Utiliser et transformer

Publié le par François Ihuel

 

La langue française à ça de fantastique,

c'est sa richesse et sa maniabilité.

 

Utiliser et transformer

LE MAITRE DIT LE MAIRE EST UN ÂNE.

J'ignore si aujourd'hui on enseigne comme avant et si cette exemple de phrase est encore utilisé à l'école primaire, toujours est-il que fonction du sens qu'on lui donne, grâce à la ponctuation, on inverse les rôles.

Cette phrase, parmi d'autres exemples que j'ai également appris à l'école primaire, c'est-à-dire entre 1956 et 1964, puisqu'à cette époque il existait encore la classe de fin d'étude - FE après le CM2 mais comme avec mes problèmes de santé et quelques autres problèmes familiaux - mes livres tome III - j'ai redoublé deux fois.

Pour certains on restait en primaire jusqu'à l'âge de 14 ans avant d'aller travailler en apprentissage, ou rentrer en enseignement secondaire professionnel, ou au lycée, personnellement je suis resté en primaire jusqu'à 14 ans avant de rentrer au CET qui est devenu aujourd'hui Lycée Professionnel.

Comme tout le monde, sauf les élus qui se la pètent, je fais parfois des fautes, d'orthographe, de conjugaison, de grammaire et de syntaxe, la plupart du temps des fautes d'inattention et parfois des fautes d'ignorance, et oui, je suis ignorant de certaines choses et de ce que je n'ai pas appris, d'où l'utilité d'être assidu et attentif à l'école quel que soit le niveau.

Après avoir écrit je me relis pour me corriger, quand c'est un petit texte c'est rapide, quand je passe des heures sur une page de blog ou sur un manuscrit de mes livres je reprend le texte quelques jours plus tard pour mieux apprécier mon texte et le corriger, parce qu'au bout d'un certain temps d'écriture on ne voit plus les fautes possibles, surtout sur un écran d'ordinateur bien que ce soit nettement plus pratique qu'avant où il fallait plusieurs feuilles et quelques calques carbones sur la machine à écrire, ou plus avant encore une réserve de papier, une gomme crayon/encre - pour ceux qui ont connu - de la patience et du temps sans être engourdi des doigts parce que des pages d'écriture ça fini par devenir douloureux, raison pour laquelle je ne faisais jamais mes punitions ce qui me valait d'autres déboires. 

C'était l'avantage des ardoises et de l'usage de la craie, juste effacer d'un coup de petite éponge ou avec la manche de la blouse qui changeait rapidement de couleur ; bref je fais encore quelques fautes que je corrige après relecture raison pour laquelle parfois mes pages de blog sont différentes d'un jour à l'autre.

Cette petite phrase m'est restée en mémoire et je m'en sers aussi de référence quand j'écris, j'écris beaucoup, plusieurs heures par jour parce que j'aime ça, il m'arrive, les jours où je suis inspiré, de m'y mettre dès 5h00 du matin après mon petit déjeuner et de ne cesser que vers 19h00 alors que mon estomac gargouille de supplique, jusque quelques litres d'eau pour étancher ma soif.

LE MAITRE DIT, LE MAIRE EST UN ÂNE.

Ce qui est assez fréquement le cas en milieu rural mais aussi en milieu citadin, pour être élu il n'y a pas besoin d'avoir fait de hautes études, juste en savoir assez et avoir fait si possible l'ENA, pour les hauts élus, afin d'apprendre à bien baiser les populations qu'on va dominer.

LE MAITRE, DIT LE MAIRE, EST UN ÂNE. 

C'est plus difficile à justifier encore que depuis quelques années obtenir un diplôme d'enseignant semble ne plus exiger autant de connaissances qu'avant, il m'est arrivé, alors que mes gosses étaient scolarisés, de corriger un texte d'un de leur dit instituteur, c'est peu dire venant de moi loin d'être parfait.

Maintenant on pourrait considérer que la première citation puisse justifier la seconde, parce que si le maitre dit que le maire est un âne partant de ce critère on peut considérer que l'âne puisse considérer également le maitre comme un âne, entre animaux on se comprend toujours encore que ce genre d'animal se trouve plus souvent à un poste fonctionnel qu'au milieu des bois et des prairies.

Bon, d'accord, je recommence à déconner.

juste pour en venir à ceci :

 

Utiliser et transformerUtiliser et transformer

Un petit blanc et un petit noir.

Avec un exemple visuel tout baigne dans le beurre, on distingue bien la différence.

 

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Un petit blanc et un petit noir.

Toujours avec un exemple visuel on fait aussi la différence.

 

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Un petit blanc et un petit noir.

Ça s'écrit toujours pareil, on remarque cependant que maintenant c'est ciblé. 

 

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Un petit blanc et un petit noir.

