Des larmes et des questions
Une grande douleur.
Ces jeunes nous les connaissions presque tous, copains d'école, copains de ski, passagers des cars scolaires, etc..
Nous avons tous une raison pour être profondément affecté par ce quadruple drame qui touche d'abord les familles mais aussi les habitants de la vallée.
On se pose juste quelques questions.
Vu l'extrême violence du choc, ce qui a entrainé les décès instantanés, on ne peut que déplorer la vitesse excessive.
Le contexte de la traversée de cette agglomération est sujet à interrogations, les limitations ne sont pas respectées, de jour comme de nuit, ce que je déplore et mets constamment en avant.
Il y a les suppositions, bien sûr en faire état va amener à des critiques, pourtant il faut être réaliste, parmi ces suppositions une est mise en avant, le véhicule non éclairé à vive allure, ce qui expliquerait que le chauffeur du camion ne l'ait pas vu arriver, du moins trop tard pour l'éviter.
Dans la région je suis sidéré du nombre de véhicules qui circulent de nuit ou en conditions dégradées sans éclairage, j'en aie déjà fait état dans deux pages antérieures, je ne m'explique pas pourquoi un dispositif automatique, comme en est munie ma voiture, n'allume pas les feux dès que les conditions lumineuses ne sont plus favorables.
L'enquête de la gendarmerie nous éclairera sur ce point, si toutefois c'est révélé parce qu'il y aussi le contexte local qui influe, celui de l'appartenance de certaines de ces victimes à des familles bien connues de la vallée, difficile de cerner une éventuelle responsabilité dans ce cas de figure.
Le Dauphiné Libéré met un article un peu décalé.
Six jeunes ont percuté de plein fouet....
Là ça me gêne un peu parce qu'il n'y a qu'un responsable de l'accident, celui qui conduisait.
C'est justement là qu'il est difficile de responsabiliser tel ou tel personnage dans le contexte des familles "honorables " et bien connues.
On a tous été jeunes, fougueux, insouciants, téméraires, certains ont eu aussi des accidents, moins graves dont ils sont sortis sans trop de dommages.
Je n'y ai pas échappé.
Ce n'est pas le premier que je constate, j'ai bien crainte que ce ne soit pas le dernier.
Doit-on parler d'éducation ?
Peut-être, je constate trop souvent des comportements routiers aberrants de parents ayant à bord des enfants, ces derniers reproduisent ce qu'ils vivent avec leurs parents et non ce qu'ils apprennent à l'auto-école qui n'est devenu qu'une formalité couteuse pour pouvoir rouler dans un véhicule.
Ceci explique peut-être cela, j'ai sept enfants, je leur ai toujours recommandé de ne pas hésiter à m'appeler en pleine nuit s'ils ne se sentait pas capables de conduire après une fête ou une soirée "boite de nuit", ou alors s'ils n'ont plus de moyen de transport aux heures tardives - le stop est à éviter la nuit - aller les chercher ne me coute rien d'autre qu'un réveil précoce, pour préserver une vie ça vaut le coup.
Maintenant je n'avance rien, je ne sais pas plus que les autres ce qui s'est passé réellement, juste la déduction logique des conséquences d'un accident, sur la route, à l'endroit du choc, aucune trace de freinage n'est visible, la suite se devine.
Quand on conduit des heures durant en permanence et tous les jours on en voit des choses, c'est aussi dans mes pages antérieures.
Je présente mes condoléances aux familles et je prie pour ces enfants disparus dans de si terribles circonstances.
Paix à leur âmes.
On va certainement me reprocher de mettre en avant la responsabilité du seul conducteur, pourtant il est important de souligner, afin que ça serve à l'avenir, l'importance que revêt ce détail.
C'est maintenant aux parents de tous les enfants de veiller à les éduquer en ce sens, la perte d'un enfant c'est la plus grande des douleurs.
Bonne soirée à tous.