Entre aimer et aduler

Publié le par francois.ihuel15.over-blog.fr

 

L'adulation.

C'est la particularité de certains individus à en admirer d'autres.

Il y a l'adulation justifiable, donc justifiée, et l'adulation de repère, admirer quelqu'un pour une raison qui est inaccessible à l'adulateur.

Puis l'adulation de soumission, en fait c'est presque un lapsus, l'adulation étant une soumission.

C'est aussi l'adulation personnalisée, entre deux êtres, mais aussi l'adulation de masse, la plus répandue mais aussi la plus dangereuse.

 

Entre aimer et aduler

Aduler.

On peut aussi dire aimer, mais plus probablement encenser, c'est une réaction personnelle qui échappe au contrôle, on ne maitrise pas l'amour, ça fait partie de cette distributions chromosomique qui fait qu'un individu est différent des autres, noir, jaune, blanc, intelligent, homosexuel, Etc.

Ces particularités, de chaque individu, sont plus sensibles fonction de l'âge, plus on est jeune et plus on est sensible à ces exultations cérébrales, le contrôle et la maitrise du cerveau ne se faisant qu'avec l'éducation qu'on reçoit, ou plutôt qu'on accepte de recevoir.

J'ai adulé étant gamin, d'abord la religion, j'ai baigné dedans jusqu'à l'âge de 15 ans, jusque ce que je m'aperçoive que la religion c'est d'abord celle de chaque individu réunie avec les autres, une société religieuse qui fonctionne comme toute les sociétés, sauf que là le roi est unique et définitif, aduler un roi invisible c'est une forme de soumission, cette adulation qui occulte ce qui pourrait l'expliquer. 

Puis, tout jeune, j'ai adulé mon curé, justement pour ce qu'il représentait, donc rester dans le même contexte en transposant l'improbable à travers du concret, quelqu'un de palpable qui parle au nom de ce qui est impalpable. Là, l'instruction des plus jeunes est capitale, parce que non seulement il faut lui imprimer dans le cerveau ce qui justifie qu'on lui demande d'aduler, mais aussi lui imprimer qu'il ne faut pas savoir pourquoi, c'est le mysticisme, cette part d'inconnu qu'il ne faut pas chercher à dévoiler.

C'est aussi pour cette raison que les chefs religieux se doivent d'être très instruits, pour pouvoir être persuasifs et avoir emprise sur ceux qui le sont moins.

Puis, durant mon adolescence, j'ai adulé De Gaulle, pas pour l'homme mais pour ce qu'il représentait, l'espoir d'une nation dans un contexte dit mais ce dernier s'y prêtait, les nombreuses discutions que j'ai pu avoir à ce sujet m'ont permis de conforter cette adulation, c'est le système et le fonctionnement que je trouvais salutaire, dans le contexte de l'époque bien entendu. 

Vers la fin de mon adolescence, pour peu qu'il y ait eut une fin - ce pourquoi je me pose aussi des questions, à savoir si c'est psychique ou biologique - j'ai cessé d'aduler tel ou tel individu ou fonctionnement, mais c'est surtout dû à mes nombreux déplacements et surtout aux contacts des différentes couches de société dans lesquelles j'ai baigné alternativement, pour ouvrir les yeux il faut voir beaucoup de choses et découvrir comment elles fonctionnent.

Ça ne m'empêche pas d'avoir des préférences dans certains domaines, en littérature je fais le tri, j'aime bien les auteurs du passé mais je n'en fais pas une référence, l'avantage de la lecture c'est d'avoir le choix, contrairement à la télévision, ou au cinéma, où on ne peut avoir d'idée que sur ce qu'on nous impose, c'est aussi une des raisons pour lesquelles je n'ai pas la télé, cette dernière ne m'intéresse plus bien qu'il y ait une quantité non négligeable d'émissions intéressantes, les documentaires ont ma préférence, les émissions intellectuelles aussi, les débats s'ils ne sont pas cacophoniques, mais le matraquage publicitaire induit et imposé a eut raison de mon intérêt pour ce genre de référence médiatique, et c'est bien dommage.

La télé c'est d'abord et avant tout une gigantesque classe d'école à l'attention de toutes les couches sociales afin d'induire les esprits pour les maitriser, on en voit le résultat aujourd'hui, un peuple veule qui accepte n'importe quoi parce qu'on lui a induit que la solution était à la tête de l'Etat, on a enlevé au peuple son instinct de méfiance et le droit d'avoir le choix. On prend en permanence les gens par la main pour les guider là ou cet Etat veut les amener.