Toujours avec l'exemplarité on fait le rapport des deux et la vision d'un lieu saute aux yeux.

 

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La télé d'avant.

Le carré blanc pour les séries noires, les anciens comprendront, les plus jeunes demandez aux anciens.

Je le le mets quand-même :

C'était le signal aux parents d'éloigner leurs gosses de la télé parce que le film qui allait être diffusé à 20h30, juste après le journal télévisé, sans pub, comportait des scènes supposément interdites aux enfants, voire aux jeunes ados, qu'il fallait envoyer au lit parce que ce n'était pas un film pour eux mais à ces heures les mômes sont normalement couchés.

Il n'y avait pas d'indication d'âge, c'était aux parent, pas encore formatés ni infantilisés comme aujourd'hui, à considérer le film visible ou pas par leur enfants, en principe on considérait le carré blanc pour les moins de douze ans.

Maintenant les mômes restent jusqu'à 23h00 passées et si le film n'est pas assez gore ils sont déçus de n'avoir pas leur ration de morts, de sang, de violence et de résurrections comme dans les jeux vidéo débiles qui les formatent encore mieux que la propagande d'État à travers les émissions télévisuelles ciblées.

J'ignore ce qu'il en est aujourd'hui, n'ayant plus la télé depuis de nombreuses années, de toute façon pour y regarder les inepties de télé-réalité pour gogos avides, ou les séries américaines tellement usées qu'on ne parvient plus à passer autre chose, le tout inséré par plages de quelques minutes entre les feuilletons publicitaires qui meublent 60% de la durée télévisuelle, franchement payer une redevance pour se faire laver le cerveau et être de plus en plus infantilisé ça vaut le coup de faire le coup du conte de Montmirail dans Les Visiteurs, balancer la télé par la fenêtre.

On va me dire il y a des émissions intéressantes, certainement mais je crois savoir qu'il faut veiller tard jusqu'à tôt le matin, ce qui, quand on doit aller bosser le lendemain de bonne heure est déconseillé, même si on s'enfile un petit noir qui ne va pas faire apprécier les petits blancs. *

Encore que quelques habitués insomniaques, quelques peu avancés dans la pochtronerie, préfèrent se payer des petits blancs pour ne pas avoir des idées noires mais il est rare que ces habitués de la chopine soient responsables de petits blancs ou/et de petits noirs, quoi que dans le transport on a parfois quelques exemples de ces imbibés chroniques ne faisant pas de différence, alors secouer des petits noirs et des petits blancs après s'être payé un petit noir nettement moins bon qu'un petit blanc ça ne va pas perturber les blancs qui eux ne sont pas noirs d'excès de blancs qui rendent noir. Pour les désargentés il reste l'ardoise, noire, sur laquelle on écrit en blanc, pour avoir droit à d'autres petits noirs mais encore plus de petits blancs, j'ai remarqué qu'en se payant des petits noirs on était moins euphorique que de s'enfiler des petits blancs. **

Et toutes mes conneries pour en arriver où !

Alors voilà, on prend un rade qui marche bien - pas en ce moment ils sont tous fermés - sur les coups de 20h30/21h00, voire plus tard, même franchement bien plus tard, presque au matin, en fait jusqu'à la fermeture à 2h00 du mat ou alors avec moi chez le Chinois, à Pigalle en 1967, jusqu'à 4h00, avec mon copain et quelques copines, après spectacle - mes livres - quand on commence à voir déjà plus blanc que ce qu'on voyait noir, en fait c'est l'avantage des petits blancs qui chassent le noir, c'est l'heure où on évite le petit noir pour préférer les petits blancs ; dans les hautes discutions philosophiques brumeuses de comptoir on parle de tout et de rien, ce qui revient au même surtout en politique comme brasser de l'air pour raconter du vent, c'est dire qu'on ne manque pas d'air à ces heures noires du petit blanc. Maintenant, j'écris petit blanc parce que ce n'est plus l'heure du petit noir mais on peut aussi bien boire de la bière ; je connais bien la situation pour m'être moi-même enquillé plus de petits blancs que de petits noirs mais l'un après l'autre, même à une certaine époque alors que sur la route je me payais quelques petits blancs après mettre enfilé un petit noir. Mais c'était juste pendant l'heure du casse-dalle. Quant à la bière, dont j'étais aussi très gros consommateur, j'ai bien fait de passer le poids-lourd pour trimballer les citernes que j'ai pu avaler, et pisser bien sûr. À Pigalle c'était différent, j'avais du fric au robinet et je marchais au Martini, whisky et champagne, voire quelques cognacs ou le mélange que j'affectionnais, martini blanc-cognac avec une olive. Noire. C'est la défonce rapide pour finir la nuit et voir arriver le jour tout blanc quand on est complètement noir, heureusement qu'il y avait des taxis pour me ramener rue d'Assas.

