Graves ignorances

Publié le par francois.ihuel15.over-blog.fr

 

En toutes circonstances, un signalement

n'est jamais sans fondement.

En toutes circonstances, un signalement ignoré

est vecteur de problèmes.

 

Graves ignorances

L'horreur absolue.

Difficile de rester indifférent aux souffrances terribles qu'ont dû subir ceux qui se sont fait piéger, une torche pareille laisse aussi des questions en suspend.

Comme partout, la négligence, l'ignorance volontaire, le laxisme, l'incompétence, bref tous les qualificatifs possibles pour dénoncer les causes de pareilles situations.

Je ne vais pas refaire l'actualité, tout est dit, du moins en apparence.

Les responsabilités sont multiples, un grand procès qui va mettre des années à être instruit, comme la prise de décisions concernant un problème, la déresponsabilisation, les rejets de fautes, quand ce sera jugé les victimes seront oubliées, l'actualité effacera ce drame par un autre, ou d'autres.

Et puis ça recommencera.

 

Graves ignorances

Une page récente.

Ici c'est à l'identique, à une échelle moindre mais avec des circonstances identiques, mise en danger de la vie d'autrui. 

Négligence, laxisme, déresponsabilisation, incompétences, etc.

Responsable ? La municipalité.

 

Graves ignorances

Ces heures critiques.

Ces circonstances connues.

La situation accidentogène idéale.

Que voit-on ?

Un zone d'ombre qui cache la vision.

 

Graves ignorances

En deux secondes.

Les choses changent très vite, je le sais qu'ici c'est dangereux, je le sais que la majorité des piétons sont persuadés être dans leur bon droit.

C'est un passage "protégé".

Par qui et quoi ?

Par un tracé peint au sol, des piétons restent donc persuadés que les véhicules vont les laisser passer, une logique illogique.

Alors ils se jètent sur la chaussée comme s'ils étaient dans leur jardin, sans même regarder, sans même analyser le contexte, persuadés que l'automobiliste les a vu.

 

Graves ignorances

Ces lieux spécifiques.

Il n'y a pas qu'ici, d'autres passages délicats engendrent le même phénomène.

Je roule toujours prudemment, je connais bien l'endroit mais ce n'est pas une généralité, des automobilistes d'ailleurs, pas habitués à l'indiscipline briançonnaise, réagissent et fonctionnent comme en leurs lieux de vie, la presque totalité des régions de France dans lesquelles les piétons restent prudents et attentifs.

La solution serait d'inciter les piétons à emprunter le passage souterrain, plus haut, mais c'est sans prendre en compte cette indiscipline légendaire et bien française.

L'autre solution serait d'installer un feu tricolore à commande, d'une part pour réguler la circulation anarchique à cet endroit, d'autre part pour canaliser les piétons à attendre le libre passage.

Mais voilà, pour ça il faut une volonté municipale, c'est loin d'être acquis.

Attendons donc d'autres accidents, peut-être encore un mort, ou plus, la sécurité n'étant prise en compte qu'à partir d'un quotas de cadavres.

 

Graves ignorances

Juillet chaud.

Sous toutes ses formes.

Enfin le retour d'évènement porteur.

Dès le 14 juillet sont attendus près de quinze mille véhicules, je ne sais pas où on va les mettre mais je sens que les perturbations vont être dantesques.

Déjà qu'à Briançon on a du mal à recevoir le tout venant !

Si c'est une bonne chose que de voir arriver tant de monde je sais aussi que ça fait monter les pressions et que ça génère des problèmes impactant les autochtones, de ce fait, n'étant pas de nature à être contraint à des dispositions parfois farfelues, je vais aller passer ces quelques jours ailleurs.

 

Graves ignorances
Graves ignorances

J'hésite.

Entre prendre la route ou le train.

Soit 8h00 théoriques de route, générant fatigue et stress, soit 15h00 de train générant aussi fatigue mais pas de stress.

Quand je constate l'incohérence ferroviaire transversale française, je me dis que la voiture c'est le mieux.

Quand je constate aussi qu'on paye bientôt plus cher de péage que de carburant, je me dis que le racket d'Etat a encore de beaux jours à venir.

Les cars Macron ne desservent que les relations déjà couvertes par le chemin de fer, donc inutiles.

Briançon, le trou du cul du monde, n'est qu'à 5h00 de Marseille, de Valence ou de Grenoble.

Dans les "programmes" des candidats aux législatives je ne vois pas le sujet qui consisterait à améliorer sensiblement les transports, la SNCF veut se défaire de la liaison sur briançon et la route reste ce boyau étroit et étriqué digne des années 1950.

Ils en parlent, c'est sûr, juste le temps d'une campagne.

Ça fait partie des ignorances, moins graves que les accidents mais à prendre en compte.

A bientôt, pour autre chose.

Bonne journée à tous.

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Publié dans Briançon et société

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