Si on leur lâche la main ils tombent, en ce moment les populations tombent de n'être plus guidées, c'est la pire forme des soumissions

Aujourd'hui je n'adule plus que moi-même, ce qui n'est déjà pas mal.

Il y a plusieurs formes d'adulation bien qu'elle aient toutes la même origine.

 

Entre aimer et aduler
Entre aimer et aduler

La première religion du monde.

Qu'une autre veut détrôner, ce qui laisse déjà entrevoir une forme d'arnaque à l'échelle mondiale.

La chrétienté englobe la même religion mais sous des interprétations différentes, ce qui ouvre déjà des interrogations.

Il y a un chef, qui est le Pape, désigné et élu par des hommes qui se répondent envoyés de Dieu, ces derniers sont également élevés dans la hiérarchie religieuse par celui qu'ils ont élu, la boucle est bouclée, mais il ne règne que sur les catholiques puisque les autres branches de la chrétienté ne le reconnaissent pas.

Le problème du catholicisme c'est son autodestruction de ces quarante dernières années, qui correspond d'ailleurs à l'explosion de l'information télévisuelle ainsi que la recherche visant à donner un sens concret au mysticisme qui entoure toutes les religions. 

Mais aussi de sa résurgence dans d'autres régions du monde, ces régions où la population n'est pas subjugué de la même façon.

Jusqu'à Pie XII le Pape était vu comme un être exceptionnel, difficilement accessible, adulé comme aucun autre être humain, transporté par des "esclaves" sur une gigantesque chaise à porteur de facture reflétant l'image d'une grande richesse, ce qui est paradoxal pour trimbaler celui qui prône la pauvreté et l'humilité.

Avec un milliard et demi d'adulateurs il n'est pas difficile d'être immensément riche, et c'est bien là que ça me chiffonne, je me suis donc renfermé dans ma religion et l'assume sans l'exposer comme un trophée. 

Maintenant il est indispensable, à toutes les sociétés, d'avoir un repère, un guide, un exemple. Les politiciens ayant détruit cet exemple, l'Eglise ayant banalisé la religion catholique, les autres religions vont donc chercher les déçus pour les embobiner dans la leur.

Quand on reprend la liste des papes depuis Constantin, l'empereur qui a officialisé la religion catholique, on constate que les évêques de Rome, qui précèdent l'avènement de Constantin, n'ont pour fidèle qu'une très minoritaire population, 2 à 3 % au total, la conversion de Constantin a été l'étincelle qui a permis à la chrétienté de prospérer (C'est nettement plus compliqué mais je ne vais pas m'étendre), de là est parti le prodigieux essor de cette religion.

Il est indéniable qu'il y a un facteur convainquant dans la propagation d'une religion, un moment dit de l'Histoire où un fait marquant à frappé les esprits au point de les subjuguer, à toutes les religions il y a une origine, qui est finalement la même mais exploitée de façon différente.

Je marque bien exploité, pour faire la différence d'entre ce qui est "surnaturel", et probable, d'avec ce qui est exploitable donc exploité. En finalité la religion c'est une forme de politique à grande échelle par un acteur unique et immuable, ce qui est plus efficace qu'un renouvellement permanent de dirigeants qui ne font qu'entraver le bon fonctionnement d'une nation, mais c'est un autre problème. 

Il est donc logique que les masses humaines adulent celui qui est censé être le représentant direct de cette origine, juste savoir que les écritures sont l'oeuvre des hommes, pas d'un dieu qui n'a jamais rien écrit et dont les paroles n'ont été entendues de personne autre que ceux qui ont décidés les écritures, à prendre donc sous conditions sachant que ces hommes sont devenu des chefs enrichis par ceux qu'ils ont soumis et manipulées pour justement asservir les hommes.

Maintenant bien réaliser qu'il est indispensable, à quelle que société que ce soit, d'avoir un maitre ayant pouvoir sur les autres. 

Au fil des siècles les représentants de la religion catholique n'ont pas été tous intègres et dévoués à une cause mystique, loin s'en faut, il y a eut des massacres et des tueries humaines au nom d'un dieu duquel les préceptes induits sont aux antipodes des méthodes utilisées.