Bref, en ces heures hautement philosophiques où on refait le monde - voir quelques-uns de mes livres "ADHOMO" et le dernier "Onze métiers - Cent galères" qui regorgent de ce genre de détails - de dire à la cantonade qu'on se paye plus de petits blancs que de petits noirs ça passe totalement inaperçu, certains approuveront même pour eux aussi délaisser le petit noir pour se payer des petits blancs.

Maintenant chantons de contexte :

Si dans une réunion quelconque orienté sur des spécificités linguistiques, dans lesquelles ont tente de découvrir des vérités inexistantes à fabriquer ou à transformer, humanitaires ou juridiques, on croit entendre dans la foule, sans les voir, quelqu'un glisser dans l'oreille d'un autre qu'il serait mieux à ces heures se payer un petit blanc qu'un petit noir, histoire de dire à l'interlocuteur qu'une fois sortit de cette super chiante réunion qui n'en finit pas à entendre dix fois la même chose on se retrouve au rade du coin pour s'humecter la menteuse, il est fort probable que l'attention va être éveillée et que, suivant la façon dont c'est interprété par tel ou tel personnage suspicieux, et ayant des révélations si avant écrite une toute autre optique que le sens réel de ce que ça signifie, ça va soulever des interrogations et des suspicions.

Imaginez un peu :

La connotation sexuelle pédophile va surgir sans exister, juste la sortir de l'esprit et la placer comme il le faut dans la phrase entendue, puis transformer la phrase pour lui donner un autre sens et la raconter à cette nouvelle sauce à d'autres qui vont aussi la raconter à leur sauce personnelle, voilà deux individus assoiffés qui vont passer pour des pédophiles en puissance d'avoir parlé à voix basse de petits blancs et de petits noirs.

C'est en gros une parenthèse pour expliquer que le suspicieux interprète et propage une toute autre version de ce qu'il a entendu pour en faire profiter les autres, c'est un peu le travail du journalisme à l'heure actuelle, du moins certains journalistes, en fait cette page c'est l'approche de ce que j'expliquerai dans quelques jours concernant un épisode politique dont j'ai commencé à développer les tenants sur mon autre blog - https://pas-d-accord-a-briancon.over-blog.com.

Ça reflète aussi le mensonge chronique véritable et le mensonge mensonger, le mensonge soutenu et avalisé par de hautes instances politiques par exemple, qui se veut réel sans l'être mais qu'on arrange pour qu'il le soit, comme sait si bien le faire Cahuzac et d'autres que je vous laisse deviner. 

Le même mensonge par un personnage commun sans importance en tête à tête dans un commissariat de police, sans témoins ni adulateurs officiels de mensonges pour l'avaliser, par un innocent coupable d'être suspect de culpabilité, ne sera avalisé par personne et fera l'objet de pressions et d'interrogatoires multiples jusqu'à avouer un mensonge qui ne serait que le mensonge du mensonge qui ne serait, lui, cru que parce que c'est le mensonge d'une vérité véritable qui arrange tout le monde. 

Ça sent la merde tout ça.

En fait je vous invite à surveiller mon blog pour les suites - il y en aura plusieurs croustillantes - qui vous feront comprendre ce que je supposais sans réellement le révéler avant un coup d'éclat que je n'avalise pas.

Bonne soirée à tous et à très bientôt pour autre chose.

Ah si !!!!  Ne cherchez plus mes livres à la librairie Héritier, librairie Alpine rue Centrale à Briançon, ils me les ont rendu parce qu'ils manquent de places, à tel point que quand je suis allé les récupérer les rayons clairsemés baillaient d'envie d'avoir quelques garnitures.

En fait un coup de téléphone bienveillant à certainement précipité les choses mais je m'en fous, juste que quand on me dit que ça ne se vend pas alors qu'on laisse mes livres en réserve pour que personne ne les voit c'est peut-être pour inviter les potentiels lecteurs à faire un tour en réserve. Je me dis que des livres qu'on ne voit pas on ne les achète pas, heureusement que je n'en ai pas besoin pour vivre.

Par contre j'en ai des stocks à la maison, juste me contacter par Mail sur fihuel@sfr.fr. Frais d'envoi en plus ou à venir chercher, discrétion assurée.

Allez, cette fois bonne soirée.

 

* Considérer ce passage comme vous en avez envie, bistro, racisme, pédophilie ou les trois en même temps, en ce moment c'est très tendance comme disent les pincés du trou du cul.

** J'espère que la dérision de ces quelques phrases ineptes sera comprise ainsi que les quiproquos qui les égayent.

PS : Franchement, il faut être complètement givré pour écrire des conneries pareilles et dire que c'est aussi dans mes livres.

 

 

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