collégiale qui englobe tous ceux qui se posent la question quand à l'opportunité de faire de la propagande déguisée sur les murs de la ville bien que je plébiscite l'initiative et le principe en m'interrogeant toutefois sur le coût et la priorité qui y est donné.

Son post est intéressant parce qu'il se présente presque comme ayant la bonne parole, il tranche en écrivant que des gens n'ont pas à manifester leur opinion, la sienne suffit pour tout le monde, c'est donc supprimer aux autres la liberté de s'exprimer et celle de donner son avis.

Le passage des migrants par Briançon ce n'est pas une simple constatation, c'est une évidente plaie couteuse bien que ce soit surtout les organismes, qui incitent aux franchissement de la frontière, qui sont les réels responsables ; mais le débat n'est pas là puisqu'il n'y a même pas de débat possible à son "post", on peut aimer, partager, mais pas répondre, comme ça c'est réglé, écoutez et taisez-vous.

Le sujet n'est pas l'immigration mais les fresques municipales, donc déjà l'objectif est sciemment détourné pour induire de la propagande, il n'est pas difficile de deviner l'état d'esprit de M Pruvot pas plus que de savoir de quel côté il navigue mais la démocratie c'est que tout est acceptable dès que ça ne porte préjudice à personne, la liberté de penser et de s'exprimer est un droit pour tout le monde, y compris aux râleurs.

De la même façon il pourrait déposer une plainte à mon encontre parce que je cite son nom qu'il fait figurer pourtant publiquement dans le réseau social Facebook, au moins il n'est pas anonyme même s'il interdit qu'on lui réponde par ce même canal.

Je lui répondrais bien qu'il ne s'agit pas là non plus du problème de l'accueil des réfugiés pas plus que de leur statut parce que quand on fuit son propre pays à cause de la guerre - en y laissant toutefois femmes et enfants ! - on n'a pas trop le droit d'exiger des autres ce qu'on ne peut pas faire chez soi ; fuir un cataclysme naturel c'est une évidence, fuir son pays au lieu de combattre pour garder sa liberté et son honneur c'est de la lâcheté, je ne vais pas m'étaler sur la suite parce que ça peut durer longtemps mais je constate qu'en France pas mal de "citoyens" feraient la même chose si nous étions dans le même cas de figure, donc une fois de plus la lâcheté, les faux-culs et donc la nécessité de rester anonyme, c'est si pratique. 

 

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La vieille ville.

Hier j'ai abordé, une fois de plus, le triste état de la vieille ville et les conséquences sur le tourisme, là aussi j'ai eu un écho, pas officiel, anonyme également.

Que la municipalité soit soucieuse de ce secteur c'est possible, toutefois c'est très loin d'être une réelle préoccupation municipale parce que ça coute sans rapporter, même si les touristes se font plus rares il reste les stations de ski ce qui est plus lucratif que les recettes fiscales des commerces divers de la vieille ville qui de toute façon ne font pas, pour quelques-uns, beaucoup d'effort pour redynamiser leur "gargouille" ; maintenant Briançon se prétend "station" de ski alors que les conditions pour se mesurer aux vraies stations sont loins d'être réunies mais, c'est un autre problème. 

Avant 10h00 du matin c'est un vrai cimetière cette vieille ville, certains commerçants sont désagréables - dixit touristes - les prix sont explosifs concernant les "pacotilles" artisanales locales fabriquées en Chine, et puis payer du stationnement pour aller dépenser de l'argent à acheter des conneries qu'on trouve sur Internet en livraison gratuite ça n'incite pas à attendre le milieu de la matinée l'ouverture des dits commerces.

Là aussi je sens qu'il va y avoir du retour mais c'est ce que beaucoup disent de façon anonyme, là pareil ce sont des gargouillards et d'autres des environs immédiats, donc connus des commerçants ; difficile alors de critiquer des gens à qui on fait un beau sourire le matin en disant "bonjour, est-ce que vous allez bien !" en pensant " putain qu'est-ce qu'il me fait chier ce con". Cette obséquiosité obligée pour paraitre sans être. 

Avant j'allais facilement dans les commerces pour faire travailler les locaux, tout comme j'achetais le plus possible en boutique pour que les artisans et commerçants de Briançon en soient les premier bénéficiaires, sauf que pour avoir ce qu'on veut c'est compliqué, souvent sur commande avec dix à quinze jours de délais, pas le temps de discuter, les clients suivants attendent.

Rue Centrale je me suis fait presque envoyer chier par un commerçant mal luné, j'ignore s'il s'est engueulé avec bobonne ou s'il a renversé son petit dej en se levant du pied gauche après avoir marché sur la queue du chat qui l'a griffé, ou si son smartphone est tombé dans la cuvette des chiottes rejoignant de ce fait les résultats du repas de la veille mais certains sont tellement désagréables avec le client qu'à peine rentré on a tout de suite envie de ressortir. Ou alors il a picolé la vieille et ça tire encore au 75 dans sa tronche de demeuré.

Et puis avec Internet c'est livré le lendemain sans délai excessif, pas besoin de masque, pas besoin de se déplacer, de chercher un parking, de gaver fiscalement la borne qui nous autorise à aller faire des emplettes et en plus c'est moins cher.

Pour la vieille ville j'ai une fois de plus consulté le site de la mairie, rubrique "vieille ville" néant, rien, pas une ligne en dehors de l'art" comme si l'art était la clef de voute du dynamisme, par contre pour le reste de la ville des travaux en projets il y a ce qu'il faut, au moins on sait que pour encore quelques années ça va être le cirque mais il faut bien que ça se fasse, transformer une ville de haute montagne prisée pour sa spécificité et son caractère de montagne en grande agglomération tout béton pour faire du fric foncier c'est plus profitable aux élus en CDD potentiellement renouvelable, six ans pour faire du fric c'est court. Les touristes viennent chercher l'authentique, le dépaysement, la vraie montagne, pas ce qu'ils quittent quelques jours.

Un élu c'est aussi un peigne-cul de mon genre qui a eu de la chance d'être choisi, ce n'est pas forcément une élite bardée de diplôme et de science qui peut se permettre de donner des leçons là ou il risque plus d'en recevoir, la parade c'est pour ceux qui en sont friands, se donner de l'importance s'est tenter se prouver qu'on existe même si les autres ne s'en sont pas rendu compte, la notoriété prétentieuse c'était bien au début du XXème siècle quand le maitre d'école était le plus respecté d'un village, avant le curé et encore avant le maire souvent analphabète dans les petit bleds paumés.

À Briançon ce n'est pas le cas, du moins pour peu d'élus, le maire est instruit et intelligent - la pommade c'est gratuit - mais il est entouré par quelques arrivistes, ceux(celles) qui ont besoin de lui pour percer, pour faire du fric, pour se montrer.

On peut comprendre que ce qui est urgent ne soit pas considéré, le titre de ma page d'hier.

 

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Juste comme ça.

Ce qu'il faut savoir et ce qui est caché.

L'aide aux migrants c'est d'abord l'aide à ceux qui sont supposés s'occuper des migrants.

Il est donc indispensable qu'il y ait de la matière première pour ne pas tarir le robinet des subventions.

CQFD.

C'est tout pour aujourd'hui, je retourne à mes livres.

Bonne journée à tous.

 

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