         

Entre aimer et aduler

La seconde religion du monde.

Elle englobe surtout une forme d'adulation qui s'accommode de régions bien spécifiques de la répartition des hommes sur terre, cette culture spécifique qui est indispensable aux lieux dans lesquels vivent ces adulateurs, cultures et religions sont indissociables. 

Il faut considérer deux choses, la première c'est l'avènement de Mahomet, un peu plus de six cent ans après celui du Christ, donc un écart non négligeable qu'on retrouve aujourd'hui dans les formes d'adulations religieuses, on y retrouve à l'heure actuelle le fonctionnement de la religion catholique du XV ème siècle, les mêmes préceptes, les mêmes fonctionnements et la même barbarie d'une de ses branches.

La seconde c'est qu'il n'y a pas un chef, mais des chefs qui adaptent leur religion fonction de ce à quoi ça sert, contrairement à la religion catholique actuelle la religion musulmane est surtout un fonctionnement d'Etats, donc des démocraties religieuses, pour peu qu'on puisse trouver une forme de démocratie dans cette religion. Les démocraties occidentales, ayant remplacé la religion, la politique est devenue une religion mais une religion au service direct de la finance, qui est aussi une religion, celle du Dieu argent, le plus puissant de tous puisque les autres dieux dépendent impérativement de ce dernier.

L'évolution de la religion musulmane ne suit pas le découlement d'une avancée technologique mais le lourd processus d'acceptation des changements d'une religion, ces derniers nettement plus lents que l'avancée technologique. 

L'hégémonie de la religion musulmane suit le même chemin que l'hégémonie de la religion catholique, avoir le plus de fidèles possible à but !!!!  Lucratif tout simplement mais il est interdit de le dire, voire de l'écrire ou même d'en aborder le sens suivant les religions.

Les musulmans d'aujourd'hui suivent donc le même chemin que les catholiques d'hier, il n'y a que 600 ans de culture d'écart.

Toutefois, certaines branches plus vindicatives que d'autres tendent à dévaloriser cette religion aux yeux du reste du monde, la violence est la même, le fonctionnement identique, les motifs similaires, ce qui a changé ce sont les moyens, la technologie étant d'une grande utilité pour les meurtres de masse.

Les catholiques n'avaient que des armes blanches et quelques mousquets, il fallait donc beaucoup de monde pour tuer beaucoup de monde, même si, là aussi, on tuait pour respecter les préceptes de la religion d'amour et de paix, les musulmans n'ont rien inventé en ce sens. 

Aujourd'hui, avec un camion bourré d'explosifs on a le même résultat avec un seul individu, la religion a donc besoin de la science évolutive pour évoluer dans le massacre de façon à rétrograder dans l'obscurantisme dont elle se répond, anachroniquement paradoxal.

Par contre il n'y a pas un chef à la religion musulmane, cette dernière fonctionne suivant des préceptes différents propagés par des individus différents, suivant les diverses branches de cette religions ils seront nommés différemment pour des inductions différentes partant d'une même base, Mahomet.

On retrouve un peu ce fonctionnement chez les chrétiens avec des intervenants différents pour faire appliquer des préceptes différents basés sur la même entité. 

Au final, dans ces deux religions, en remontant aux origines, le lien est le même, Dieu, mais adapté fonction des régions et du mode de vie de ces régions, c'est pour cela qu'on ne peut pas plus intégrer une culture dans une autre qu'on ne peut intégrer une religion dans une autre.

Un peu comme si on demandait au capitaine d'un navire de piloter un avion sous prétexte qu'ils sont tous les deux des hommes et qu'ils ont tous les deux la même instruction, et réciproquement.

Bien entendu l'image que j'ai mise n'est pas représentative de la religion musulmane, parce que la majorité des musulmans sont des gens pacifiques, cependant, ne pouvant imager Mahomet (Ce qui était pourtant aux origines, preuve que les hommes manipulent les textes comme ça les arrange) on ne représente péjorativement la religion musulmane que pour la dénigrer fort des chaudes actualités de ce temps.

Ce pour faire monter les pressions et mettre en conflit des populations les unes contre les autres, le but final étant d'en tirer profit. Là aussi la boucle est bouclée, l'adulation a ses origines dans la manipulation des masses afin de les rendre dociles et parfaitement adaptées à ce que ceux qui en bénéficient attendent.

