Le lit au fond du lac
Rarement on peu voir la Durance dans son lit à Serre-Ponçon.
En amont du pont de Savines.
La Durance dans son lit d'origine.
Sur sa rive droite on peut constater l'accumulation des limons apportés par le torrent de Réallon apportant les minéraux du massif du Réallon.
De l'autre côté ce sont les limons venant de la haute vallée de la Durance, plus grossiers ils ne laissent qu'un tapis de matériaux moins sensibles au courants, même quand le lac est plein le courant de la Durance existe toujours.
Bien entendu je ne suis pas géologue, ce ne sont que les déductions de mon observation, les connaissances de Mr Cirio, géologue confirmé et très érudit, me seraient d'un grand secours.
Perte de capacité.
Bien entendu, comme tous les barrages, la nature en souffre, les effets de chasse qui permettent l'érosion naturelle sont interrompus par ce barrage.
Résultat le fond du lac, qui est anciennement l'emplacement de villages engloutis et de cultures diverses, remonte.
A vue d'oeil il est remonté d'environ 4 à 5 mètres par endroits, la capacité perd donc 2 à 3 % pour le moment et il est à prévoir que d'ici une centaine d'années il aura perdu la moitié de sa capacité d'origine, avec les conséquences écologiques et énergétiques habituelles.
On dit aussi "évolution" bien que j'ai des doutes sur l'exacte interprétation de cette désignation.
Les anciens avaient raison, ce barrage c'est aussi une forme de destruction naturelle.
Rassurez-vous, je ne fais pas de photos en conduisant, c'est un très sympathique jeune homme qui a accepté de faire ces photos qu'on ne peut obtenir d'une voiture, la hauteur du car présentant, dans ce cas de figure, un avantage certain.
Il est évidemment très fortement déconseillé de s'aventurer en ces lieux, c'est des coups à être englouti par les sables mouvants sapés d'eau en profondeur et en mouvement.
Bonne journée à tous et à très bientôt pour autre chose.
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