Retraites et particularités
Depuis le temps qu'on en parle.
Une logique sociale urgente.
Je ne vais pas réécrire l'article qui est clair, juste que je pense nécessaire de mettre à plat les importantes inégalités du monde du travail, ces particularités diverses que les syndicats ont monté pendant des décennies ne trouvent plus vraiment justification, je veux bien que certains métiers impliquent des contraintes spécifiques à prendre en compte mais il est illogique de déconsidérer les autres secteurs d'activité, tout le monde - du moins ceux qui bossent - participe à l'effort économique du pays même si l'argent ainsi récolté est partiellement détourné par les élus.
Ayant exercé onze métiers différents, ayant travaillé chez 68 employeurs différents dans des domaines très diverses et très spécifiques, je suis à même de pouvoir faire la balance entre le secteur privé et le secteur public, je ne cache pas que ma retraite principale est basée sur mes activités en qualité de conducteur de train, ma retraite de la "sécu" n'est basée que sur mes activités dans le privé et de ce côté là il y a un gros malaise, travaillant depuis 1967, excluant de ces périodes la conduite des trains, c'est à dire 21 années, il me reste 31 années d'activités privées auxquelles il faut ajouter le double emploi puisque je conduisais aussi les cars en plus de la conduite des trains et ce durant 16 ans.
Ce qui fait que j'ai 49 années de travail dans le privé et 21 années de travail dans le secteur public, soit 70 annuités cotisées mais la législation n'en tient pas compte, si je bosse toujours aujourd'hui c'est pour des raisons bien précises que beaucoup ne comprendraient pas.
Ça fait bizarre d'avoir cotisé 70 années en en ayant que 69 d'âge mais c'est pourtant comme ça, bref je ne me plains de rien juste que j'ai le vague sentiment de financer pour des courants d'air puisque ma retraite de la "sécu" de 391,56 euros ne représente que 21 % de ma retraite des chemins de fer alors que la durée d'activité dans le privé est de 150 % celui de la durée dans le secteur public, mais seulement à la date du 1er Mai 2010, tout ce que j'ai travaillé depuis cette date est perdu pour moi puisque dès que le décompte de retraite est arrêté tout ce qui est ultérieur n'est plus pris en compte, par contre pour les impôts et les prélèvement sociaux là c'est comptabilisé, en fait je me fais enculer bien profond par les institutions de l'ÉTAT qui ponctionnent sur mon travail sans me rendre les points de retraite que je continue à payer tous les mois sachant que je finance aussi l'assistanat massif et autres ponctions d'ÉTAT pour les diverses finances y compris celles des gabegies.
La CRAM ne me comptabilise que 168 trimestres alors que j'en ai cotisé 272 (16 ans de double emploi), ça fait mal au cul un pareil mépris du travail.
Quand à ma retraite complémentaire elle ne prends en compte que ce qui a été déclaré par les employeurs successifs, comme quelques-uns ne m'ont jamais déclaré c'est encore des points retraite perdus mais le pactole de 161,24 euros que je perçois chaque mois est tout de même calculé sur 42 années d'activité, comme quoi avoir une complémentaire n'enrichi pas même si les retraités sont la cible du gouvernement, ce que j'ai je ne l'ai pas volé, en fin de compte rester SDF assisté toute sa vie est plus bénéfique que de se faire chier à se casser le cul pendant 52 ans pour financer les précédents qui en plus nous méprisent, d'autant que la reconnaissance de cette contribution sociale est presque insultée de ne pas faire un effort de plus, un paradoxe bien français.
Alors équilibrer les retraites en supprimant les régimes spéciaux, qui ne sont plus justifiés dans certains secteurs, ce sera une bonne chose à condition de ne pas niveler la base de retraite par le bas mais par le haut afin que tous ceux qui bossent comme des cons toute une vie puisse avoir un peu plus que le minimum pour ne pas crever la dalle.
J'ai écrit.
Une fois de plus et en pure perte parce qu'un seul individu contre la machine à broyer administrative c'est une guerre perdue d'avance mais c'est pour ma satisfaction personnelle.
Lorsque j'ai été mis à la retraite des chemins de fer, pour des raisons psychologiques médicales dues à l'insécurité du métier de conducteur RER, les répétitions d'actes divers d'incivismes - comme ils disent, ce terme faux-cul qui cache tellement d'autres choses - de suicides et/ou d'accidents de voyageurs, d'agressions verbales, d'insécurité quasi permanente quand on roule de nuit sur les lignes parisiennes (RER "A"), font qu'au bout de presque vingt ans on en ressent les effets, la viande haché sous un train ce n'est pas une image qui permet de passer des nuits sereines.
Quand j'ai rencontré le médecin de la RATP, dont beaucoup d'incapables et de planqués puisqu'ayant l'assurance d'être rémunérés grassement, elle m'a sorti "vous n'êtes pas un foudre de travail", ce à quoi je lui ai rétorqué que pour juger du travail des autres il fallait d'abord savoir ce que c'est que le travail, ce qui ne semblait pas l'impacter durablement.
Bien entendu elle l'a mal pris mais franchement quand j'ai à faire à des nullités pareilles, tout supposé médecin qu'elle fut, je ne m'arrête pas à des considérations aussi minable de la part de fainéants administratifs. Ce sera dans mes livres à venir sur ma période RATP, de quoi en écrire quinze livre de 400 pages.
Donc, il serait en effet souhaitable que dans un avenir proche la planification d'une caisse de retraite unique puisse satisfaire tous ceux qui bossent, et pas seulement ceux qui dépendent d'une administration.
J'attends la suite avec impatience, je pense que ça promet des lendemains qui déchantent et des mouvements sociaux d'ampleur.
Bonne journée à tous et à bientôt pour autre chose.
Pour me rejoindre, continuer à me suivre et partager ce blog, inscrivez-vous à la newsletter ci-dessous.