C'est encore plus marqué chez les musulmans par les divisions qui les opposent, entre les Chiites et les Sunnites c'est une haine à mort, ce qui était il y a 600 ans entre les catholiques et les protestants et qui a duré trois siècles.

Maintenant ces déductions me sont propres, ce n'est pas de l'instruction religieuse, c'est la finalité d'une analyse de ce dont à quoi j'ai été confronté depuis plus de soixante ans.

       

Entre aimer et aduler

La troisième religion du monde.

L'hindouisme, plus couramment représentée par Bouddha dans nos contrées. 

Dans un contexte religieux pur on peux tendre à penser que ce serait la religion la plus proche de l'adulation d'un dieu, sauf que l'hindouisme est probablement polythéiste, ce qui reviendrait à en déduire que dans les temps anciens seraient parvenus sur terre des "extraterrestres" qui auraient mentalement laissé une empreinte à suivre dans la continuité de l'adoration, donc de l'adulation.

C'est un sujet sensible qui ne trouvera jamais sa résolution, là le mystère reprend tout son sens et l'approfondissement de cette religion ouvre un regard nouveau sur l'interprétation des religions et de leur fonctionnement. 

Juste réaliser que les religions ont leurs adeptes qui sont des adorateurs, même si ces religions, qui ont en finalité toutes la même origine, fonctionnement de façon différente.  

L'hindouisme à cette particularité de rester discrète dans le prosélytisme, pourtant elle est la troisième, ciblé dans des contrées où elle est très bien adaptée, une culture différente basée sur une religion différente.

En Europe, donc aussi en France, il y a des temples bouddhistes, il y a des adeptes bouddhistes, aucun ne fait jamais parler de lui, du moins dans les médias, on n'entend jamais parler d'exactions exercées par les pratiquants de cette religion, du moins sous nos contrés.

Il en va de même pour le confucianisme, autre religion surtout suivit en Chine, du moins une pensée philosophique à la recherche de la pureté - mais les religions ne sont-elles pas aussi une forme de philosophie ! - là non plus on n'entend jamais parler de ses adeptes de façon négative, pourtant en France ils sont aussi implantés, ils suivent leur religion dans la discrétion, ce qui fait leur force. 

 

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Le judaïsme.

Religion plus ancienne que la chrétienté mais c'est logique puisque cette dernière découle de la précédente. 

Là encore des texte anciens, mais toujours écrits par des hommes. 

Une autre forme d'adulation, chaque religion a ses spécificités, de toutes je pense que c'est la plus restrictive mais je ne suis pas spécialiste en la matière.

Je comprends seulement que ce qui est dicté par quelques hommes, à travers des écrits qui restent douteux pour beaucoup, ne sert qu'une cause obscure, l'adulation passe forcément pas la soumission et l'obéissance, surtout l'obéissance, ce qui est le plus marqué chez les musulmans.

N'étant pas juif je ne suis pas bien placé pour en expliquer les complexités, toutefois j'aurai du mal à me plier à certaines exigences, le problème des religions c'est, pour la plupart, ne pas laisser la liberté de choisir, une forme de contrainte qui rend esclave de la religion, obliger un homme à adorer même s'il n'en a pas envie n'est plus de l'adulation mais de la soumission, en fait presque la même chose.

J'ai des amis juifs, que je respecte comme ils me respectent, par contre j'évite d'aller chez eux, je n'aime pas qu'on m'impose ce que je refuse ou ce à quoi je ne crois pas, me "déguiser" comme eux juste parce que c'est leur tradition religieuse c'est une autre soumission, c'est me contraindre à adorer leurs icônes alors que ce ne sont pas les miennes. En fait je n'ai pas d'icône, la reproduction matérielle de l'esprit ou du mysticisme est toujours une soumission à des obligations.

Qu'il y ait des signes de ralliement, ou d'appartenance, c'est un peu normal, maintenant les processions adulatrices de statuts de plâtre me surprennent toujours. 

Cette forme de soumission à des objets inertes c'est s'abaisser, la religion catholique en est friande alors que d'après les écritures Moïse y était farouchement opposé, comme quoi la dérive des textes suit celle du temps. 

Entre l'adoration des statuts égyptiennes représentant des dieux et l'adoration des vierges de plâtre représentant la mère d'un seul qui est pourtant un esprit censé ne pas en avoir, c'est assez similaire. Le dieu monothéiste chrétien est bizarrement trilogique en un seul, cette comparaison au polythéisme déguisé est troublante.

La religion c'est en soi, elle est interne mais depuis des millénaires que les théologiens de tous bords débattent du sujet la fin des humains surviendra avant la fin des adorations.  

Alors se mettre à genoux dans une église pour les uns, se prosterner au milieu de la rue pour d'autres ou se balancer devant un mur en ruine avec des guirlandes qui tombent autour de la tête, je me dis que c'est la même chose.

Maintenant, tant qu'on reste dans le caractère religieux on peut comprendre.

 

Entre aimer et aduler
Entre aimer et aduler

Là où ça se complique.

C'est l'adoration d'hommes qui tirent leur puissance de cette adoration.

Aduler un humain c'est lui donner un pouvoir et une puissance qu'il n'a pas, les peuples n'ont pas encore compris que la vrai puissance c'est l'effet de masse des humbles, pourtant ces humbles mettent en place celui qui leur ôte cette puissance pour s'en servir à leur ôter, un paradoxe.

Les rois, reines et autres icônes humaines n'ont que le pouvoir qu'ils confisquent aux peuples, ces derniers se privent de puissance en adulant ceux qui leur confisquent, quel que soit la dénomination de celui - ou celle - qui soumet un peuple il ne fait que renforcer cette adulation en faisant croire à ces peuples crédules qu'il est indispensable alors que beaucoup sont loin de pouvoir satisfaire les peuples.

Avec un entourage choisi et une force achetée ont fait trembler n'importe quel peuple, le plus beau c'est que c'est ce dernier qui offre ces forces qui les laminent.

Lénine, pour ne parler que de lui, était un couard qui se cachait durant la révolution d'octobre, son entourage proche étant presque obligé de le forcer à accepter de diriger la nouvelle union soviétique naissante (C'est plus compliqué mais je simplifie) en l'entourant de force qu'il n'avait pas, ce sont toujours sur des opportunités que se mettent en place ceux qui deviennent dictateurs.

Un dictateur c'est celui qui impose ses préceptes en s'exonérant des besoins de son peuple, ce qui laisse ouverte la porte à toutes les supposition, il y a des tas de formes de soumissions, la force armée n'est pas la plus efficace. 

Quand un peuple réalise qu'il s'est trompé c'est trop tard, il est trop soumis pour revenir en arrière, il ne peut qu'aller de l'avant afin de chuter avec son dictateur, son roi, son président ou son ayatollah ; pas une dictatures n'abouti à la liberté, que ce soit sous un régime totalitaire, monarchique ou républicain, la république ce n'est qu'un mot pour en cacher un autre mais c'est aussi le mot qui cause des maux, et pas les moindres. 

Seulement voilà, à toutes sociétés il faut un chef, un guide, un repère, la soumissions des peuples c'est d'avoir celui qui les soumet.

Dans nos pays dit civilisés on change souvent les chefs, on appelle ça la démocratie, c'est une méthode vicieuse et pourrie à long terme, chaque changement venant entraver l'évolution sociétaire, ce qui serait plus efficace c'est d'avoir un seul chef permanent sous contrôle d'un gouvernement changeant tous les ans et avec des gens compétents payés au mérite, là les décisions pourraient arriver à terme sans être systématiquement détruire par les successeurs.

Ça permettrait de maintenir une évolution constructive sans avoir l'inconvénient de l'enrichissement personnel de ceux qui n'y vont que pour ça, le paradoxe de la république c'est d'entretenir ceux qui s'autofinancent sans que les populations en tirent bénéfices, alors que ce sont ces dernières qui mettent en place ceux qui les saignent.

           

Entre aimer et aduler
Entre aimer et aduler

L'adulation sacrificielle. 

Là c'est encore autre chose, c'est là qu'on réalise que l'intellect prend tout son sens, le dieu pognon au service de la nullité. 

De la même façon qu'un peuple se saborde financièrement pour être soumis, une partie non négligeable des populations se sacrifie pour aduler ce que le fruit de leurs sacrifices à mis au firmament de la notoriété. 

Certains "sportifs" de renom, du moins considérés comme tel, ne se cachent pas mépriser ceux qui les enrichissent, surtout dans le domaine du tennis comme dans le domaine du football, de la même façon qu'un peuple entretient son maitre il entretient le fric de ceux qui se servent de ce fric pour les rabaisser. 

Je n'ai jamais vu qu'un sportif de haut niveau (je déteste cette parabole) apporte une évolution aux communs d'un peuple qui d'ailleurs se prive de moyens de vivre correctement pour que vivent confortablement ceux qu'il finance.

En fait c'est avant tout l'argent qui est le dénominateur commun de tout, c'est aussi le paradoxe de ceux qui se plaignent ne pas parvenir à vivre confortablement mais qui dépensent des fortunes (relativiser à l'échelle bien sûr) en jeux divers, lotos, grattages, paris sur des chevaux, etc. et qui dépensent aussi sans compter en tabac et autres "expédients" au détriment d'un budget de fonctionnement familial.

Les adulés le savent bien et exploitent cette soumission des simples à entretenir d'autres simples qui ont compris comment profiter des précédents.

Par contre, ceux qui servent réellement la société sont dans l'ombre, on ne les adule pas, il faut dire qu'ils ne sont pas spécialement avides de notoriété ni de richesses faciles, il y a bien des reconnaissances officielles mais c'est très loin des soulèvement des foules que pourtant ils contribuent à en améliorer la vie. Encore un paradoxe sociétaire. 

Mais il y a encore mieux, ou pire.

       

Entre aimer et aduler

Je crois que c'est Madona.

Je marque je crois parce que j'en ai vu des scoops télévisuels quand j'avais encore la télé. J'ai l'air d'un con parce que je ne connais pas Madona ? Tant que ce n'est que l'air !!!!

Je sais que je vais me faire foutre de ma gueule à ne même pas savoir qui est qui dans le milieu du "showbiz" et je serait totalement incapable, aujourd'hui, de savoir qui chante, qui fait du spectacle médiatique ou autres divertissements si lucratifs.

C'est vrai que dans ce domaine je suis nul à chier, je ne connais presque pas les acteurs de cinéma actuels en dehors de ceux qui sont en place depuis longtemps, Jean Reno, Gérard Depardieu, Isabelle Adjani, Josiane Balasko et autres, et ceux qui ont disparu, Michel Serrault, Jean Rochefort, Lino Ventura, etc..

Le peu de spectacle que j'ai fait en tant qu'acteur c'est de 1967 à 1972 à Paris, et dans un milieu plutôt réservé, donc pas de risque de me voir sur des affiches, même à cette époque. (Mes livres ADHOMO)

Il est vrai aussi que plus on prend de l'âge moins on s'intéresse aux acteurs, c'est dans la logique des choses, il est logique que chacun vive avec son temps, donc avoir un choix de musique adapté à son époque et autres divertissements.

Toutefois je me demande ce qui pousse des foules à aduler un personnage dit pour sa seule voix ou sa belle frimousse, sauf si je ne suis pas normal, ce qu'on m'a souvent dit ; j'apprécie certains chanteurs pour la qualité de leurs prestations, mais je n'irai pas jusqu'à me rouler par terre d'hystérie collective, et puis avec mon arthrose je ne pourrais plus me relever. 

En fait, comme pour les religions, il faut à l'humain une part de rêve, ce qu'il ne peut pas concrétiser il le matérialise à travers d'autres.

Maintenant c'est un moindre mal, le jeu et la distractions étant indispensable à l'équilibre. Ce qui achoppe c'est le colossal profit généré par ces spectacles, dans un monde où beaucoup se battent pour survivre d'autres se prélassent dans l'opulence, insolente pour ceux qui les financent. 

J'ai aussi mes chanteurs préférés, Charles Aznavour, Michel Sardou, C Jérome, Hervé Villard, Johnny Hallyday, Edith Piaf, Florent Pagny. Puis d'autres. 

Mais je n'adule qu'un seul personnage, moi. Mais je ne chante pas, je ne fais pas de cinéma, je me contente de déconner, c'est reposant.

​​​​​​​Ah si, j'écris des livres mais ils sont comme moi, ce sont des décoconneries, l'étalage de ma jeunesse assez dissolue, mais véridique, preuves à l'appui dans ces mêmes livres.

C'était ma page soupape, une décoconnerie de plus dans mon blog, histoire de me persuader que si on voulait vraiment changer quelque chose on le pourrait.  

Encore un mirage.

A très bientôt pour autre chose.

Bonne fin de journée à tous.

 

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Publié dans Société

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